Vie de l'Union2 Décembre 2019 - 11:33
Chers Congressiste, Cher amis,
Nous voilà finalement en famille, après le débat avec nos amis autonomistes de ce matin, qui nous a fait cadeau de suggestions de grand intérêt à retenir, pour parler de nous et de notre maison commune, notre Union Valdôtaine. Le Congrès annuel, est le moment du bilan de l’activité de l’année qui s’écoule, mais surtout le moment le plus important de confrontation et de programmation pour la nouvelle année et l’avenir. C’est le moment le plus important de confrontation et d’écoute des Unionistes et des sections, bien que tout au long de l’année, au conseil fédéral, comme dans les rencontres périodiques avec les présidents, la voie des sections peut être toujours portée à l’attention des organes dirigeants, le Congrès a le rôle, vital pour un mouvement, de tracer la bonne route, de tracer la ligne politique de l’Union Valdôtaine. Pour être précis, à vraie dire, conformément à nos statuts, le congrès annuel devrait être seulement un congrès thématique… mais vous me pardonnerez, j’espère, ce petit changement d’habitude, que je retiens nécessaire, voir même vital pour notre futur immédiat et donc vous me donnerez la possibilité de parler un peu avec vous de politique et d’actualité, sans déranger trop nos statuts.
Je vous l’avoue dès maintenant que pour quelque temps j’ai pensé, de concert avec mes plus précieux collaborateurs, mes deux vice-présidents et le trésorier, que ceci, aujourd’hui aurait été un Congrès extraordinaire, c’est à dire un congrès pour élire un nouveau président… mais on a finalement fait des choix différents, on a fait le choix le moins conciliant pour nous, mais le choix qu’on a estimé être le mieux en ce moment pour l’Union Valdôtaine.
Il y a 14 mois je me suis présenté à vous, plein de doutes et d’appréhension pour la tache lourde et de grande responsabilité que je m’apprêtais à aborder. J’étais conscient de prendre le gouvernail d’un bateau avec une grande histoire, un bateau précieux et de grand prestige. Notre bateau, franchement ne naviguait déjà pas dans des eaux trop calmes, mais jamais j’aurais pu imaginer la tempête qui m’attendait, tout juste après avoir mis la proue du navire hors du port. Simplement la tempête parfaite. Une bonne partie des bons propos lancés dans notre congrès, dans lequel j’avais envisagé un parcours pour redonner crédibilité à notre Mouvement, pour redonner confiance dans l’Union Valdôtaine, se sont écrasé contre un mur un matin de janvier. Les semaines à suivre ont été très difficiles, entendre qu’il y avait quelqu’un de la soi-disant ndrangheta qui voulais « prendre », littéralement l’Union Valdôtaine, entendre le nom de notre Mouvement accompagné maladroitement au malaffare a été très difficile à supporter et, à chaque occasion, c’était un nouveau coup de poignard, en particulier quand quelques mois plus tard d’autres faits divers ont bouleversé notre année difficile.
Malheureusement c’est nous tous, les adhérents, les sympathisants qui nous avons dû, et hélas nous devons encore, subir le pire des traitements, constamment maladroitement approchés à ces passages d'actualité, qui ont sans doute impliqué la responsabilité personnelle de quelque élu, voire même illustres, du Mouvement, mais qui n'a rien à voir avec la vie et avec l'histoire de l'Union Valdôtaine. Beaucoup de gens ont traversé 70 ans d'histoire, beaucoup ont également utilisé le Mouvement, en particulier dans ses moments de plus grande splendeur politique, pour son propre usage, quelqu'un a fait des erreurs, pour lesquelles il y aura les lieux appropriés pour se défendre et où éventuellement prouver son innocence, comme on l'espère. Mais tout cela n’a rien à voir avec nous et avec l’Union Valdôtaine ! C’est très simple, mais aussi très facile à utiliser comme le plus misérable des attaques de la plus basse politique.
