Vie de l'Union20 Février 2017 - 11:52
Responsabilité et Développement. Ce sont deux piliers sur lesquels l’Union Valdôtaine a bâti son action politique depuis sa naissance. Et c’est sur ces piliers que la VDA s’est développée et à progressé tout au long de son histoire récente.
L’assomption de responsabilité des Valdôtains et de l’UV a caractérisé leur dans le monde du travail et du social, dans l’assomption de rôles administratifs, gestionnaires et politiques.
Sur le sens de responsabilité et de participation de celles et de ceux qui sont engagés, au quotidien, dans les administrations publiques se régissent notre territoire, nos Communes et l’ensemble des Collectivités locales, qui sont à la base du développement de chaque Communauté et de l’ensemble de notre Pays d’Aoste.
Ces facteurs ont été les éléments fondamentaux de croissance et de développement de la Vallée d’Aoste même dans les moments difficiles.
Pendant des années l’UV a été le guide et le protagoniste majeur de la vie et du développement de la Communauté Valdôtaine en contribuant, par ses élus, à différents niveaux dans les différentes assises, à bâtir et à développer un modèle de vie qui n’a pas eu des égaux dans tous les systèmes avoisinants.
Liaisons routières et stations de ski, développement des secteurs de l’hôtellerie et de l’alimentation, soin du territoire, système scolaire de qualité, répandu sur le territoire, Université et Conservatoire musical, modèle de welfare (santé, aides aux personnes âgées, soutien aux foyers faibles, assistance précoce à l’enfance), infrastructures de qualité, développement de l’agriculture, réseau de transports, réalisations de bâtiments agricoles dans les alpages et dans la plaine, réorganisation des administrations publiques, soutiens aux entreprises, à l’artisanat, à la culture. Accès privilégié au crédit et aux emprunts, politique des logements, soutient économiques pour les achats et la modernisation des habitations primaires, etc. etc.
Tout cela a été fait en utilisant des ressources directes que qui nous sont revenues après des dizaines d’années de négociations et de luttes avec l’Etat merci à l’UV.
C’est avec les ressources directes des budgets régionaux qu’on a toujours payé les enseignants, parmi lesquels il y a nos amis, nos parents, nos fils.
Ce n’a pas été l’Etat qui a pourvu à ça. Mais la VDA avec ses ressources.
De même nous pouvons en dire du secteur de la santé qui totalement à la charge de la Vallée d’Aoste. Et cela vaut aussi pour l’assistance aux personnes âgées.
Les Communes de la Vallée d’Aoste disposent d’une certitude financière assurée par les lois et les dispositions que l’Union Valdôtaine a voulues.
Il ne faudrait pas oublier que cela a été fait en conséquence d’une richesse et de disponibilités économiques qui ne sont pas tombées du ciel mais qui ont été produites, mises ensembles et rendues disponibles à notre Communauté par le travail continuel et par les luttes progressives que notre Région conduite par l’UV a mené avec un Etat qui a toujours eu du mal à reconnaitre le bien fondé de nos exigences, se régissant sur les principes Autonomistes que le Statut Spécial nous reconnaissait.
Un Statut Spécial que nous avons tous le devoir de défendre par la conservation de nos langues, de notre culture, de notre appartenance à une Communauté spéciale, qui a su bâtir son futur par des sacrifices et par une passion participative émouvante au développement de la Vallée d’Aoste.
Les contraintes économiques qui ont suivi la terrible crise de 2008 nous ont fait vivre des années dures, le manque d’argent a porté des réductions drastiques un peu partout. Le système des contributions et des aides a été complètement revu. Les emplois dans les secteurs publics ont eu une forte contraction. Les investissements, soit dans les grandes initiatives, soit dans celles moyennes, se sont faits plus rares.
C’est une histoire que tout le monde connait. Pendant tout le temps, dans ces grandes difficultés, il y a cependant fallu que quelqu’un se charge de la responsabilité de gouverner ce système.
Et, comme l’avait fait, dans le bien, lorsque les choses marchaient aux mieux, l’Union Valdôtaine s’est assumée cette responsabilité, aussi dans les difficultés, sur la base du mandat que les électeurs lui avaient confié.
Dans ce Congrès nous avons donc voulu essayer de remettre à l’attention deux thèmes fondamentaux pour l’avenir de notre Pays d’Aoste : la responsabilité et le développement.
La responsabilité d’abord qui se décline dans les aptitudes que chacun de nous exprime et partage dans la famille, dans la société, dans le monde du travail, dans la formation et dans les études et qui est le fil conducteur de toute activité sociale et politique.
Sur le sens de responsabilité reposent l’honnêteté des comportements, le maintien de la parole, la fidélité aux engagements.
Exercer le sens de responsabilité signifie fournir des exemples positifs et avoir le courage de ne pas se soustraire aux difficultés en assumant la responsabilité de faire des choix même s’ils peuvent être parfois difficiles.
Parler de responsabilité pour nous de l’UV signifie rappeler le travail et l’engagement de nos femmes et de nos hommes à l’intérieur des institutions régionales, des Communes, grandes ou petites, dans les associations, dans les consortiums, dans le bénévolat.
Et enfin lorsque nous parlons de responsabilité nous voulons rappeler les engagements, le travail, les difficultés et les souffrances aussi des Unionistes qui tout au long de ces 72 ans de vie de notre Mouvement se sont mis au service de la Vallée d’Aoste et du Peuple Valdôtain.
Et c’est à partir de la. De notre sens de responsabilité qu’on a essayé de tenir ensemble cette législature par des accords et des alliances.
Ce Congrès nous demande de faire état de l’actualité politique. Mais il nous pose aussi des questions.
Si nous regardons la Vallée d’Aoste, si nous regardons notre Peuple Valdôtain, si nous avons encore un peu d’amour pour ce Pays d’Aoste, si nous pensons que notre Mouvement avec ses 72 ans de vie mérite de vivre encore dans le cœur des Unionistes et avec le respect des Valdôtains nous devons nous demander qui nous voulons être et où nous voulons aller.
Nous devons choisir si nous voulons nous mesurer sur le plan de la bagarre ou sur les contenus.
Nous devons décider si nous voulons continuer, comme le font d’autres, à cultiver des sentiments de vengeances ou si nous voulons nous occuper de notre Communauté Valdôtaine.
Certes, il est évident que nous ne pouvons pas imaginer que tout puisse continuer comme à présent face à une déconfiture progressive de la politique lorsque la représentativité des forces politique nous porte à avoir, à l’intérieur du Conseil de la Vallée, des élus qui ne représentent que leur personne.
Mais paradoxalement le moment est favorable pour atteindre des résultats encourageants.
Après plus de 8 ans sous le signe d’une crise sans relâche, le Gouvernement régional a approuvé un budget de prévision pour les années 2017-2019 dans lequel, la recherche et l’assignation de ressources visant au développement ont été un choix courageux, qui représente la synthèse d’un travail constant et minutieux.
Pendant ces années l’Union Valdôtaine et ses élus ont pris sur leurs épaules la responsabilité de gouverner le Pays d’ Aoste dans de moments difficiles.
Pour la première fois par rapport au passé, il y a eu une inversion positive de tendance. Maintenant l’engagement est celui de déployer les effets positifs de ce budget et d’en faire profiter son premier destinataire: le territoire, qui représente le sujet le plus indiqué à développer ses potentialités fructueuses, à partir des activités économiques, des produits matériels ainsi que ceux immatériels.
Le développement sera donc le mot clé pour conduire les activités et les engagements pour le futur.
L’Union Valdôtaine, après avoir entrepris le chemin du changement d’orientation est appelée à jeter les bases pour remettre sur les rails du développement le futur de la Vallée d’Aoste.
Et nous devons le faire en prenant acte que la rupture des équilibres issus de la seconde guerre mondiale, les conflits permanents dans la planète, l’instabilité politique dans le bassin de la Méditerranée et les profonds clivages socio-économiques qui en découlent touchent lourdement l’Europe et l’Italie.
La Vallée d’Aoste aussi est touchée par ces facteurs et par les conséquences d’exodes importants qui demandent de se rapporter avec des gens et des cultures nouvelles.
C’est un contexte avec lequel on est obligés de se confronter. La présence de migrants dans notre Communauté est actuellement à la une. Mais n’ignorons pas que nous avons eu la vague des gens venant du Maroc avant, d’Albanie par la suite et par les pays de l’est et de Roumanie et de Chinois.
Désormais notre Pays d’Aoste est devenu un creuset à l’intérieur duquel se trouvent et se mêlent des milliers d’individus d’origine différente.
Cela nous oblige à nous confronter sur ces thèmes et à nous interroger sur notre capacité de maintenir une conscience communautaire fondée sur un particularisme culturel et linguistique qui sont les fondements du régime politique et administratif garanti par le Statut spécial d’autonomie.
Maintenir, transmettre et renforcer notre particularisme est la seule manière de ne pas nous faire engloutir par la transformation globale qui est en acte dans le monde.
