Vie de l'Union16 Mars 2017 - 11:26
Grande participation, hier soir, dans la salle de la commune de Nus, pour la réunion du Conseil fédéral, élargi pour l’occasion à la conférence des Présidents des Sections, afin d’examiner la situation politique. On ne reviendra pas sur les faits, retracés avant tout par le Président du Mouvement Ennio Pastoret, qui a rappelé d’une "minorité qui s’est faite majorité”, grâce au vote déterminant du "Movimento 5 Stelle”, mais surtout suite à "la violation des règles de la part du Président du Conseil, qui a ouvert les travaux sans le numéro légal et en permettant ainsi l’installation d’un soi-disant gouvernement”.
En rappelant les différentes étapes dès le début du mandat, en 2013, le président Pastoret a souligné les bouleversements, et les détachements de représentants (quelques uns, du style Restano et Fosson, fondamentaux pour la réussite de cette opération de "recherche du pouvoir”), qui ont frappé tous les Mouvements et Partis représentés au sein de l'Assemblée régionale. Des migrations face auxquelles "les gens s’interrogent et la considération de la population vis-à-vis de la politique et du Conseil de la Vallée est au minimum”.
A ce point, "il est bien de décider où nous voulons aller”, car "le Conseil de la Vallée n’est plus le lieu de la représentativité politique, mais celui des intérêts d’une partie de personnes”. De cette situation découle impérativement notre devoir "d’être honnêtes et fiables à l’intérieur des institutions, dans la société valdôtaine, à partir des points forts évoqués dans notre Congrès. Le sens d’appartenance, l’identité”.
La mission fondamentale, pour chacun, dans son rôle, tant d’élu, que de président de Section, est de "revenir au territoire, avant tout”. "On l’a toujours fait, - a ajouté Ennio Pastoret - il faut faire un bond en avant. Les gens veulent communiquer et dialoguer. Il faut pas se soustraire. Nous avons l’impératif d’être davantage présents, sans négliger les nouveaux moyens de communication”. Ensuite, le Mouvement travaillera pour "soutenir davantage le travail de nos élus locaux. La prochaine semaine, une réunion de la Conférence des administrateurs est au programme à ce sujet”.
La parole est donc passée à Augusto Rollandin, qui a souligné différents aspects des faits ayant conduit à l’installation d’un nouveau Gouvernement, ayant remplacé celui dont il était Président, jusqu’à vendredi 10 mars. Son analyse s’est ouverte par une éloquente considération: "le gouvernement à 18 c’est bien, si 18 c’est 18. Si tous se sentent trop importants, la musique, ou mieux la danse sans musique, commence”.
En regardant à l’avenir, Rollandin a ciblé une question capitale pour le futur du Mouvement, à savoir "qui va-t-on mettre en liste?”. Si on ne pourra pas compter sur les élus, en évitant les phénomène de déchirure vus dans ce mandat, "inutile de faire politique”. La méthode la plus efficace est difficile à indiquer, mais "il faudra faire une radiographie”, parce que "ce ne sont pas les programmes qui font la guerre. Ce sont les places. Les places sont toujours le point de repère pour le désordre”. En tant qu’Union Valdôtaine on a une responsabilité accrue à ce sujet, car "on occupe une place plus importante des autres” sur l’échiquier politique.
Pour conclure, Augusto Rollandin a réaffirmé que "de la part du Groupe, on a l’intention de travailler, de travailler ensemble, pour soutenir la bonne cause, qui était à la base de notre choix, pour un programme qui était de législature, qui a changé chaque année. Maintenant on est là pour faire respecter avant tout les règles”. "Je suis convaincu - a-t-il dit - que dans les difficultés les gens comprennent ce qui se passe et nous donnent une main pour réagir. Lorsque nous avons eu des difficultés, nous avons trouvé le sens de la mesure, mais nous voulons réagir pour faire comprendre que l’Union est dans la bonne direction”.