Bien sûr, il fait plus de bruit un arbre qui tombe qu'une forêt qui grandit.
Après ces passages, je me suis convaincu que, plus que jamais, un véritable nouvel élan identitaire est désormais nécessaire dans notre Mouvement. Nous avons consolidé l’habitude d’embarquer sur notre navire n’importe quoi et n’importe qui, avec n’importe quelle histoire politique passée, seulement avec le misérable but de recueillir quelque voix de plus, peut-être même pas dans l’intérêt de la cause unioniste… mais seulement de quelqu’un ! Et bien… avec ces attitudes nous sommes arrivé au point où le navire est presque coulé … au fond de la mer! Nous avons la nécessité absolue d’être rigoureux dans le choix de nos candidats, à tout niveau, l’identité politique et culturelle doivent venir au premier rang, ou mieux doivent être le seul point à analyser, en dépit de la capacité personnelle présumée de « porter des voix ». On a eu de nombreux exemples, dans les années, mais ils ne sembleraient pas nous avoir appris le nécessaire pour ne plus tomber dans la faute.
L’élan identitaire ne peut que se faire avec la crédibilité de la politique de notre Mouvement, la crédibilité de la politique ne peut que se faire avec la cohérence des actions, la cohérence des actions demande une politique droite et sans compromis. Nous avons eu la chance et l’honneur de gouverner notre région pendant des décennies, et nous avons pu assurer des niveaux très haut de services, d’investissement dans tous les domaines, qui ont rehaussé l’éclat de notre région au niveau national et international et surtout, nous avons pu assurer l’épanouissement de notre spécialité statutaire et notre autonomie comme personne n’aurait pu faire !
Mais il faut être honnête, il faut être objectif… ces nombreuses années de gouvernement n’ont pas de la même façon bien fait à notre identité de Mouvement. Je viens de parler de politique droite et sans compromis pour envisager un élan identitaire… il est bien connu le fait que c’est difficile, voire même impossible, de gouverner sans compromis. Alors on doit comprendre jusqu’à où on peut sacrifier l’aspect identitaire en faveur du bon gouvernement, ou plutôt, quand le bon gouvernement ne s’avère plus possible, sauver, au moins, l’identité.
On doit espérer que les bœufs ne soient pas tous déjà sortis de notre étable….parce que notre identité est aujourd’hui presque à reconstruire complètement et des erreurs ne sont plus admissibles, peine l’échouement de notre parcours de remonté, déjà compliquée. Des passages nouveaux nous sont demandés, il nous faut finalement remettre la fierté de notre identité avant toute autre chose, avant tout compromis politique ou administratif.
Lors de mon élection à Président du Mouvement, il y avait un point qui était central dans ma motion, le rapprochement des mouvements de l’aire autonomiste. On a travaillé pendant une année entière avec cet objectif, avec des hauts et des bas, des accélérations et des moments de stase. Le premier pas formel le 16 novembre 2018, avec un engagement des cinq forces autonomistes pour faire un parcours partagé de fédération des mouvements. Les mois sont passés sans jamais arriver à un point, parce que tous les quinze jours il y avait une prise de position différente par rapport au parcours à aborder. Fédération, fusion, nouveau sujet politique etc… le résultat obtenu a été une grande confusion.
Nous avons à chaque occasion réaffirmé le fait que notre Mouvement ne pouvait pas être mis en discussion, pour des raisons d’histoire, pour des raisons de numéros, même pour des banales raisons d’opportunité politique … mais surtout, bien plus simplement, pour des raisons de bon sens ! Je ne veux pas retourner aux motivations, que je peux même très bien comprendre, pour lesquelles la plus grande partie des adhérents des mouvements née de côtes de l’Union Valdôtaine a quitté notre Mouvement, mais presque tous, quand ils sont partis, ils ont dit la même phrase : Je m’en vais… mais je reste unioniste ! ah… voyez, c’est peut-être une phrase qui paraît banale… mais il ne l’est pas du tout.