Sur le plan culturel, économique et occupationnel les structures des institutions et des entreprises deviennent, de plus en plus, flexibles et décentralisées.
Le développement des réseaux sociaux et d’internet, la robotisation de l’industrie et des fonctions, ont rapidement modifié la physionomie du marché du travail et de l’économie mondiale, en reléguant vers le bas le modèle qu’on a connu jusqu’à présent.
La mondialisation a déstabilisé les équilibres mondiaux, en favorisant l’entrée sur scène de nouveaux protagonistes et, en fait, les Etats Unis et l’Europe, à l’heure actuelle, ne représentent plus les uniques sujets de référence de l’économie mondiale.
Notre modèle de vie est lourdement sollicité. Le rapport entre les marchandises et leurs productions sur grande échelle se basent sur des facteurs largement défavorables pour nos réalités.
Ce type de développement aplatit le tout. Les réalités qui n’arrivent pas à dépasser la globalisation sont destinées à une perte de vitesse et à une homologation rapide.
Les modèles économiques, productifs et sociaux qui se sont soustraits à cette logique ont par contre repris progressivement de l’haleine. Ils ont pu et su le faire en privilégiant le territoire, ses produits, ses ressources, ses cultures, ses intelligences, ses organisations sociales.
Au moment ou le monde essaie de retrouver une identité pouvant lui permettre de ne pas se perdre, la Vallée d’Aoste et les Valdôtains peuvent encore compter sur des racines solides, ancrées à des traditions vivantes et à un environnement de qualité. C’est à partir da là que l’on doit orienter le travail et forger les outils pour le développement. La naissance continuelle et progressive d’activités et d’initiatives filles du territoire nous montre bien que c’est dans le cachet de notre territoire une clé importante du développement.
L’innovation représente le moteur de la nouvelle économie globale. Elle fait émerger de nouveaux métiers, tandis que ceux liés aux « vieux » modèles de production souffrent et ils voient se réduire leurs marges occupationnelles.
Il est donc indispensable la combinaison entre ces deux « forces ». Même les modèles plus datés présentent encore des opportunités, cependant sont indispensables des compétences spécifiques qui passent par un système de formation toujours plus actualisé.
La formation et l’affirmation d’un modèle scolaire performant sont indispensables. Dans le domaine de l’éducation, tout récemment des choix importants ont été accomplis, dont on touchera rapidement les effets positifs. L’Union Valdôtaine considère l’école un atout important pour permettre aux jeunes générations d’être protagonistes des défis de l’innovation pour s’insérer de façon compétitive dans un marché du travail qui sera toujours plus cosmopolite.
Dans ces années difficiles des grandes énergies ont été investies sur le plan politique et administratif pour essayer de tenir les engagements et pour assurer la gouvernabilité indispensable pour se mesurer avec ces problématiques.
Le Mouvement, dans son ensemble à été engagé au soutien de cela. Or, l’Union Valdôtaine a tout fait pour assurer la vie de cette législature. Nous aurions préféré aller aux élections, sans aucun problème. Mais cela n’a pas été possible.
Il nous reste alors de revenir au territoire et de partir da là afin de conduire des actions d’information et de travail avec tout l’ensemble des administrateurs et de citoyens qui sont au service des collectivités locales et de leurs concitoyens.
L’Union Valdôtaine assure, de par ses élus, femmes et ses hommes, l’administration et la gouvernabilité de presque tout le territoire du Val d’ Aoste. Ces présences positives, avec les élus sur le plan régional qui sont resté fidèles et engagés avec l’Union Valdôtaine, représentent l’essence essentielle pour le développement de la Vallée d’Aoste du demain.
C’est à eux que nous devons faire référence pour repartir et pour travailler à une politique de service et de présence.
L’Autonomie et notre Statut Spécial sont les facteurs sur lesquels appuyer le demain de notre Vallée. Les changements en acte nous obligent à réfléchir sur notre modèle d’organisation et nous invitent à reprendre et à valoriser les traits fondants de notre réalité spéciale Valdôtaine.
Si nous sommes à même de conserver et cultiver les différences qui sont à la base de notre particularisme tout le monde s’apercevra de notre diversité. Si nous devenons égaux aux autres notre futur ne pourra qu’être l’anonymat.
Tout au long des derniers 70 ans, l’Union Valdôtaine s’est battue pour le bien fondé de son Autonomie et des prérogatives d’autogouvernement, selon les compétences découlant du Statut Spécial.
Maintenant des profondes mutations ont largement sollicité notre modèle de vie. Il faut que nous soyons à même de l’actualiser.
Pour ce faire une ample collaboration des forces politiques serait nécessaire. Si nous voulons que notre Pays vive nous devons essayer d’apaiser l’état de conflit permanent qui s’est installé dans notre Communauté.
Nous le souhaitons vivement.
L’actuel état des choses a come conséquence une perte progressive de vitesse des apparats publics auxquels l’UV avait dédié si tant d’attention et de projets de reforme.
Ce qui est extrêmement grave au moment ou l’essor du futur de la Vallée d’Aoste passe par la modernisation. Les forces politiques ont une énorme responsabilité à cet égard.
Notre modernisation aurait pu commencer par la reforme du Statut Spécial, duquel découlent différents aspects de notre modèle de vie. La récente reforme constitutionnelle l’aurait permis grâce à l’introduction du principe de l’entente qui aurait évité des ingérences unilatérales da la part de l’Etat.
La victoire du NON, a tout stoppé. Et à ça se sont ajouté les dommages dérivant d’une ultérieure radicalisation des différences positions qui, encore une fois, ont fait état d’une classe politique Valdôtaine litigieuse et partagée.
Reviendra encore à l’Union Valdôtaine la responsabilité de créer des opportunités portant nos actions sur le territoire en nous appuyant sur les différentes communautés pour structurer un modèle de société dynamique, active et porteuse des valeurs qui doivent caractériser la VDA.
Nous sommes conscients de nos responsabilités. Nous savons que les Valdôtains, même si nous critiquent, regardent à nous considérant que nous sommes les seuls qui auront, encore une fois le courage de se charger de leurs besoins. Nous ne cherchons pas, dans la gestion de la chose publique, les avantages. Nous nous assumons la responsabilité de faire les choix, même les plus difficiles et compliqués.
L’Union Valdôtaine n’a jamais reculé devant ses obligations. Son passé, son histoire, sa tradition de proximité, ses liens avec le territoire parlent pour elle. Les femmes, les hommes de l’Union Valdôtaine, ses élus à tout niveau, se sont toujours appliqués à fond pour maintenir leurs engagements avec les Valdôtains.
Les gens s’attendent, de la politique, des actions qui prennent en charge leurs besoins et leurs attentes. De quoi la nécessité de conduire une action de proximité avec le territoire et avec les collectivités locales qui représentent le lien fondamental avec les respectives communautés.
La responsabilité d’administrer c’est d’affronter les problèmes et essayer de les résoudre et non pas de les renvoyer ou de les ignorer. Et à chaque fois que cela se produit et les réponses n’arrivent pas au territoire et aux Communes qui en sont responsables, c’est l’ensemble de la population Valdôtaine qui en porte les conséquences.
Dans ces jours sont à la une les migrations des élus d’une formation à l’autre et la naissance de nouvelles agrégations politiques.
C’est une mode italienne qui s’est diffusée aussi en VDA.
La fidélité aux engagements pris est toujours plus faible et les raisons sont multiples, à partir de l’affaiblissement progressif des clivages traditionnels entre droite et gauche et de la dissolution des anciens partis politiques ce qui a considérablement affaibli les principes d’appartenance auxquels se sont souvent substitués des intérêts personnels.
Seuls les partis historiques, tels que l’Union Valdôtaine ont résisté à ce phénomène. Cependant, aussi chez nous, pas tous n’ont été immuns à ces tendances. Nous ne pouvons pas ignorer qu’à l’intérieur de notre Mouvement, nous avons fait confiance à des personnes qui s’étaient promises aux principes fondateurs de l’Union Valdôtaine et qui les ont ensuite abandonnés.
Ces épisodes nous posent la nécessité de porter davantage d’attention à la sélection de notre classe dirigeante.
Dans les mois à venir nous serons définitivement en campagne électorale et nous demanderons encore une fois aux Valdôtains de nous faire confiance.
Mais nous devrons le faire en leur assurant que les femmes et les hommes candidates que nous leur présenterons seront des personnes fiables.
Nous avons vu comment certain, qui avaient signé des engagements d’honneur avec les Mouvement et leur collègues au moment où ils se sont portés candidats, ils ont ensuite abandonné le Mouvement dans lequel ils avaient été élus.
Dans ces temps c’est plutôt à la mode de justifier ce type d’action en disant que la responsabilité de leurs choix reviendrait à d’AUTRES.
C’est une chanson que nous entendons à chaque moment lorsque quelqu’un décide de partir en claquant la porte.
Déplacer les responsabilités de ses propres choix sur les autres est toujours une bonne stratégie.
