Politique4 Juillet 2020 - 16:13
Un chantage aux dépens de l’autonomie communale.
Après presque deux semaines, entre débat en Conseil et suspension pour analyses techniques et financières des amendements déposés, le Conseil Régional a finalement approuvé la loi de tassement de budget, cette année quasiment complètement affectée aux mesures financières pour l’atténuation des effets de la crise économique sur les familles et les entreprises Valdôtaines. Une mesure qui a mis finalement en circulation plus de 160 millions d’euros pour l’économie valdôtaine.
Le parcours a été long et complexe, avec les machinations et les entraves toujours prêtes sur le chemin quand les majorités n’existent pas et les numéros sont faibles. Hélas le résultat a été que le chapitre dédié aux collectivités locales a été complètement renversé par rapport aux engagements pris avec les Syndics et à la volonté du Gouvernement, qui visait, dans le cadre d’une vision réellement fédéraliste de l’autonomie communale, à donner totale liberté de décision aux administrations communales de mettre en œuvre les initiatives plus opportunes et plus urgentes, avec l’objectif, premièrement de faire repartir l’économie des petits villages.
D’abord, en se cachant derrières le vote secret, quelqu’un a fait manquer les voix nécessaires pour approuver la mesure, au détriment des Communes et des accords pris, dans le sillon de la vieille politique et des pires tactiques. Sans doute des metteurs en scène d’expérience ont élaboré ses tactiques déplorables, pouvant compter sur des acteurs de troisièmes ordres.
On a su faire encore pire, avec l’honteuse position du M5S qui a voulu imposer une absurde obligation d’affectation sur les transferts aux Communes, en imposant une question préjudicielle sur un aspect déjà débattu et sur lequel le Conseil s’était exprimé en sens inverse. Un forçage politique qui demande une prise de position rapide de la part des élus, pour tâcher de revoir cette absurdité, qui est tout d’abord un affront au travail sérieux de nos Syndics et des administrations communales et ensuite une contrainte qui risque même d’empêcher la réelle utilisation de ces ressources.
L’Union Valdôtaine demande au Président Franco Manes et aux Syndics membres du conseil d’administration de vouloir retirer les démissions annoncées, et réaffirme la plus parfaite considération pour le travail accompli par le conseil permanent des collectivité locales et par tous les Syndics Valdôtains, qui restent un exemple de pragmatisme et de cohésion qui devrait être un exemple pour toute la politique.
Le Comité Fédéral de l’Union Valdôtaine
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Politique4 Juillet 2020 - 16:13
Un chantage aux dépens de l’autonomie communale.
Après presque deux semaines, entre débat en Conseil et suspension pour analyses techniques et financières des amendements déposés, le Conseil Régional a finalement approuvé la loi de tassement de budget, cette année quasiment complètement affectée aux mesures financières pour l’atténuation des effets de la crise économique sur les familles et les entreprises Valdôtaines. Une mesure qui a mis finalement en circulation plus de 160 millions d’euros pour l’économie valdôtaine.
Le parcours a été long et complexe, avec les machinations et les entraves toujours prêtes sur le chemin quand les majorités n’existent pas et les numéros sont faibles. Hélas le résultat a été que le chapitre dédié aux collectivités locales a été complètement renversé par rapport aux engagements pris avec les Syndics et à la volonté du Gouvernement, qui visait, dans le cadre d’une vision réellement fédéraliste de l’autonomie communale, à donner totale liberté de décision aux administrations communales de mettre en œuvre les initiatives plus opportunes et plus urgentes, avec l’objectif, premièrement de faire repartir l’économie des petits villages.
D’abord, en se cachant derrières le vote secret, quelqu’un a fait manquer les voix nécessaires pour approuver la mesure, au détriment des Communes et des accords pris, dans le sillon de la vieille politique et des pires tactiques. Sans doute des metteurs en scène d’expérience ont élaboré ses tactiques déplorables, pouvant compter sur des acteurs de troisièmes ordres.
On a su faire encore pire, avec l’honteuse position du M5S qui a voulu imposer une absurde obligation d’affectation sur les transferts aux Communes, en imposant une question préjudicielle sur un aspect déjà débattu et sur lequel le Conseil s’était exprimé en sens inverse. Un forçage politique qui demande une prise de position rapide de la part des élus, pour tâcher de revoir cette absurdité, qui est tout d’abord un affront au travail sérieux de nos Syndics et des administrations communales et ensuite une contrainte qui risque même d’empêcher la réelle utilisation de ces ressources.
L’Union Valdôtaine demande au Président Franco Manes et aux Syndics membres du conseil d’administration de vouloir retirer les démissions annoncées, et réaffirme la plus parfaite considération pour le travail accompli par le conseil permanent des collectivité locales et par tous les Syndics Valdôtains, qui restent un exemple de pragmatisme et de cohésion qui devrait être un exemple pour toute la politique.
Le Comité Fédéral de l’Union Valdôtaine