C’est la démonstration la plus naturelle et génuine du fait que l’être unioniste n’est pas simplement l’appartenir à un Mouvement, c’est plutôt une façon de vivre la politique, voire même une façon d’être Valdôtain. Si nous voulons, ajoutons aussi les paroles qu’on a entendu ce matin… finalement vraiment quelqu’un avec du bon sens pourrait penser que, d’un jour à l’autre on pourrait mettre de côté ce patrimoine immense, seulement pour faciliter la route à quelqu’un ?
Je reste tout de même sincèrement convaincu que les parcours des autonomistes ne peuvent pas être divergeant, si l’on ne veut pas ouvrir les portes au mouvements populistes et surtout pas aux mouvements et partis nationaux de droite, que, toujours plus s’approchent à des sympathies néo-fascistes.
Mais pour faire ce type de parcours il faut avoir clair le but et les moyens. Dans ces derniers temps la constitution d’un nouveau sujet politique, qui devrait naître de la fusion de Alpe et UVP est apparu. En cohérence avec le parcours de simplification de l’aire autonomiste envisagé, le fait de réduire le numéro des mouvements présents sur l’échiquier politique valdôtain est un point d’intérêt à retenir, qui va dans la juste direction.
Cela dit, je continue à rester de mon opinion, c’est à dire qu’un parcours de réel renouvellement et de refondation du monde autonomiste ne peut que partir des bases, et non pas de la fusion des groupes des élus. Comme j’ai eu occasion de dire il y a quelque jour, nous avons besoin d’un renouvellement des méthodes, des personnes et des contenus… mais pas du conteneur.
Dans ce sillon j’estime que le travail de l’Union Valdôtaine devrait se pencher dans le futur proche, ou plutôt mieux dans l’immédiat : envisager des méthodes de participation des inscrits et des sympathisants dans le débat politique, sur les thèmes, sur les contenus qui touchent les intérêts et les problèmes de chaque Valdôtain. Avec un système de participation de ce type, vraiment on peut penser de rapprocher les valdôtains à la politique et comme conséquence naturelle à l’Union Valdôtaine… il faut le faire tout de suite.
Je pense, et l’idée est complètement partagé par le Comité Fédéral, qu’un parcours de renouvellement des méthodes peut partir dès tout de suite, on peut essayer de faire un grand effort d’ici les élections municipales, pour ouvrir des débats sur les grands thèmes d’intérêt, en passant par une modification de nos statuts qui permette une organisation, du Mouvement même, autour de l’objectif de la participation active. C’est un défi challengeur, mais gagnant !
Un objectif à aboutir aussi dans l’immédiat, qui a été maintes fois entamé pendant toute l’année, mais jamais résolu est le problème de la communication dans l’Union Valdôtaine. Communication interne entre organes et sections, mais également envers le monde externe à notre Mouvement. Un plan de la communication est à l’étude et sera bientôt mis en route, cela évidemment avec des interventions proportionnées à nos disponibilités économiques assez réduite. Je croix que nous regrettons tous Le Peuple, mais hélas c’est utopique de penser à un retour à ces moments, mais quelque chose, tous ensembles, on peut le faire !
Je m’excuse pour mes lacunes et mes défauts, j’ai fait de mon mieux mais j’aurais du surement faire d’avantage dans cette année. En cette occasion permettez-moi seulement de remercier vous tous pour votre engagement pour notre Mouvement, les présidents de sections, les déléguées etc, mais surtout mes deux vices, le trésorier et les membres du Comité qui ont travaillé avec passion et dévouement pendant toute l’année. Je remercie aussi Lea, Giulio et encore Julienne pour la précieuse collaboration. J’avoue d’avoir passé une des années les plus difficiles et exigeantes de ma vie, mais je suis toujours plus fier d’être Unioniste et surtout d’être votre Président.
Merci !