Peut-être c’est qu’ils n’étaient pas des Unionistes et que leur adhésion à notre Mouvement relevait plutôt plus d’un mariage d’intérêt que de véritable passion pour l’Union Valdôtaine.
Certes, quelqu’un s’est servi de l’UV comme d’un tapis roulant pour réaliser ses ambitions.
C’est vrai qu’à l’heure actuelle il y a une certaine aptitude généralisée à l’infidélité.
D’ailleurs nous avons vu qu’il a ceux qui dans les derniers 4 année sont déjà arrivé à créer et à adhérer à 3 formation politiques différentes.
En ce qui nous concerne nous devons nous engager à faire croitre une classe politique motivée et liée à la Vallée d’Aoste et à ses racines. Une classe politique ancrée aux principes de l’Union Valdôtaine.
Aujourd’hui, l’UV est présente sur le territoire dans nombreuses collectivités locales, dans le bénévolat et dans les associations juvéniles. C’est de la qu’il faut partir pour ressembler les jeunes, les femmes et les hommes qui seront la classe dirigeante du futur.
Depuis des dizaines et des dizaines d’années l’Union Valdôtaine a adopté la méthode des primaires afin que des territoires puisse émerger une classe dirigeante consciente des problèmes et des responsabilités aux quelles faire face.
L’UV considère important de maintenir les primaires, Nous considérons cette procédure encore et toujours valide. Mais il faudra les prévoir ayant à l’esprit le sens d’appartenance et de l’honneur, la fiabilité et la fidélité en essayant de les développer avec un lien plus étroit et directe avec le territoire.
Mais avec une classe dirigeante pour le futur nous avons besoins aussi d’un rapport plus stable et direct avec nos concitoyens en leur fournissant davantage d’information.
La diffusion d’internet et l’affirmation massive des réseaux sociaux ont radicalement changé les rapports humains, les niveaux d’information et de communication. Les administrations publiques investissent de grandes énergies pour mettre à disposition des citoyens, des entreprises, de l’économie et de la culture des réseaux et des services informatiques toujours plus performants.
Mais pas tous et pas toujours profitent de ces opportunités. A ce propos l’Union Valdôtaine a des grandes difficultés à conduire des actions appropriées en ce qui concerne sa capacité de communiquer vers l’extérieur.
Nous avons la nécessité de développer rapidement notre accès à l’information et à nous organiser pour pouvoir transmettre et partager nos opinions et nos actions avec l’extérieur.
C’est quelque chose qu’on ne peut ni renvoyer, ni sous estimer. Voilà pourquoi il est désormais nécessaire de définir une stratégie pour organiser convenablement notre communication, à partir du Comité Fédéral et des Sections.
Nous avons parlé de nos propos. C’est d’ailleurs notre Congrès. Mais nous ne pouvons pas nous passer d’une analyse sur l’actuelle situation politique.
Ca a été dur, pendant ces années de gouverner en essayant de chercher des solutions, d’assurer le maintient du système, de se battre et de négocier, à chaque moment, avec l’Etat, pour assurer le respect ce qui nous revenait de droit.
Cela a été fait continuellement par le Président de la Région avec le Sénateur Lanièce et avec le soutien des Assesseurs et des élus.
Et entre temps qu’est-ce-que se passait au Conseil de la Vallée ? Est-ce-que l’on se souciait de ça ? Non on briguait pour nous chasser à l’opposition.
Ca a été dur de clore des budgets avec des réductions dans l’ordre de centaines et de centaines de millions d’€.
Est-ce-que au Conseil de la Vallée, certains savants de la politique politicienne se préoccupaient de soutenir le bien fondé des requêtes de la VDA à Rome ?
Non. L’important c’était de cultiver le rêve secret d’abattre la majorité et l’UV.
Pour ce faire il fallait chercher à délégitimer avec des agressions continuelles et permanentes contre nous, contre nos élus, contre le Gouvernement que nous conduisions, dans les municipalités et dans d’autres secteurs de la vie publique.
Il fallait faire du bruit pour minimiser ou cacher les résultats. Il fallait que tout passe sous silence portant l’attention sur les bagarres, sur les effets spéciaux des moralisateurs et des migrants de la politique.
La Vallée d’Aoste et les Valdôtains ont assisté, dans un état d’impuissance et de regret, à des faits et à des comportements censurables.
Encore aujourd’hui le débat politique est marqué par les conséquences des agressions farouches, des offenses sur le plan personnel, des tentatives réitérées de discréditation. Le résultat de tout cela porte à une paralysie progressive de la politique et à un désintérêt évident des besoins des Valdôtains.
Les Unionistes. Les vrais Unionistes, aiment de manière profonde leur Pays d’Aoste.
Et alors on peut comprendre leurs douleurs et nos déplaisirs lorsqu’on constate que dans nos institutions les règles de fonctionnement de la démocratie sont ignorées, piétinées, violées.
Nous aimons notre Pays, nous tenons à notre Parlement Valdôtain et jamais, même lorsqu’on nous a chassés à l’opposition nous en avons mis en discussion les fonctions et le rôle institutionnel.
Aujourd’hui chacun de nous se sent offensé et blessé et humilié dans ses sentiments de Valdôtains par cet état de « guérilla » continuelle qui délégitime nos institutions.
On se demande comment et pourquoi l’on ne se rende pas conte de la gravité des abus et des accusations gratuites et parfois lâches, qui sont adressées contre des personnes qui ne peuvent pas se défendre.
Nous nous demandons : qu’en est du respect des personnes ?
Face à tout ça souvent on nous a demandé pourquoi on ne répondrait pas. Pourquoi on se taisait et l’on ne se rebellait pas à des comportements honteux.
Responsabilité !!
Voilà pourquoi !! Le sens de responsabilité a demandé à l’Union Valdôtaine, à ses femmes, à ses hommes, à ses élus de ne pas se mettre sur le même plan de ceux qui cherchaient à tout prix des prétexte pour déclencher la bagarre et ralentir et empêcher ultérieurement toute activité.
Se mettre sur ce plan aurait demandé, avant tout, d’ignorer les principes et les raisons qui sont à la base de la vie de chacun de nous et de notre Mouvement.
Se mettre sur ce plan aurait signifié aussi démolir les équilibres précaires qui s’étaient installés, après les résultats des élections régionales, qui avaient produit un rapport de 18 à 17 entre majorité et opposition.
Mais surtout cela aurait signifié privilégier la bagarre et ignorer le mandat que les Valdôtaine et les Valdôtains nous avaient assigné : celui de gouverner la Vallée d’Aoste.
Tout au long de cette période personne ne peut penser qu’il y ait pas eu le désir fort, énorme, de la part de tous les élus de répondre, sur le même plan et avec les mêmes méthodes, à celles et ceux qui basent leurs actions sur les arrières pensée, sur la culture du suspect, sur les affirmations gratuites, sur les attributions de pensées fausses, sur les mensonges.
Nos élus ont subi ça. Et le Peuple Unioniste l’a subi, en silence avec eux et beaucoup d’unionistes nous ont demandé si tout cela valait le coup.
S’il n’aurait pas été préférable de se placer à l’opposition et laisser que les génies de la lampe d’Aladin essayent de faire mieux.
Ce désir cache certainement des bonnes intentions, à partir de celle de pouvoir gouter une vengeance à la saveur douce, puisque nous savons bien que les capacités de certains aboyeurs ne correspondent pas toujours à leurs ambitions.
Mais pour satisfaire ces sentiments devrai-t-on précipiter la VDA dans le chaos ?
Nous devons toujours nous rappeler que notre Pays d’Aoste à besoin de réponses. Et que nous portons la responsabilité d’être la force de majorité au Conseil de la Vallée.
Afin de remplir convenablement les mandats administratifs confiés par les électrices et les électeurs s’est donc avéré nécessaire de rechercher une stabilité politique qui peut déployer ses effets dans les assemblées représentatives en assurant la gouvernabilité.
L’actuelle loi électorale a produit des effets néfastes qui sont sous les yeux de tout le monde. Sa modification est une des priorités essentielles si on veut que la politique exerce convenablement ses fonctions, empêchant les dérives transformistes et opportunistes qui ont provoqué, à l’intérieur du Conseil de la Vallée, une multiplication des groupes de 6 à 8.
Cela s’est produit aussi avec la formation d’un groupe d’un seul membre, ce qui a permis à notre Assemblée d’être classée, par la presse, parmi les cas scandaleux de la politique italienne.
Pour dépasser la limite qui était devenue infranchissable des 18 à 17 on a élargi la majorité par deux passages. L’alliance avec le PD avant.
Le deuxième élargissement a vu l’entrée en majorité de nos anciens copains de chemin de l’UVP. Les forces politiques composant cette nouvelle majorité ont partagés des points programmatiques et des engagements.
Ce passage, nous le savons bien n’a pas été ni simple, ni facile, nous nous sommes assumé une lourde responsabilité pour sortir des impasses.
Les tensions et le désagréablement ont été fort parmi les Unionistes pour ce passage. Ca a été un moment difficile pour nous.
