Le Congrès national de l’UV réuni à Saint-Vincent les 22 et 23 novembre 2008
REAFFIRME sa volonté de parvenir à concrétiser, par les voies démocratiques, les principes du fédéralisme global dans la construction d’une Europe fondée sur la souveraineté des peuples et l’auto-gouvernement des Régions ;
REVENDIQUE, dans cette perspective, son rôle central dans le débat politique valdôtain, en tant que porteur de l’idée autonomiste et fédéraliste de l’abbé Trèves, d’Emile Chanoux et de tous ceux qui ont oeuvré et oeuvrent pour la cause valdôtaine ;
RAPPELLE que sa raison d’être réside dans l’épanouissement des spécificités du peuple valdôtain, dans le cadre d’un monde globalisé où les différents peuples revendiquent, à juste titre, la reconnaissance de leur propre identité sur un plan d’égalité et de justice sociale ;
ENGAGE les organes du Mouvement :
« Je voudrais être le Président de tous les Unionistes : j’affronte cette tâche en sachant les difficultés du travail qui m’attend et en ce sens, je vais demander l’engagement de chacun, même de ceux qui n’ont pas voté pour moi, afin que l’on puisse sauvegarder la crédibilité et l’unité de notre Mouvement » : voilà les premiers mots d’Ego Perron, juste après son élection à la charge de Président de l’Union Valdôtaine, lors du 7ème Congrès National, le dimanche 23 novembre dernier, à Saint-Vincent.
Perron, 41 ans, ancien Président du Conseil de la Vallée, a été élu lors de la première votation, à laquelle ont participé 546 délégués sur 575 qui y ont droit, avec 342 voix en sa faveur, contre son adversaire Dino Viérin, ancien Président de la Région (202 voix), et 2 bulletins blancs.
En exposant au public sa motion programmatique, Perron a donc souligné « la volonté, de la part des unionistes, d’unir plutôt que de diviser, de rassembler plutôt que de séparer, d’associer les énergies plutôt que de les utiliser dans des discussions inutiles. Je pense qu’aujourd’hui, plus que jamais, le Mouvement a besoin d’unité, l’unité des Valdôtains mais surtout l’unité des unionistes ».
« Notre Mouvement – a continué Perron – doit continuer à être au centre de l’action politique : nous devons soutenir, jour après jour, l’action du Gouvernement et renforcer les rapports avec nos alliés. A ce propos, notre engagement est de lancer un message clair pour une politique fédéraliste et autonomiste, tant dans notre région qu’au niveau national, en ayant toujours comme référence les principes et les valeurs indiqués dans notre Statut ».
Le premier rendez-vous important pour le président Perron sera sans doute la confrontation avec le Conseil Fédéral, durant laquelle on procédera à l’élection d’un Vice-président et du Comité Fédéral. Le Comité Fédéral, qui représente tout à fait la direction de l’Union Valdôtaine, est composé du Président, des deux Vice-présidents, du trésorier et de cinq membres. Le trésorier et l’un des deux Vice-présidents seront nommés par le Président, alors que les cinq membres et l’autre vice-président sont élus par le Conseil Fédéral.
Lors de son intervention au sein du Congrès, Perron a déjà indiqué le nom de l’un des futurs Vice-présidents: il s’agit de David Follien, 30 ans, qui habite Aoste.
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