VIVE l’Union Valdotaine et VIVE la Vallée d’Aoste
MouvementVie de l'Union
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Chers Congressiste, Cher amis,
Nous voilà finalement en famille, après le débat avec nos amis autonomistes de ce matin, qui nous a fait cadeau de suggestions de grand intérêt à retenir, pour parler de nous et de notre maison commune, notre Union Valdôtaine. Le Congrès annuel, est le moment du bilan de l’activité de l’année qui s’écoule, mais surtout le moment le plus important de confrontation et de programmation pour la nouvelle année et l’avenir. C’est le moment le plus important de confrontation et d’écoute des Unionistes et des sections, bien que tout au long de l’année, au conseil fédéral, comme dans les rencontres périodiques avec les présidents, la voie des sections peut être toujours portée à l’attention des organes dirigeants, le Congrès a le rôle, vital pour un mouvement, de tracer la bonne route, de tracer la ligne politique de l’Union Valdôtaine. Pour être précis, à vraie dire, conformément à nos statuts, le congrès annuel devrait être seulement un congrès thématique… mais vous me pardonnerez, j’espère, ce petit changement d’habitude, que je retiens nécessaire, voir même vital pour notre futur immédiat et donc vous me donnerez la possibilité de parler un peu avec vous de politique et d’actualité, sans déranger trop nos statuts.
Je vous l’avoue dès maintenant que pour quelque temps j’ai pensé, de concert avec mes plus précieux collaborateurs, mes deux vice-présidents et le trésorier, que ceci, aujourd’hui aurait été un Congrès extraordinaire, c’est à dire un congrès pour élire un nouveau président… mais on a finalement fait des choix différents, on a fait le choix le moins conciliant pour nous, mais le choix qu’on a estimé être le mieux en ce moment pour l’Union Valdôtaine.
Il y a 14 mois je me suis présenté à vous, plein de doutes et d’appréhension pour la tache lourde et de grande responsabilité que je m’apprêtais à aborder. J’étais conscient de prendre le gouvernail d’un bateau avec une grande histoire, un bateau précieux et de grand prestige. Notre bateau, franchement ne naviguait déjà pas dans des eaux trop calmes, mais jamais j’aurais pu imaginer la tempête qui m’attendait, tout juste après avoir mis la proue du navire hors du port. Simplement la tempête parfaite. Une bonne partie des bons propos lancés dans notre congrès, dans lequel j’avais envisagé un parcours pour redonner crédibilité à notre Mouvement, pour redonner confiance dans l’Union Valdôtaine, se sont écrasé contre un mur un matin de janvier. Les semaines à suivre ont été très difficiles, entendre qu’il y avait quelqu’un de la soi-disant ndrangheta qui voulais « prendre », littéralement l’Union Valdôtaine, entendre le nom de notre Mouvement accompagné maladroitement au malaffare a été très difficile à supporter et, à chaque occasion, c’était un nouveau coup de poignard, en particulier quand quelques mois plus tard d’autres faits divers ont bouleversé notre année difficile.
Malheureusement c’est nous tous, les adhérents, les sympathisants qui nous avons dû, et hélas nous devons encore, subir le pire des traitements, constamment maladroitement approchés à ces passages d'actualité, qui ont sans doute impliqué la responsabilité personnelle de quelque élu, voire même illustres, du Mouvement, mais qui n'a rien à voir avec la vie et avec l'histoire de l'Union Valdôtaine. Beaucoup de gens ont traversé 70 ans d'histoire, beaucoup ont également utilisé le Mouvement, en particulier dans ses moments de plus grande splendeur politique, pour son propre usage, quelqu'un a fait des erreurs, pour lesquelles il y aura les lieux appropriés pour se défendre et où éventuellement prouver son innocence, comme on l'espère. Mais tout cela n’a rien à voir avec nous et avec l’Union Valdôtaine ! C’est très simple, mais aussi très facile à utiliser comme le plus misérable des attaques de la plus basse politique.