Mais ce dont tous nous sommes convaincus c’est que la volonté n’a jamais été celle des rechercher des bénéfices personnels mais celle de pouvoir donner des réponses et pour essayer d’assurer la gouvernabilité en sortant des numéros réduits d’une majorité à 21 où nous étions encore sous chantage.
D’ailleurs les faits qui se sont produit à la suite nous ont démontré que pas tous étaient si fiables et surs dans nos même rangs et en effet nous avons assisté à l’éclatement de notre Groupe avec la sortie de 2 élus dans les rangs de l’UV, qui se sont ajouté à qui, déjà depuis pas mal de temps, avait déjà décidé de jouer un rôle en opposition du Groupe de l’UV tout en en faisant partie.
Les turbulences se sont succédées et les équilibres sur lesquels devait se régir la majorité sont redevenu instables.
Aussi à l’intérieur de nos alliés de la première heure, SA, il y a eu des balancements qui ont eu en conséquence des positions différenciées.
Cela nous à déplu.
Avec Stella Alpina nous avons tissé des alliances dans ces années. Ensemble nous avons administré pendant la législature 2008 – 2013. Ensemble nous avons gagné les élections politiques en 2013 et notre coalition a emporté les élections régionales de 2013. Et enfin 2015, avec eux et le PD nous avons largement gagne les municipales à Aoste.
Nous souhaitons qu’avec eux notre chemin puisse se poursuivre sur la base de ce rapport de confiance réciproque que nous avons essayé de conduire jusqu’à présent.
L’alliance avec le PD est plus récente, nous l’avons recherchée et voulue. Elle est solide, profitable et transparente.
Nous les savons grés pour le respect d’une fiabilité qui n’a jamais fait gaffe.
Pour ce qui est de l’UVP nous ne sommes pas toujours en accord. Sur certains thèmes nous avons des visions et des comportements divergents.
Cela, aujourd’hui a été compliqué par le nomadisme de la politique qui a vu se déplacer d’une part à l’autre des Conseillers régionaux.
Le cadre politique actuel est confus et contradictoire. La majorité est variable et par conséquent faible.
Dans cette phase politique tout est flou et confus. Nous on voudrait par contre un peu de transparence.
Souvent on nous la demande à nous cette transparence. Mais nous sommes intéressés à comprendre si relève de la transparence le fait que, de temps en temps, une partie de la majorité se réunisse, en cachette, parfois avec l’opposition, pour organiser des documents en essayant de les imposer aux autres partenaires.
Il faut bien s’interroger sur certains comportements pour dire qu’est-ce-que nous voulons faire.
Et celui-ci, à l’occasion de notre Congrès, est le lieu et le moment de déclarer notre jeu.
Pour l’UV ce qui compte c’est le respect des pactes et par conséquent des points programmatiques qu’on a souscrits. Si la majorité travaille sur ça ce n’est pas nous qui la mettra en discussion et qui la fera sauter.
Nous posons de conditions à personne. Mais nous demandons de ne pas et de ne plus de nous en poser.
Nous disons qu’on doit s’assumer la responsabilité d’honorer les pactes et que ceux-ci ne peuvent pas être soumis à des attentions et à des évaluations variables et incertaines.
Certes, des points programmatiques peuvent faire l’objet d’évaluations divergentes. Mais c’est aux forces politiques qui ont souscrits les accords et les alliances à qui revient de s’y mettre et de se confronter pour trouver des solutions.
Lorsqu’on parle de programmes on se tient aux programmes.
On a entendu parler de « verifiche strutturali ».
Celles-ci n’ont rien à voir avec les questions programmatiques mais sonnent plutôt comme le refrain de la chanson qui dit « aggiungi un posto a tavola »
J’ai participé, en toute bonne volonté, afin que l’on ne reproche pas à l’UV de s’être soustraite à ses devoirs et d’avoir manqué de politesse, à une rencontre entre forces politiques de la majorité et membres de groupe du Conseil de la Vallée.
Après cette réunion, quelqu’un s’est lancé à parler de « azzeramento totale della Giunta ».
Cela ne correspond nullement à notre pensée.
Le Gouvernement et la majorité ont un programme, un Président, des Assesseurs et des Conseillers qui travaillent à la réalisation de ce programme avec le soutient de l’UV.
Si cela ne convient pas à quelqu’un il n’a qu’à le dire.
Si quelqu’un veut procéder à « un azzeramento totale della Giunta » qui le fasse.
Il devra se rappeler qu’une motion de méfiance et un nouveau Gouvernement doivent être présentés selon les règles de nos dispositions.
D’après ce que nous avons entendu il y a eu un moment ou il aurait déjà eu quelque candidat à la Présidence.
Certes, reste la difficulté de trouver des chaises pour tous les prétendants. Mais c’est une question qui nous ne concernerait pas.
Quelqu’un a lancé aussi l’hypothèse des élections anticipées.
C’est une hypothèse plutôt récente et elle est arrivée tout juste après que quelqu’un à modifiés ses statut pour prolonger de deux à trois les mandats électoraux.
Tout de même la proposition de modifier la loi électorale et de se rendre ensuite aux urnes a un sens.
Nous ne sommes pas contraires à cette hypothèse, mais nous craignons que ce ne soit pas simple de trouver avec des ententes pour modifier la loi électorale.
Nous pensons que l’on ne doive pas seulement procéder à modifier la loi électorale, mais aussi à réduire le nombre des Conseiller régionaux !!
Le temps est venu de faire avancer rapidement cette proposition.
Elle est écrite au premier point du programme de l’actuelle majorité. Et d’ailleurs cet engagement toutes les forces politiques l’avaient pris à la veille des élections.
Nous aussi nous l’avions promis à nos électeurs dans notre programme de 2013 et nous avions présenté, avec SA, une proposition de loi, à ce sujet, déjà en 2013. Après 4 années, tout est encore au même état.
Mais puisque récemment la productivité au sein du Conseil de la Vallée a fortement progressé, vu les temps avec lesquels la 2ème commission a écrit, discuté et porté à l’approbation du Conseil la loi sur le Casino, nous confions que ce sera possible d’accélérer.
Avant de conclure permettez –moi quelques considération sur l’actualité de la dernière heure.
Mardi 14 février les juges de Turin ont émis des sentences qui modifient le verdict du Tribunal d’Aoste sur l’affaire des financements aux groupes du Conseil de la Vallée.
Après la sentence d’absolution de la part du Tribunal d’Aoste le Tribunal de Turin aussi a décrété la transparence et la justesse du comportement de nos militants de l’UV, Ego Perron, en son ancien rôle de Président de notre Mouvement, Osvaldo Chabod, en sa fonction de trésorier, Diego Empereur chef de Groupe de l’UV au Conseil de la Vallée dans la législature 2008 – 2013 et Guido Grimod administrateurs de la Nouvelle Editrice qui s’occupait d’éditer le Peuple Valdôtain ont été acquittés.
Le juges ont encore reconnu et établi, pour la deuxième fois et définitivement, qu’ils n’avaient pas utilisé de l’argent public pour des raisons illicites, ni sur le plan personnel, ni pour des bénéfices non régulier pour le Mouvement de l’UV.
Après un calvaire personnel et une longue attente, pleine d’amertume, de soucis, pour eux, pour leurs familles, pour leurs proches ils ont été déclarés innocents, non coupables et libérés de toute accusation.
Sur cette affaire j’ai déjà exprimé ma pensée : l’UV est contente pour la sentence de Turin en ce qui concerne ses militants.
Quelqu’un nous a fait remarquer que dans nos déclarations je n’avais pas parlé de Leonardo La Torre. Il n’y avait aucune raison drôle en tout ça. Tout simplement j’ai toujours parlé d’adhérents à l’UV et lui, tout en faisant partie du groupe des élus de l’UV, duquel il vient d’annoncer sa sortie, n’a jamais été inscrit à notre Mouvement. Et sa position dans l’affaire concernait son appartenance à un autre parti politique.
Cela dit je réaffirme que je suis désolés pour toutes les personnes impliquées.
Ni moi ni l’UV n’avons fait des calculs sur les positions des uns et des autres comme on voudrait le laisser entendre. Nous pensons que les questions politiques doivent se résoudre sur le plan politique.
Et dans ce moment, encore plus qu’avant la politique est appelée à un effort de responsabilité.
Nous souhaitons, à chacun d’entre eux de pouvoir s’en sortir de cette affaire.
Nous ne sommes pas des vautours et nous nous ne réjouissons pas des malheurs des autres.
Reste le regret pour les retombées négatives de cette affaire sur l’ensemble de la politique valdôtaine.
Après quoi pour nous, je le répète, c’est la politique qui doit avoir le sens de responsabilité et le courage de trouver des ententes et des volontés commune pour faire avancer la VDA.
Nous pensons que c’est le moment pour les forces politiques de démontrer la volonté de se confronter sur les programmes.
Nous sommes encore et toujours disponibles à ce faire. Nous espérons que cela soit davantage partagé.
