Agriculture12 Juillet 2016 - 20:44
Après vingt-trois éditions, le « Concours des vins de montagne » change son nom, en devenant le « Mondial des vins extrêmes ». Cependant, ce n’est pas la seule nouveauté de cette manifestation, qui a été présentée aujourd’hui aux médias. C’est un changement tant dans le « pool » des organisateurs (à la Région et au Cervim s’ajoutent l’association des viticulteurs valdôtains Vival, l’Association Italienne des Somelliers et la Chambre valdôtaine), que dans la volonté de réaffirmer toujours plus la centralité de notre région dans la production de vins en conditions « héroïques » (définies par l’altitude, par la pente du terrain, ou par la technique de cultivation).
« Cette initiative – a expliqué l’assesseur à l’Agriculture, Renzo Testolin – nous permet de promouvoir notre territoire de façon importante, en nous offrant également l’opportunité de développer des partenariats d’envergure. Cette année, par exemple, grâce à la synergie avec la Région Lombardie, qui représente une réalité intéressante aussi côté commercial pour nos viticulteurs, la remise des prix se déroulera au mois de novembre à Milan. Sur le développement de liaisons, au fil de ces années, avec le Cervim, nous avons fait un travail clairvoyant ».
Du 14 au 16 juillet prochains, à l’Hôtel « Etoile du Nord » de Sarre auront donc lieu les dégustations des vins participants, qui sont plus de 700, présentés par 290 producteurs. Les échantillons seront savourés par six différentes commissions chaque jour. Les numéros mettent en évidence le succès de l’initiative, qui – comme l’a souligné le président du Cervim, Roberto Gaudio – « est la seule consacrée aux productions vinicoles de montagne ». En 2010, les vins inscrits à la compétition étaient moins de 450. De 2011 à 2014, la moyenne s’est maintenue entre 550 et 600, jusqu’au « boom » de cette année.
Au delà des chiffres, il est également intéressant d’analyser que, pour la première fois, au « Mondial » participeront des productions de la Géorgie, de la Croatie et d’Andorre. D’autres pays intéressants sont le Turkmenistan et l’Armenie, mais dans le passé des vins venant de ces zones avaient déjà été soumis au Jury. Pour ce qui est de l’Italie, toutes les régions seront représentées, sauf Marche, Ombrie, Basilicate et Pouilles, mais il s’agit de zones ou, au moins en partie, les « productions héroïques » sont marginales.
A l’égard des réalités géographiques, le président de la Vival, Stefano Celi, a exprimé sa satisfaction : « nous avons toujours été des paladins de la viticulture de montagne et à présent nous découvrons que d’autres lieux dans le monde présentent des conditions telles les nôtres. Voilà que ce concours devient un important moment de confrontation, surtout avec les Pays qui se présentent pour la première fois ».
D’autres particularités sont représentées par le fait qu’outre soixante-dix vins venant des îles Canaries seront en compétition et que le numéro des vignobles autochtones desquels on produit les vins du « Mondial » est tout à fait élevé : environ soixante-dix d’Italie et une cinquantaine hors du Pays. « En plus de cela – a ajouté le président Gaudio – il y a des aires de production totalement exemptes de ‘filossera’, ce qui ajoute sans doute à la valeur des échantillons en dégustation ».
« Chez nous – a conclu l’assesseur Testolin – la ‘filossera’ n’est pas arrivée aux vignobles de Morgex et La Salle, qui sont les plus hauts d’Europe, et les chiffres présentées aujourd’hui, en parlant encore une fois de centralité de notre région, témoignent que la Vallée d’Aoste contribue pour 10% environ des vignobles en compétition. Plus que jamais, l’on peut dire que nous sommes un point de synthèse entre différentes réalités à l’échelon mondial ».
Info Groupe UV Conseil
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Après vingt-trois éditions, le « Concours des vins de montagne » change son nom, en devenant le « Mondial des vins extrêmes ». Cependant, ce n’est pas la seule nouveauté de cette manifestation, qui a été présentée aujourd’hui aux médias. C’est un changement tant dans le « pool » des organisateurs (à la Région et au Cervim s’ajoutent l’association des viticulteurs valdôtains Vival, l’Association Italienne des Somelliers et la Chambre valdôtaine), que dans la volonté de réaffirmer toujours plus la centralité de notre région dans la production de vins en conditions « héroïques » (définies par l’altitude, par la pente du terrain, ou par la technique de cultivation).
« Cette initiative – a expliqué l’assesseur à l’Agriculture, Renzo Testolin – nous permet de promouvoir notre territoire de façon importante, en nous offrant également l’opportunité de développer des partenariats d’envergure. Cette année, par exemple, grâce à la synergie avec la Région Lombardie, qui représente une réalité intéressante aussi côté commercial pour nos viticulteurs, la remise des prix se déroulera au mois de novembre à Milan. Sur le développement de liaisons, au fil de ces années, avec le Cervim, nous avons fait un travail clairvoyant ».
Du 14 au 16 juillet prochains, à l’Hôtel « Etoile du Nord » de Sarre auront donc lieu les dégustations des vins participants, qui sont plus de 700, présentés par 290 producteurs. Les échantillons seront savourés par six différentes commissions chaque jour. Les numéros mettent en évidence le succès de l’initiative, qui – comme l’a souligné le président du Cervim, Roberto Gaudio – « est la seule consacrée aux productions vinicoles de montagne ». En 2010, les vins inscrits à la compétition étaient moins de 450. De 2011 à 2014, la moyenne s’est maintenue entre 550 et 600, jusqu’au « boom » de cette année.
Au delà des chiffres, il est également intéressant d’analyser que, pour la première fois, au « Mondial » participeront des productions de la Géorgie, de la Croatie et d’Andorre. D’autres pays intéressants sont le Turkmenistan et l’Armenie, mais dans le passé des vins venant de ces zones avaient déjà été soumis au Jury. Pour ce qui est de l’Italie, toutes les régions seront représentées, sauf Marche, Ombrie, Basilicate et Pouilles, mais il s’agit de zones ou, au moins en partie, les « productions héroïques » sont marginales.
A l’égard des réalités géographiques, le président de la Vival, Stefano Celi, a exprimé sa satisfaction : « nous avons toujours été des paladins de la viticulture de montagne et à présent nous découvrons que d’autres lieux dans le monde présentent des conditions telles les nôtres. Voilà que ce concours devient un important moment de confrontation, surtout avec les Pays qui se présentent pour la première fois ».
D’autres particularités sont représentées par le fait qu’outre soixante-dix vins venant des îles Canaries seront en compétition et que le numéro des vignobles autochtones desquels on produit les vins du « Mondial » est tout à fait élevé : environ soixante-dix d’Italie et une cinquantaine hors du Pays. « En plus de cela – a ajouté le président Gaudio – il y a des aires de production totalement exemptes de ‘filossera’, ce qui ajoute sans doute à la valeur des échantillons en dégustation ».
« Chez nous – a conclu l’assesseur Testolin – la ‘filossera’ n’est pas arrivée aux vignobles de Morgex et La Salle, qui sont les plus hauts d’Europe, et les chiffres présentées aujourd’hui, en parlant encore une fois de centralité de notre région, témoignent que la Vallée d’Aoste contribue pour 10% environ des vignobles en compétition. Plus que jamais, l’on peut dire que nous sommes un point de synthèse entre différentes réalités à l’échelon mondial ».
Info Groupe UV Conseil