Bien sûr, il fait plus de bruit un arbre qui tombe qu'une forêt qui grandit.
Après ces passages, je me suis convaincu que, plus que jamais, un véritable nouvel élan identitaire est désormais nécessaire dans notre Mouvement. Nous avons consolidé l’habitude d’embarquer sur notre navire n’importe quoi et n’importe qui, avec n’importe quelle histoire politique passée, seulement avec le misérable but de recueillir quelque voix de plus, peut-être même pas dans l’intérêt de la cause unioniste… mais seulement de quelqu’un ! Et bien… avec ces attitudes nous sommes arrivé au point où le navire est presque coulé … au fond de la mer! Nous avons la nécessité absolue d’être rigoureux dans le choix de nos candidats, à tout niveau, l’identité politique et culturelle doivent venir au premier rang, ou mieux doivent être le seul point à analyser, en dépit de la capacité personnelle présumée de « porter des voix ». On a eu de nombreux exemples, dans les années, mais ils ne sembleraient pas nous avoir appris le nécessaire pour ne plus tomber dans la faute.
L’élan identitaire ne peut que se faire avec la crédibilité de la politique de notre Mouvement, la crédibilité de la politique ne peut que se faire avec la cohérence des actions, la cohérence des actions demande une politique droite et sans compromis. Nous avons eu la chance et l’honneur de gouverner notre région pendant des décennies, et nous avons pu assurer des niveaux très haut de services, d’investissement dans tous les domaines, qui ont rehaussé l’éclat de notre région au niveau national et international et surtout, nous avons pu assurer l’épanouissement de notre spécialité statutaire et notre autonomie comme personne n’aurait pu faire !
Mais il faut être honnête, il faut être objectif… ces nombreuses années de gouvernement n’ont pas de la même façon bien fait à notre identité de Mouvement. Je viens de parler de politique droite et sans compromis pour envisager un élan identitaire… il est bien connu le fait que c’est difficile, voire même impossible, de gouverner sans compromis. Alors on doit comprendre jusqu’à où on peut sacrifier l’aspect identitaire en faveur du bon gouvernement, ou plutôt, quand le bon gouvernement ne s’avère plus possible, sauver, au moins, l’identité.
On doit espérer que les bœufs ne soient pas tous déjà sortis de notre étable….parce que notre identité est aujourd’hui presque à reconstruire complètement et des erreurs ne sont plus admissibles, peine l’échouement de notre parcours de remonté, déjà compliquée. Des passages nouveaux nous sont demandés, il nous faut finalement remettre la fierté de notre identité avant toute autre chose, avant tout compromis politique ou administratif.
Lors de mon élection à Président du Mouvement, il y avait un point qui était central dans ma motion, le rapprochement des mouvements de l’aire autonomiste. On a travaillé pendant une année entière avec cet objectif, avec des hauts et des bas, des accélérations et des moments de stase. Le premier pas formel le 16 novembre 2018, avec un engagement des cinq forces autonomistes pour faire un parcours partagé de fédération des mouvements. Les mois sont passés sans jamais arriver à un point, parce que tous les quinze jours il y avait une prise de position différente par rapport au parcours à aborder. Fédération, fusion, nouveau sujet politique etc… le résultat obtenu a été une grande confusion.
Nous avons à chaque occasion réaffirmé le fait que notre Mouvement ne pouvait pas être mis en discussion, pour des raisons d’histoire, pour des raisons de numéros, même pour des banales raisons d’opportunité politique … mais surtout, bien plus simplement, pour des raisons de bon sens ! Je ne veux pas retourner aux motivations, que je peux même très bien comprendre, pour lesquelles la plus grande partie des adhérents des mouvements née de côtes de l’Union Valdôtaine a quitté notre Mouvement, mais presque tous, quand ils sont partis, ils ont dit la même phrase : Je m’en vais… mais je reste unioniste ! ah… voyez, c’est peut-être une phrase qui paraît banale… mais il ne l’est pas du tout.