MouvementVie de l'Union
LUNDI 22 mai 2017
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Vie de l'Union20 Février 2017 - 11:52
Responsabilité et Développement. Ce sont deux piliers sur lesquels l’Union Valdôtaine a bâti son action politique depuis sa naissance. Et c’est sur ces piliers que la VDA s’est développée et à progressé tout au long de son histoire récente.
L’assomption de responsabilité des Valdôtains et de l’UV a caractérisé leur dans le monde du travail et du social, dans l’assomption de rôles administratifs, gestionnaires et politiques.
Sur le sens de responsabilité et de participation de celles et de ceux qui sont engagés, au quotidien, dans les administrations publiques se régissent notre territoire, nos Communes et l’ensemble des Collectivités locales, qui sont à la base du développement de chaque Communauté et de l’ensemble de notre Pays d’Aoste.
Ces facteurs ont été les éléments fondamentaux de croissance et de développement de la Vallée d’Aoste même dans les moments difficiles.
Pendant des années l’UV a été le guide et le protagoniste majeur de la vie et du développement de la Communauté Valdôtaine en contribuant, par ses élus, à différents niveaux dans les différentes assises, à bâtir et à développer un modèle de vie qui n’a pas eu des égaux dans tous les systèmes avoisinants.
Liaisons routières et stations de ski, développement des secteurs de l’hôtellerie et de l’alimentation, soin du territoire, système scolaire de qualité, répandu sur le territoire, Université et Conservatoire musical, modèle de welfare (santé, aides aux personnes âgées, soutien aux foyers faibles, assistance précoce à l’enfance), infrastructures de qualité, développement de l’agriculture, réseau de transports, réalisations de bâtiments agricoles dans les alpages et dans la plaine, réorganisation des administrations publiques, soutiens aux entreprises, à l’artisanat, à la culture. Accès privilégié au crédit et aux emprunts, politique des logements, soutient économiques pour les achats et la modernisation des habitations primaires, etc. etc.
Tout cela a été fait en utilisant des ressources directes que qui nous sont revenues après des dizaines d’années de négociations et de luttes avec l’Etat merci à l’UV.
C’est avec les ressources directes des budgets régionaux qu’on a toujours payé les enseignants, parmi lesquels il y a nos amis, nos parents, nos fils.
Ce n’a pas été l’Etat qui a pourvu à ça. Mais la VDA avec ses ressources.
De même nous pouvons en dire du secteur de la santé qui totalement à la charge de la Vallée d’Aoste. Et cela vaut aussi pour l’assistance aux personnes âgées.
Les Communes de la Vallée d’Aoste disposent d’une certitude financière assurée par les lois et les dispositions que l’Union Valdôtaine a voulues.
Il ne faudrait pas oublier que cela a été fait en conséquence d’une richesse et de disponibilités économiques qui ne sont pas tombées du ciel mais qui ont été produites, mises ensembles et rendues disponibles à notre Communauté par le travail continuel et par les luttes progressives que notre Région conduite par l’UV a mené avec un Etat qui a toujours eu du mal à reconnaitre le bien fondé de nos exigences, se régissant sur les principes Autonomistes que le Statut Spécial nous reconnaissait.
Un Statut Spécial que nous avons tous le devoir de défendre par la conservation de nos langues, de notre culture, de notre appartenance à une Communauté spéciale, qui a su bâtir son futur par des sacrifices et par une passion participative émouvante au développement de la Vallée d’Aoste.
Les contraintes économiques qui ont suivi la terrible crise de 2008 nous ont fait vivre des années dures, le manque d’argent a porté des réductions drastiques un peu partout. Le système des contributions et des aides a été complètement revu. Les emplois dans les secteurs publics ont eu une forte contraction. Les investissements, soit dans les grandes initiatives, soit dans celles moyennes, se sont faits plus rares.
C’est une histoire que tout le monde connait. Pendant tout le temps, dans ces grandes difficultés, il y a cependant fallu que quelqu’un se charge de la responsabilité de gouverner ce système.
Et, comme l’avait fait, dans le bien, lorsque les choses marchaient aux mieux, l’Union Valdôtaine s’est assumée cette responsabilité, aussi dans les difficultés, sur la base du mandat que les électeurs lui avaient confié.
Dans ce Congrès nous avons donc voulu essayer de remettre à l’attention deux thèmes fondamentaux pour l’avenir de notre Pays d’Aoste : la responsabilité et le développement.
La responsabilité d’abord qui se décline dans les aptitudes que chacun de nous exprime et partage dans la famille, dans la société, dans le monde du travail, dans la formation et dans les études et qui est le fil conducteur de toute activité sociale et politique.
Sur le sens de responsabilité reposent l’honnêteté des comportements, le maintien de la parole, la fidélité aux engagements.
Exercer le sens de responsabilité signifie fournir des exemples positifs et avoir le courage de ne pas se soustraire aux difficultés en assumant la responsabilité de faire des choix même s’ils peuvent être parfois difficiles.
Parler de responsabilité pour nous de l’UV signifie rappeler le travail et l’engagement de nos femmes et de nos hommes à l’intérieur des institutions régionales, des Communes, grandes ou petites, dans les associations, dans les consortiums, dans le bénévolat.
Et enfin lorsque nous parlons de responsabilité nous voulons rappeler les engagements, le travail, les difficultés et les souffrances aussi des Unionistes qui tout au long de ces 72 ans de vie de notre Mouvement se sont mis au service de la Vallée d’Aoste et du Peuple Valdôtain.
Et c’est à partir de la. De notre sens de responsabilité qu’on a essayé de tenir ensemble cette législature par des accords et des alliances.
Ce Congrès nous demande de faire état de l’actualité politique. Mais il nous pose aussi des questions.
Si nous regardons la Vallée d’Aoste, si nous regardons notre Peuple Valdôtain, si nous avons encore un peu d’amour pour ce Pays d’Aoste, si nous pensons que notre Mouvement avec ses 72 ans de vie mérite de vivre encore dans le cœur des Unionistes et avec le respect des Valdôtains nous devons nous demander qui nous voulons être et où nous voulons aller.
Nous devons choisir si nous voulons nous mesurer sur le plan de la bagarre ou sur les contenus.
Nous devons décider si nous voulons continuer, comme le font d’autres, à cultiver des sentiments de vengeances ou si nous voulons nous occuper de notre Communauté Valdôtaine.
Certes, il est évident que nous ne pouvons pas imaginer que tout puisse continuer comme à présent face à une déconfiture progressive de la politique lorsque la représentativité des forces politique nous porte à avoir, à l’intérieur du Conseil de la Vallée, des élus qui ne représentent que leur personne.
Mais paradoxalement le moment est favorable pour atteindre des résultats encourageants.
Après plus de 8 ans sous le signe d’une crise sans relâche, le Gouvernement régional a approuvé un budget de prévision pour les années 2017-2019 dans lequel, la recherche et l’assignation de ressources visant au développement ont été un choix courageux, qui représente la synthèse d’un travail constant et minutieux.
Pendant ces années l’Union Valdôtaine et ses élus ont pris sur leurs épaules la responsabilité de gouverner le Pays d’ Aoste dans de moments difficiles.
Pour la première fois par rapport au passé, il y a eu une inversion positive de tendance. Maintenant l’engagement est celui de déployer les effets positifs de ce budget et d’en faire profiter son premier destinataire: le territoire, qui représente le sujet le plus indiqué à développer ses potentialités fructueuses, à partir des activités économiques, des produits matériels ainsi que ceux immatériels.
Le développement sera donc le mot clé pour conduire les activités et les engagements pour le futur.
L’Union Valdôtaine, après avoir entrepris le chemin du changement d’orientation est appelée à jeter les bases pour remettre sur les rails du développement le futur de la Vallée d’Aoste.
Et nous devons le faire en prenant acte que la rupture des équilibres issus de la seconde guerre mondiale, les conflits permanents dans la planète, l’instabilité politique dans le bassin de la Méditerranée et les profonds clivages socio-économiques qui en découlent touchent lourdement l’Europe et l’Italie.
La Vallée d’Aoste aussi est touchée par ces facteurs et par les conséquences d’exodes importants qui demandent de se rapporter avec des gens et des cultures nouvelles.
C’est un contexte avec lequel on est obligés de se confronter. La présence de migrants dans notre Communauté est actuellement à la une. Mais n’ignorons pas que nous avons eu la vague des gens venant du Maroc avant, d’Albanie par la suite et par les pays de l’est et de Roumanie et de Chinois.
Désormais notre Pays d’Aoste est devenu un creuset à l’intérieur duquel se trouvent et se mêlent des milliers d’individus d’origine différente.
Cela nous oblige à nous confronter sur ces thèmes et à nous interroger sur notre capacité de maintenir une conscience communautaire fondée sur un particularisme culturel et linguistique qui sont les fondements du régime politique et administratif garanti par le Statut spécial d’autonomie.
Maintenir, transmettre et renforcer notre particularisme est la seule manière de ne pas nous faire engloutir par la transformation globale qui est en acte dans le monde.