Les présents ont donc été informés du changement de Chef-de-groupe, avec Joël Farcoz ayant renoncé à ces fonctions et Ego Perron qui va les assurer maintenant. Un débat s’est donc ensuivi, assez participé, car la question est brûlante dans les unionistes qui étaient présents. Remarquables, entre autres, les interventions d’Aurelio Marguerettaz, ayant rappelé que les "figures les plus importantes” de la nouvelle "majorité”, "ont toujours fait partie du Gouvernement. Maintenant, ils disent qu’on a tout fait mal, mais ils étaient assis à mon côté, et au côté du Président Rollandin. Des deux, l’une: où ils sont fous, où ils sont faux, faux, faux”.
Pour sa part, le Syndic de Quart Barocco a invité tous les présent à rappeler "qu’encore aujourd’hui nous sommes la force de majorité relative. Prenons en conscience. La responsabilité des syndics est sur le territoire. On fera des stratégies, mais cela ne découle que d’un mot: travailler. Les syndics, comme tous les administrateurs, les adjoints, les présidents des Consortiums, des associations… ont une force de frappe. Il faut l’organiser, l’employer, être toujours plus présents sur le territoire. Faisons-la peser et cherchons, au moins nous, d’être cohérents”.
La soirée s’est donc close par une série de réflexions-invitations du Président Pastoret. "Tout commence de ce qu’on fera dès demain. - a-t-il dit - Le travail des élus sera suivi et nous les aiderons avec un sens de collaboration et de réciprocité. Il reviendra à chacun de nous de les soutenir, à tout niveau, dans leurs actions”.
"Mais nous n’avons pas seulement besoin de parler entre nous. - a-t-il terminé - Nous aurons la nécessité de le faire avec toute la Communauté, avec un sens de proximité qui est celui de l’Union Valdôtaine. Nous avons les arguments et le sérieux pour le faire. Notre activité doit se répercuter en dehors des Sections aussi et surtout avec ceux qui ne sont pas nos adhérents. Tout ça sans oublier notre identité, notre sens d’appartenance et le patrimoine dont nous sommes porteurs et qui est partagé par les valdôtains”.
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Vie de l'Union16 Mars 2017 - 11:26
Grande participation, hier soir, dans la salle de la commune de Nus, pour la réunion du Conseil fédéral, élargi pour l’occasion à la conférence des Présidents des Sections, afin d’examiner la situation politique. On ne reviendra pas sur les faits, retracés avant tout par le Président du Mouvement Ennio Pastoret, qui a rappelé d’une "minorité qui s’est faite majorité”, grâce au vote déterminant du "Movimento 5 Stelle”, mais surtout suite à "la violation des règles de la part du Président du Conseil, qui a ouvert les travaux sans le numéro légal et en permettant ainsi l’installation d’un soi-disant gouvernement”.
En rappelant les différentes étapes dès le début du mandat, en 2013, le président Pastoret a souligné les bouleversements, et les détachements de représentants (quelques uns, du style Restano et Fosson, fondamentaux pour la réussite de cette opération de "recherche du pouvoir”), qui ont frappé tous les Mouvements et Partis représentés au sein de l'Assemblée régionale. Des migrations face auxquelles "les gens s’interrogent et la considération de la population vis-à-vis de la politique et du Conseil de la Vallée est au minimum”.
A ce point, "il est bien de décider où nous voulons aller”, car "le Conseil de la Vallée n’est plus le lieu de la représentativité politique, mais celui des intérêts d’une partie de personnes”. De cette situation découle impérativement notre devoir "d’être honnêtes et fiables à l’intérieur des institutions, dans la société valdôtaine, à partir des points forts évoqués dans notre Congrès. Le sens d’appartenance, l’identité”.
La mission fondamentale, pour chacun, dans son rôle, tant d’élu, que de président de Section, est de "revenir au territoire, avant tout”. "On l’a toujours fait, - a ajouté Ennio Pastoret - il faut faire un bond en avant. Les gens veulent communiquer et dialoguer. Il faut pas se soustraire. Nous avons l’impératif d’être davantage présents, sans négliger les nouveaux moyens de communication”. Ensuite, le Mouvement travaillera pour "soutenir davantage le travail de nos élus locaux. La prochaine semaine, une réunion de la Conférence des administrateurs est au programme à ce sujet”.