C’est la démonstration la plus naturelle et génuine du fait que l’être unioniste n’est pas simplement l’appartenir à un Mouvement, c’est plutôt une façon de vivre la politique, voire même une façon d’être Valdôtain. Si nous voulons, ajoutons aussi les paroles qu’on a entendu ce matin… finalement vraiment quelqu’un avec du bon sens pourrait penser que, d’un jour à l’autre on pourrait mettre de côté ce patrimoine immense, seulement pour faciliter la route à quelqu’un ?
Je reste tout de même sincèrement convaincu que les parcours des autonomistes ne peuvent pas être divergeant, si l’on ne veut pas ouvrir les portes au mouvements populistes et surtout pas aux mouvements et partis nationaux de droite, que, toujours plus s’approchent à des sympathies néo-fascistes.
Mais pour faire ce type de parcours il faut avoir clair le but et les moyens. Dans ces derniers temps la constitution d’un nouveau sujet politique, qui devrait naître de la fusion de Alpe et UVP est apparu. En cohérence avec le parcours de simplification de l’aire autonomiste envisagé, le fait de réduire le numéro des mouvements présents sur l’échiquier politique valdôtain est un point d’intérêt à retenir, qui va dans la juste direction.
Cela dit, je continue à rester de mon opinion, c’est à dire qu’un parcours de réel renouvellement et de refondation du monde autonomiste ne peut que partir des bases, et non pas de la fusion des groupes des élus. Comme j’ai eu occasion de dire il y a quelque jour, nous avons besoin d’un renouvellement des méthodes, des personnes et des contenus… mais pas du conteneur.
Dans ce sillon j’estime que le travail de l’Union Valdôtaine devrait se pencher dans le futur proche, ou plutôt mieux dans l’immédiat : envisager des méthodes de participation des inscrits et des sympathisants dans le débat politique, sur les thèmes, sur les contenus qui touchent les intérêts et les problèmes de chaque Valdôtain. Avec un système de participation de ce type, vraiment on peut penser de rapprocher les valdôtains à la politique et comme conséquence naturelle à l’Union Valdôtaine… il faut le faire tout de suite.
Je pense, et l’idée est complètement partagé par le Comité Fédéral, qu’un parcours de renouvellement des méthodes peut partir dès tout de suite, on peut essayer de faire un grand effort d’ici les élections municipales, pour ouvrir des débats sur les grands thèmes d’intérêt, en passant par une modification de nos statuts qui permette une organisation, du Mouvement même, autour de l’objectif de la participation active. C’est un défi challengeur, mais gagnant !
Un objectif à aboutir aussi dans l’immédiat, qui a été maintes fois entamé pendant toute l’année, mais jamais résolu est le problème de la communication dans l’Union Valdôtaine. Communication interne entre organes et sections, mais également envers le monde externe à notre Mouvement. Un plan de la communication est à l’étude et sera bientôt mis en route, cela évidemment avec des interventions proportionnées à nos disponibilités économiques assez réduite. Je croix que nous regrettons tous Le Peuple, mais hélas c’est utopique de penser à un retour à ces moments, mais quelque chose, tous ensembles, on peut le faire !
Je m’excuse pour mes lacunes et mes défauts, j’ai fait de mon mieux mais j’aurais du surement faire d’avantage dans cette année. En cette occasion permettez-moi seulement de remercier vous tous pour votre engagement pour notre Mouvement, les présidents de sections, les déléguées etc, mais surtout mes deux vices, le trésorier et les membres du Comité qui ont travaillé avec passion et dévouement pendant toute l’année. Je remercie aussi Lea, Giulio et encore Julienne pour la précieuse collaboration. J’avoue d’avoir passé une des années les plus difficiles et exigeantes de ma vie, mais je suis toujours plus fier d’être Unioniste et surtout d’être votre Président.
Merci !
VIVE l’Union Valdotaine et VIVE la Vallée d’Aoste