Sur le plan culturel, économique et occupationnel les structures des institutions et des entreprises deviennent, de plus en plus, flexibles et décentralisées.
Le développement des réseaux sociaux et d’internet, la robotisation de l’industrie et des fonctions, ont rapidement modifié la physionomie du marché du travail et de l’économie mondiale, en reléguant vers le bas le modèle qu’on a connu jusqu’à présent.
La mondialisation a déstabilisé les équilibres mondiaux, en favorisant l’entrée sur scène de nouveaux protagonistes et, en fait, les Etats Unis et l’Europe, à l’heure actuelle, ne représentent plus les uniques sujets de référence de l’économie mondiale.
Notre modèle de vie est lourdement sollicité. Le rapport entre les marchandises et leurs productions sur grande échelle se basent sur des facteurs largement défavorables pour nos réalités.
Ce type de développement aplatit le tout. Les réalités qui n’arrivent pas à dépasser la globalisation sont destinées à une perte de vitesse et à une homologation rapide.
Les modèles économiques, productifs et sociaux qui se sont soustraits à cette logique ont par contre repris progressivement de l’haleine. Ils ont pu et su le faire en privilégiant le territoire, ses produits, ses ressources, ses cultures, ses intelligences, ses organisations sociales.
Au moment ou le monde essaie de retrouver une identité pouvant lui permettre de ne pas se perdre, la Vallée d’Aoste et les Valdôtains peuvent encore compter sur des racines solides, ancrées à des traditions vivantes et à un environnement de qualité. C’est à partir da là que l’on doit orienter le travail et forger les outils pour le développement. La naissance continuelle et progressive d’activités et d’initiatives filles du territoire nous montre bien que c’est dans le cachet de notre territoire une clé importante du développement.
L’innovation représente le moteur de la nouvelle économie globale. Elle fait émerger de nouveaux métiers, tandis que ceux liés aux « vieux » modèles de production souffrent et ils voient se réduire leurs marges occupationnelles.
Il est donc indispensable la combinaison entre ces deux « forces ». Même les modèles plus datés présentent encore des opportunités, cependant sont indispensables des compétences spécifiques qui passent par un système de formation toujours plus actualisé.
La formation et l’affirmation d’un modèle scolaire performant sont indispensables. Dans le domaine de l’éducation, tout récemment des choix importants ont été accomplis, dont on touchera rapidement les effets positifs. L’Union Valdôtaine considère l’école un atout important pour permettre aux jeunes générations d’être protagonistes des défis de l’innovation pour s’insérer de façon compétitive dans un marché du travail qui sera toujours plus cosmopolite.
Dans ces années difficiles des grandes énergies ont été investies sur le plan politique et administratif pour essayer de tenir les engagements et pour assurer la gouvernabilité indispensable pour se mesurer avec ces problématiques.
Le Mouvement, dans son ensemble à été engagé au soutien de cela. Or, l’Union Valdôtaine a tout fait pour assurer la vie de cette législature. Nous aurions préféré aller aux élections, sans aucun problème. Mais cela n’a pas été possible.
Il nous reste alors de revenir au territoire et de partir da là afin de conduire des actions d’information et de travail avec tout l’ensemble des administrateurs et de citoyens qui sont au service des collectivités locales et de leurs concitoyens.
L’Union Valdôtaine assure, de par ses élus, femmes et ses hommes, l’administration et la gouvernabilité de presque tout le territoire du Val d’ Aoste. Ces présences positives, avec les élus sur le plan régional qui sont resté fidèles et engagés avec l’Union Valdôtaine, représentent l’essence essentielle pour le développement de la Vallée d’Aoste du demain.
C’est à eux que nous devons faire référence pour repartir et pour travailler à une politique de service et de présence.
L’Autonomie et notre Statut Spécial sont les facteurs sur lesquels appuyer le demain de notre Vallée. Les changements en acte nous obligent à réfléchir sur notre modèle d’organisation et nous invitent à reprendre et à valoriser les traits fondants de notre réalité spéciale Valdôtaine.
Si nous sommes à même de conserver et cultiver les différences qui sont à la base de notre particularisme tout le monde s’apercevra de notre diversité. Si nous devenons égaux aux autres notre futur ne pourra qu’être l’anonymat.
Tout au long des derniers 70 ans, l’Union Valdôtaine s’est battue pour le bien fondé de son Autonomie et des prérogatives d’autogouvernement, selon les compétences découlant du Statut Spécial.
Maintenant des profondes mutations ont largement sollicité notre modèle de vie. Il faut que nous soyons à même de l’actualiser.
Pour ce faire une ample collaboration des forces politiques serait nécessaire. Si nous voulons que notre Pays vive nous devons essayer d’apaiser l’état de conflit permanent qui s’est installé dans notre Communauté.
Nous le souhaitons vivement.
L’actuel état des choses a come conséquence une perte progressive de vitesse des apparats publics auxquels l’UV avait dédié si tant d’attention et de projets de reforme.
Ce qui est extrêmement grave au moment ou l’essor du futur de la Vallée d’Aoste passe par la modernisation. Les forces politiques ont une énorme responsabilité à cet égard.
Notre modernisation aurait pu commencer par la reforme du Statut Spécial, duquel découlent différents aspects de notre modèle de vie. La récente reforme constitutionnelle l’aurait permis grâce à l’introduction du principe de l’entente qui aurait évité des ingérences unilatérales da la part de l’Etat.
La victoire du NON, a tout stoppé. Et à ça se sont ajouté les dommages dérivant d’une ultérieure radicalisation des différences positions qui, encore une fois, ont fait état d’une classe politique Valdôtaine litigieuse et partagée.
Reviendra encore à l’Union Valdôtaine la responsabilité de créer des opportunités portant nos actions sur le territoire en nous appuyant sur les différentes communautés pour structurer un modèle de société dynamique, active et porteuse des valeurs qui doivent caractériser la VDA.
Nous sommes conscients de nos responsabilités. Nous savons que les Valdôtains, même si nous critiquent, regardent à nous considérant que nous sommes les seuls qui auront, encore une fois le courage de se charger de leurs besoins. Nous ne cherchons pas, dans la gestion de la chose publique, les avantages. Nous nous assumons la responsabilité de faire les choix, même les plus difficiles et compliqués.
L’Union Valdôtaine n’a jamais reculé devant ses obligations. Son passé, son histoire, sa tradition de proximité, ses liens avec le territoire parlent pour elle. Les femmes, les hommes de l’Union Valdôtaine, ses élus à tout niveau, se sont toujours appliqués à fond pour maintenir leurs engagements avec les Valdôtains.
Les gens s’attendent, de la politique, des actions qui prennent en charge leurs besoins et leurs attentes. De quoi la nécessité de conduire une action de proximité avec le territoire et avec les collectivités locales qui représentent le lien fondamental avec les respectives communautés.
La responsabilité d’administrer c’est d’affronter les problèmes et essayer de les résoudre et non pas de les renvoyer ou de les ignorer. Et à chaque fois que cela se produit et les réponses n’arrivent pas au territoire et aux Communes qui en sont responsables, c’est l’ensemble de la population Valdôtaine qui en porte les conséquences.
Dans ces jours sont à la une les migrations des élus d’une formation à l’autre et la naissance de nouvelles agrégations politiques.
C’est une mode italienne qui s’est diffusée aussi en VDA.
La fidélité aux engagements pris est toujours plus faible et les raisons sont multiples, à partir de l’affaiblissement progressif des clivages traditionnels entre droite et gauche et de la dissolution des anciens partis politiques ce qui a considérablement affaibli les principes d’appartenance auxquels se sont souvent substitués des intérêts personnels.
Seuls les partis historiques, tels que l’Union Valdôtaine ont résisté à ce phénomène. Cependant, aussi chez nous, pas tous n’ont été immuns à ces tendances. Nous ne pouvons pas ignorer qu’à l’intérieur de notre Mouvement, nous avons fait confiance à des personnes qui s’étaient promises aux principes fondateurs de l’Union Valdôtaine et qui les ont ensuite abandonnés.
Ces épisodes nous posent la nécessité de porter davantage d’attention à la sélection de notre classe dirigeante.
Dans les mois à venir nous serons définitivement en campagne électorale et nous demanderons encore une fois aux Valdôtains de nous faire confiance.
Mais nous devrons le faire en leur assurant que les femmes et les hommes candidates que nous leur présenterons seront des personnes fiables.
Nous avons vu comment certain, qui avaient signé des engagements d’honneur avec les Mouvement et leur collègues au moment où ils se sont portés candidats, ils ont ensuite abandonné le Mouvement dans lequel ils avaient été élus.
Dans ces temps c’est plutôt à la mode de justifier ce type d’action en disant que la responsabilité de leurs choix reviendrait à d’AUTRES.
C’est une chanson que nous entendons à chaque moment lorsque quelqu’un décide de partir en claquant la porte.
Déplacer les responsabilités de ses propres choix sur les autres est toujours une bonne stratégie.
