Politique27 Juin 2018 - 12:19
Mardi 26 juin, a eu lieu la première séance du nouveau Conseil de la Vallée pour la législature 2018 – 2023. Elle sera certainement rappelée et mentionnée pour différentes raisons.
La première concerne l’état de fragmentation politique, ressortie du vote, qui voit la présence de 9 forces politiques au Conseil de la Vallée. Cela a obligé à chercher des solutions numériquement faibles en essayant de faire cohabiter des pensées variées.
La conséquence ne pourra qu’être celle d’une instabilité comme celle qui s’était produite dans la XIVème législature, qui avait démarré, en 2013, avec la même faiblesse numérique d’une majorité à 18.
En 2013 ce résultat était le fruit de la coalition SA – UV. Cette fois pour arriver à 18 ont du s’allier 5 forces politiques (Lega, Alpe, Mouv, SA, PNV), mais cela ne suffisant pas elles ont dû faire recours au vote d’un(e) rescapé(e) de l’Union Valdôtaine.
Il est évident qu’un pot pourri de ce genre aura du mal à coordonner des visions qui sont nettement différentes et contrastantes sur différents thèmes, puisque le mandat que certaines forces politiques avaient demandé aux électrices et aux électeurs, n’était pas celui de se mêler à la tout va, avec n’importe qui.
Mais dans peu de temps on a assisté à des rapides et époustouflantes trahisons du mandat des électeurs. Les promesses et les assurances, largement distribuées, lors de la campagne électorale, n’ont pas empêché de reprendre, sans hésiter, les mauvaises habitudes avec des opérations de transformisme.
Une autre raisons qui portera à rappeler ce début de législature fait part des déclarations ambitieuses de la candidate à la Présidence de la Région avec son appel au changement. Les faits et les actions futures nous en diront de plus.
Cependant il y lieu de signaler que ce changement annoncé est reparti exactement des contradictions du passé, à savoir la composition d’une majorité faible assemblée numériquement, mais largement hétérogène sous l’aspect politique.
Cela a permis, aujourd’hui, à une force politique telle que la Lega de prendre la Bastille valdôtaine. Mais cela ne devrait pas faire oublier les thèmes sur lesquels ce parti a bâti ses chances électorales.
Ce serait coupable, de la part de la politique et de l’opinion publique d’ignorer les idées et les aptitudes que la Lega décline chaque jour en Italie et en Europe.
Il y de quoi être préoccupés des positions et des décisions que son chef, M. Salvini, décline à chaque moment. Cela ne devrait laisser tranquille personne. Quelque cri d’alerte est en train de surgir par ci et par la.
Mais, pour le moment, tout reste encore dans un calme apparent, qui cache cependant le risque d’une dérive autoritaire qui a déjà démontré vouloir se prendre aux aspects de la tolérance, des libertés individuelles, des cultures et des Peuples. Le Val d’Aoste ne peut certainement pas imaginer d’être immunisé de ce virus.
Ce qui préoccupe davantage est l’adhésion, un peu naïve, de ceux qui, tout en se professant autonomistes ont adhéré à ce projet.
On leur souhaite de s’y soustraire pour ne pas reprendre les traces de ces Valdôtains qui, dans les années 30 du XXème siècle, furent enfin recrutés par le parti du Duce et en devinrent peu à des supporteurs.
Avant que les épidémies éclatent il est bien de les prévenir, il s’agit d’une recommandation médicale qui serait bien d’appliquer à la politique, tout en étant conscient du fait, qu’une fois que les désastres se produisent à rien ne vaut de les justifier à postériori.
Avant que ce soit trop tard on souhaite donc que quelqu’un ait la lucidité de caler une chaloupe de sauvetage, pour reprendre les rives du bon sens en vue du naufrage de cette législature.
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Mardi 26 juin, a eu lieu la première séance du nouveau Conseil de la Vallée pour la législature 2018 – 2023. Elle sera certainement rappelée et mentionnée pour différentes raisons.
La première concerne l’état de fragmentation politique, ressortie du vote, qui voit la présence de 9 forces politiques au Conseil de la Vallée. Cela a obligé à chercher des solutions numériquement faibles en essayant de faire cohabiter des pensées variées.
La conséquence ne pourra qu’être celle d’une instabilité comme celle qui s’était produite dans la XIVème législature, qui avait démarré, en 2013, avec la même faiblesse numérique d’une majorité à 18.
En 2013 ce résultat était le fruit de la coalition SA – UV. Cette fois pour arriver à 18 ont du s’allier 5 forces politiques (Lega, Alpe, Mouv, SA, PNV), mais cela ne suffisant pas elles ont dû faire recours au vote d’un(e) rescapé(e) de l’Union Valdôtaine.
Il est évident qu’un pot pourri de ce genre aura du mal à coordonner des visions qui sont nettement différentes et contrastantes sur différents thèmes, puisque le mandat que certaines forces politiques avaient demandé aux électrices et aux électeurs, n’était pas celui de se mêler à la tout va, avec n’importe qui.
Mais dans peu de temps on a assisté à des rapides et époustouflantes trahisons du mandat des électeurs. Les promesses et les assurances, largement distribuées, lors de la campagne électorale, n’ont pas empêché de reprendre, sans hésiter, les mauvaises habitudes avec des opérations de transformisme.
Une autre raisons qui portera à rappeler ce début de législature fait part des déclarations ambitieuses de la candidate à la Présidence de la Région avec son appel au changement. Les faits et les actions futures nous en diront de plus.
Cependant il y lieu de signaler que ce changement annoncé est reparti exactement des contradictions du passé, à savoir la composition d’une majorité faible assemblée numériquement, mais largement hétérogène sous l’aspect politique.
Cela a permis, aujourd’hui, à une force politique telle que la Lega de prendre la Bastille valdôtaine. Mais cela ne devrait pas faire oublier les thèmes sur lesquels ce parti a bâti ses chances électorales.
Ce serait coupable, de la part de la politique et de l’opinion publique d’ignorer les idées et les aptitudes que la Lega décline chaque jour en Italie et en Europe.
Il y de quoi être préoccupés des positions et des décisions que son chef, M. Salvini, décline à chaque moment. Cela ne devrait laisser tranquille personne. Quelque cri d’alerte est en train de surgir par ci et par la.
Mais, pour le moment, tout reste encore dans un calme apparent, qui cache cependant le risque d’une dérive autoritaire qui a déjà démontré vouloir se prendre aux aspects de la tolérance, des libertés individuelles, des cultures et des Peuples. Le Val d’Aoste ne peut certainement pas imaginer d’être immunisé de ce virus.
Ce qui préoccupe davantage est l’adhésion, un peu naïve, de ceux qui, tout en se professant autonomistes ont adhéré à ce projet.
On leur souhaite de s’y soustraire pour ne pas reprendre les traces de ces Valdôtains qui, dans les années 30 du XXème siècle, furent enfin recrutés par le parti du Duce et en devinrent peu à des supporteurs.
Avant que les épidémies éclatent il est bien de les prévenir, il s’agit d’une recommandation médicale qui serait bien d’appliquer à la politique, tout en étant conscient du fait, qu’une fois que les désastres se produisent à rien ne vaut de les justifier à postériori.
Avant que ce soit trop tard on souhaite donc que quelqu’un ait la lucidité de caler une chaloupe de sauvetage, pour reprendre les rives du bon sens en vue du naufrage de cette législature.