La parole est donc passée à Augusto Rollandin, qui a souligné différents aspects des faits ayant conduit à l’installation d’un nouveau Gouvernement, ayant remplacé celui dont il était Président, jusqu’à vendredi 10 mars. Son analyse s’est ouverte par une éloquente considération: "le gouvernement à 18 c’est bien, si 18 c’est 18. Si tous se sentent trop importants, la musique, ou mieux la danse sans musique, commence”.
En regardant à l’avenir, Rollandin a ciblé une question capitale pour le futur du Mouvement, à savoir "qui va-t-on mettre en liste?”. Si on ne pourra pas compter sur les élus, en évitant les phénomène de déchirure vus dans ce mandat, "inutile de faire politique”. La méthode la plus efficace est difficile à indiquer, mais "il faudra faire une radiographie”, parce que "ce ne sont pas les programmes qui font la guerre. Ce sont les places. Les places sont toujours le point de repère pour le désordre”. En tant qu’Union Valdôtaine on a une responsabilité accrue à ce sujet, car "on occupe une place plus importante des autres” sur l’échiquier politique.
Pour conclure, Augusto Rollandin a réaffirmé que "de la part du Groupe, on a l’intention de travailler, de travailler ensemble, pour soutenir la bonne cause, qui était à la base de notre choix, pour un programme qui était de législature, qui a changé chaque année. Maintenant on est là pour faire respecter avant tout les règles”. "Je suis convaincu - a-t-il dit - que dans les difficultés les gens comprennent ce qui se passe et nous donnent une main pour réagir. Lorsque nous avons eu des difficultés, nous avons trouvé le sens de la mesure, mais nous voulons réagir pour faire comprendre que l’Union est dans la bonne direction”.
Les présents ont donc été informés du changement de Chef-de-groupe, avec Joël Farcoz ayant renoncé à ces fonctions et Ego Perron qui va les assurer maintenant. Un débat s’est donc ensuivi, assez participé, car la question est brûlante dans les unionistes qui étaient présents. Remarquables, entre autres, les interventions d’Aurelio Marguerettaz, ayant rappelé que les "figures les plus importantes” de la nouvelle "majorité”, "ont toujours fait partie du Gouvernement. Maintenant, ils disent qu’on a tout fait mal, mais ils étaient assis à mon côté, et au côté du Président Rollandin. Des deux, l’une: où ils sont fous, où ils sont faux, faux, faux”.
Pour sa part, le Syndic de Quart Barocco a invité tous les présent à rappeler "qu’encore aujourd’hui nous sommes la force de majorité relative. Prenons en conscience. La responsabilité des syndics est sur le territoire. On fera des stratégies, mais cela ne découle que d’un mot: travailler. Les syndics, comme tous les administrateurs, les adjoints, les présidents des Consortiums, des associations… ont une force de frappe. Il faut l’organiser, l’employer, être toujours plus présents sur le territoire. Faisons-la peser et cherchons, au moins nous, d’être cohérents”.
La soirée s’est donc close par une série de réflexions-invitations du Président Pastoret. "Tout commence de ce qu’on fera dès demain. - a-t-il dit - Le travail des élus sera suivi et nous les aiderons avec un sens de collaboration et de réciprocité. Il reviendra à chacun de nous de les soutenir, à tout niveau, dans leurs actions”.
"Mais nous n’avons pas seulement besoin de parler entre nous. - a-t-il terminé - Nous aurons la nécessité de le faire avec toute la Communauté, avec un sens de proximité qui est celui de l’Union Valdôtaine. Nous avons les arguments et le sérieux pour le faire. Notre activité doit se répercuter en dehors des Sections aussi et surtout avec ceux qui ne sont pas nos adhérents. Tout ça sans oublier notre identité, notre sens d’appartenance et le patrimoine dont nous sommes porteurs et qui est partagé par les valdôtains”.