Peut-être c’est qu’ils n’étaient pas des Unionistes et que leur adhésion à notre Mouvement relevait plutôt plus d’un mariage d’intérêt que de véritable passion pour l’Union Valdôtaine.
Certes, quelqu’un s’est servi de l’UV comme d’un tapis roulant pour réaliser ses ambitions.
C’est vrai qu’à l’heure actuelle il y a une certaine aptitude généralisée à l’infidélité.
D’ailleurs nous avons vu qu’il a ceux qui dans les derniers 4 année sont déjà arrivé à créer et à adhérer à 3 formation politiques différentes.
En ce qui nous concerne nous devons nous engager à faire croitre une classe politique motivée et liée à la Vallée d’Aoste et à ses racines. Une classe politique ancrée aux principes de l’Union Valdôtaine.
Aujourd’hui, l’UV est présente sur le territoire dans nombreuses collectivités locales, dans le bénévolat et dans les associations juvéniles. C’est de la qu’il faut partir pour ressembler les jeunes, les femmes et les hommes qui seront la classe dirigeante du futur.
Depuis des dizaines et des dizaines d’années l’Union Valdôtaine a adopté la méthode des primaires afin que des territoires puisse émerger une classe dirigeante consciente des problèmes et des responsabilités aux quelles faire face.
L’UV considère important de maintenir les primaires, Nous considérons cette procédure encore et toujours valide. Mais il faudra les prévoir ayant à l’esprit le sens d’appartenance et de l’honneur, la fiabilité et la fidélité en essayant de les développer avec un lien plus étroit et directe avec le territoire.
Mais avec une classe dirigeante pour le futur nous avons besoins aussi d’un rapport plus stable et direct avec nos concitoyens en leur fournissant davantage d’information.
La diffusion d’internet et l’affirmation massive des réseaux sociaux ont radicalement changé les rapports humains, les niveaux d’information et de communication. Les administrations publiques investissent de grandes énergies pour mettre à disposition des citoyens, des entreprises, de l’économie et de la culture des réseaux et des services informatiques toujours plus performants.
Mais pas tous et pas toujours profitent de ces opportunités. A ce propos l’Union Valdôtaine a des grandes difficultés à conduire des actions appropriées en ce qui concerne sa capacité de communiquer vers l’extérieur.
Nous avons la nécessité de développer rapidement notre accès à l’information et à nous organiser pour pouvoir transmettre et partager nos opinions et nos actions avec l’extérieur.
C’est quelque chose qu’on ne peut ni renvoyer, ni sous estimer. Voilà pourquoi il est désormais nécessaire de définir une stratégie pour organiser convenablement notre communication, à partir du Comité Fédéral et des Sections.
Nous avons parlé de nos propos. C’est d’ailleurs notre Congrès. Mais nous ne pouvons pas nous passer d’une analyse sur l’actuelle situation politique.
Ca a été dur, pendant ces années de gouverner en essayant de chercher des solutions, d’assurer le maintient du système, de se battre et de négocier, à chaque moment, avec l’Etat, pour assurer le respect ce qui nous revenait de droit.
Cela a été fait continuellement par le Président de la Région avec le Sénateur Lanièce et avec le soutien des Assesseurs et des élus.
Et entre temps qu’est-ce-que se passait au Conseil de la Vallée ? Est-ce-que l’on se souciait de ça ? Non on briguait pour nous chasser à l’opposition.
Ca a été dur de clore des budgets avec des réductions dans l’ordre de centaines et de centaines de millions d’€.
Est-ce-que au Conseil de la Vallée, certains savants de la politique politicienne se préoccupaient de soutenir le bien fondé des requêtes de la VDA à Rome ?
Non. L’important c’était de cultiver le rêve secret d’abattre la majorité et l’UV.
Pour ce faire il fallait chercher à délégitimer avec des agressions continuelles et permanentes contre nous, contre nos élus, contre le Gouvernement que nous conduisions, dans les municipalités et dans d’autres secteurs de la vie publique.
Il fallait faire du bruit pour minimiser ou cacher les résultats. Il fallait que tout passe sous silence portant l’attention sur les bagarres, sur les effets spéciaux des moralisateurs et des migrants de la politique.
La Vallée d’Aoste et les Valdôtains ont assisté, dans un état d’impuissance et de regret, à des faits et à des comportements censurables.
Encore aujourd’hui le débat politique est marqué par les conséquences des agressions farouches, des offenses sur le plan personnel, des tentatives réitérées de discréditation. Le résultat de tout cela porte à une paralysie progressive de la politique et à un désintérêt évident des besoins des Valdôtains.
Les Unionistes. Les vrais Unionistes, aiment de manière profonde leur Pays d’Aoste.
Et alors on peut comprendre leurs douleurs et nos déplaisirs lorsqu’on constate que dans nos institutions les règles de fonctionnement de la démocratie sont ignorées, piétinées, violées.
Nous aimons notre Pays, nous tenons à notre Parlement Valdôtain et jamais, même lorsqu’on nous a chassés à l’opposition nous en avons mis en discussion les fonctions et le rôle institutionnel.
Aujourd’hui chacun de nous se sent offensé et blessé et humilié dans ses sentiments de Valdôtains par cet état de « guérilla » continuelle qui délégitime nos institutions.
On se demande comment et pourquoi l’on ne se rende pas conte de la gravité des abus et des accusations gratuites et parfois lâches, qui sont adressées contre des personnes qui ne peuvent pas se défendre.
Nous nous demandons : qu’en est du respect des personnes ?
Face à tout ça souvent on nous a demandé pourquoi on ne répondrait pas. Pourquoi on se taisait et l’on ne se rebellait pas à des comportements honteux.
Responsabilité !!
Voilà pourquoi !! Le sens de responsabilité a demandé à l’Union Valdôtaine, à ses femmes, à ses hommes, à ses élus de ne pas se mettre sur le même plan de ceux qui cherchaient à tout prix des prétexte pour déclencher la bagarre et ralentir et empêcher ultérieurement toute activité.
Se mettre sur ce plan aurait demandé, avant tout, d’ignorer les principes et les raisons qui sont à la base de la vie de chacun de nous et de notre Mouvement.
Se mettre sur ce plan aurait signifié aussi démolir les équilibres précaires qui s’étaient installés, après les résultats des élections régionales, qui avaient produit un rapport de 18 à 17 entre majorité et opposition.
Mais surtout cela aurait signifié privilégier la bagarre et ignorer le mandat que les Valdôtaine et les Valdôtains nous avaient assigné : celui de gouverner la Vallée d’Aoste.
Tout au long de cette période personne ne peut penser qu’il y ait pas eu le désir fort, énorme, de la part de tous les élus de répondre, sur le même plan et avec les mêmes méthodes, à celles et ceux qui basent leurs actions sur les arrières pensée, sur la culture du suspect, sur les affirmations gratuites, sur les attributions de pensées fausses, sur les mensonges.
Nos élus ont subi ça. Et le Peuple Unioniste l’a subi, en silence avec eux et beaucoup d’unionistes nous ont demandé si tout cela valait le coup.
S’il n’aurait pas été préférable de se placer à l’opposition et laisser que les génies de la lampe d’Aladin essayent de faire mieux.
Ce désir cache certainement des bonnes intentions, à partir de celle de pouvoir gouter une vengeance à la saveur douce, puisque nous savons bien que les capacités de certains aboyeurs ne correspondent pas toujours à leurs ambitions.
Mais pour satisfaire ces sentiments devrai-t-on précipiter la VDA dans le chaos ?
Nous devons toujours nous rappeler que notre Pays d’Aoste à besoin de réponses. Et que nous portons la responsabilité d’être la force de majorité au Conseil de la Vallée.
Afin de remplir convenablement les mandats administratifs confiés par les électrices et les électeurs s’est donc avéré nécessaire de rechercher une stabilité politique qui peut déployer ses effets dans les assemblées représentatives en assurant la gouvernabilité.
L’actuelle loi électorale a produit des effets néfastes qui sont sous les yeux de tout le monde. Sa modification est une des priorités essentielles si on veut que la politique exerce convenablement ses fonctions, empêchant les dérives transformistes et opportunistes qui ont provoqué, à l’intérieur du Conseil de la Vallée, une multiplication des groupes de 6 à 8.
Cela s’est produit aussi avec la formation d’un groupe d’un seul membre, ce qui a permis à notre Assemblée d’être classée, par la presse, parmi les cas scandaleux de la politique italienne.
Pour dépasser la limite qui était devenue infranchissable des 18 à 17 on a élargi la majorité par deux passages. L’alliance avec le PD avant.
Le deuxième élargissement a vu l’entrée en majorité de nos anciens copains de chemin de l’UVP. Les forces politiques composant cette nouvelle majorité ont partagés des points programmatiques et des engagements.
Ce passage, nous le savons bien n’a pas été ni simple, ni facile, nous nous sommes assumé une lourde responsabilité pour sortir des impasses.
Les tensions et le désagréablement ont été fort parmi les Unionistes pour ce passage. Ca a été un moment difficile pour nous.
Mais ce dont tous nous sommes convaincus c’est que la volonté n’a jamais été celle des rechercher des bénéfices personnels mais celle de pouvoir donner des réponses et pour essayer d’assurer la gouvernabilité en sortant des numéros réduits d’une majorité à 21 où nous étions encore sous chantage.
D’ailleurs les faits qui se sont produit à la suite nous ont démontré que pas tous étaient si fiables et surs dans nos même rangs et en effet nous avons assisté à l’éclatement de notre Groupe avec la sortie de 2 élus dans les rangs de l’UV, qui se sont ajouté à qui, déjà depuis pas mal de temps, avait déjà décidé de jouer un rôle en opposition du Groupe de l’UV tout en en faisant partie.
Les turbulences se sont succédées et les équilibres sur lesquels devait se régir la majorité sont redevenu instables.
Aussi à l’intérieur de nos alliés de la première heure, SA, il y a eu des balancements qui ont eu en conséquence des positions différenciées.
Cela nous à déplu.
Avec Stella Alpina nous avons tissé des alliances dans ces années. Ensemble nous avons administré pendant la législature 2008 – 2013. Ensemble nous avons gagné les élections politiques en 2013 et notre coalition a emporté les élections régionales de 2013. Et enfin 2015, avec eux et le PD nous avons largement gagne les municipales à Aoste.
Nous souhaitons qu’avec eux notre chemin puisse se poursuivre sur la base de ce rapport de confiance réciproque que nous avons essayé de conduire jusqu’à présent.
L’alliance avec le PD est plus récente, nous l’avons recherchée et voulue. Elle est solide, profitable et transparente.
Nous les savons grés pour le respect d’une fiabilité qui n’a jamais fait gaffe.
Pour ce qui est de l’UVP nous ne sommes pas toujours en accord. Sur certains thèmes nous avons des visions et des comportements divergents.
Cela, aujourd’hui a été compliqué par le nomadisme de la politique qui a vu se déplacer d’une part à l’autre des Conseillers régionaux.
Le cadre politique actuel est confus et contradictoire. La majorité est variable et par conséquent faible.
Dans cette phase politique tout est flou et confus. Nous on voudrait par contre un peu de transparence.
Souvent on nous la demande à nous cette transparence. Mais nous sommes intéressés à comprendre si relève de la transparence le fait que, de temps en temps, une partie de la majorité se réunisse, en cachette, parfois avec l’opposition, pour organiser des documents en essayant de les imposer aux autres partenaires.
Il faut bien s’interroger sur certains comportements pour dire qu’est-ce-que nous voulons faire.
Et celui-ci, à l’occasion de notre Congrès, est le lieu et le moment de déclarer notre jeu.
Pour l’UV ce qui compte c’est le respect des pactes et par conséquent des points programmatiques qu’on a souscrits. Si la majorité travaille sur ça ce n’est pas nous qui la mettra en discussion et qui la fera sauter.
Nous posons de conditions à personne. Mais nous demandons de ne pas et de ne plus de nous en poser.
Nous disons qu’on doit s’assumer la responsabilité d’honorer les pactes et que ceux-ci ne peuvent pas être soumis à des attentions et à des évaluations variables et incertaines.
Certes, des points programmatiques peuvent faire l’objet d’évaluations divergentes. Mais c’est aux forces politiques qui ont souscrits les accords et les alliances à qui revient de s’y mettre et de se confronter pour trouver des solutions.
Lorsqu’on parle de programmes on se tient aux programmes.
On a entendu parler de « verifiche strutturali ».
Celles-ci n’ont rien à voir avec les questions programmatiques mais sonnent plutôt comme le refrain de la chanson qui dit « aggiungi un posto a tavola »
J’ai participé, en toute bonne volonté, afin que l’on ne reproche pas à l’UV de s’être soustraite à ses devoirs et d’avoir manqué de politesse, à une rencontre entre forces politiques de la majorité et membres de groupe du Conseil de la Vallée.
Après cette réunion, quelqu’un s’est lancé à parler de « azzeramento totale della Giunta ».
Cela ne correspond nullement à notre pensée.
Le Gouvernement et la majorité ont un programme, un Président, des Assesseurs et des Conseillers qui travaillent à la réalisation de ce programme avec le soutient de l’UV.
Si cela ne convient pas à quelqu’un il n’a qu’à le dire.
Si quelqu’un veut procéder à « un azzeramento totale della Giunta » qui le fasse.
Il devra se rappeler qu’une motion de méfiance et un nouveau Gouvernement doivent être présentés selon les règles de nos dispositions.
D’après ce que nous avons entendu il y a eu un moment ou il aurait déjà eu quelque candidat à la Présidence.
Certes, reste la difficulté de trouver des chaises pour tous les prétendants. Mais c’est une question qui nous ne concernerait pas.
Quelqu’un a lancé aussi l’hypothèse des élections anticipées.
C’est une hypothèse plutôt récente et elle est arrivée tout juste après que quelqu’un à modifiés ses statut pour prolonger de deux à trois les mandats électoraux.
Tout de même la proposition de modifier la loi électorale et de se rendre ensuite aux urnes a un sens.
Nous ne sommes pas contraires à cette hypothèse, mais nous craignons que ce ne soit pas simple de trouver avec des ententes pour modifier la loi électorale.
Nous pensons que l’on ne doive pas seulement procéder à modifier la loi électorale, mais aussi à réduire le nombre des Conseiller régionaux !!
Le temps est venu de faire avancer rapidement cette proposition.
Elle est écrite au premier point du programme de l’actuelle majorité. Et d’ailleurs cet engagement toutes les forces politiques l’avaient pris à la veille des élections.
Nous aussi nous l’avions promis à nos électeurs dans notre programme de 2013 et nous avions présenté, avec SA, une proposition de loi, à ce sujet, déjà en 2013. Après 4 années, tout est encore au même état.
Mais puisque récemment la productivité au sein du Conseil de la Vallée a fortement progressé, vu les temps avec lesquels la 2ème commission a écrit, discuté et porté à l’approbation du Conseil la loi sur le Casino, nous confions que ce sera possible d’accélérer.
Avant de conclure permettez –moi quelques considération sur l’actualité de la dernière heure.
Mardi 14 février les juges de Turin ont émis des sentences qui modifient le verdict du Tribunal d’Aoste sur l’affaire des financements aux groupes du Conseil de la Vallée.
Après la sentence d’absolution de la part du Tribunal d’Aoste le Tribunal de Turin aussi a décrété la transparence et la justesse du comportement de nos militants de l’UV, Ego Perron, en son ancien rôle de Président de notre Mouvement, Osvaldo Chabod, en sa fonction de trésorier, Diego Empereur chef de Groupe de l’UV au Conseil de la Vallée dans la législature 2008 – 2013 et Guido Grimod administrateurs de la Nouvelle Editrice qui s’occupait d’éditer le Peuple Valdôtain ont été acquittés.
Le juges ont encore reconnu et établi, pour la deuxième fois et définitivement, qu’ils n’avaient pas utilisé de l’argent public pour des raisons illicites, ni sur le plan personnel, ni pour des bénéfices non régulier pour le Mouvement de l’UV.
Après un calvaire personnel et une longue attente, pleine d’amertume, de soucis, pour eux, pour leurs familles, pour leurs proches ils ont été déclarés innocents, non coupables et libérés de toute accusation.
Sur cette affaire j’ai déjà exprimé ma pensée : l’UV est contente pour la sentence de Turin en ce qui concerne ses militants.
Quelqu’un nous a fait remarquer que dans nos déclarations je n’avais pas parlé de Leonardo La Torre. Il n’y avait aucune raison drôle en tout ça. Tout simplement j’ai toujours parlé d’adhérents à l’UV et lui, tout en faisant partie du groupe des élus de l’UV, duquel il vient d’annoncer sa sortie, n’a jamais été inscrit à notre Mouvement. Et sa position dans l’affaire concernait son appartenance à un autre parti politique.
Cela dit je réaffirme que je suis désolés pour toutes les personnes impliquées.
Ni moi ni l’UV n’avons fait des calculs sur les positions des uns et des autres comme on voudrait le laisser entendre. Nous pensons que les questions politiques doivent se résoudre sur le plan politique.
Et dans ce moment, encore plus qu’avant la politique est appelée à un effort de responsabilité.
Nous souhaitons, à chacun d’entre eux de pouvoir s’en sortir de cette affaire.
Nous ne sommes pas des vautours et nous nous ne réjouissons pas des malheurs des autres.
Reste le regret pour les retombées négatives de cette affaire sur l’ensemble de la politique valdôtaine.
Après quoi pour nous, je le répète, c’est la politique qui doit avoir le sens de responsabilité et le courage de trouver des ententes et des volontés commune pour faire avancer la VDA.
Nous pensons que c’est le moment pour les forces politiques de démontrer la volonté de se confronter sur les programmes.
Nous sommes encore et toujours disponibles à ce faire. Nous espérons que cela soit davantage partagé.