Economie3 Novembre 2016 - 12:24
Deux rencontres, et presque quatre heures de confrontation, avec les organisations syndicales, les associations des consommateurs et différents représentants de catégories productives et sociales. Voilà l’engagement déployé hier, dans l’après-midi, par le président de la Région Augusto Rollandin et l’assesseur aux Finances Ego Perron, au sujet du budget de la Région pour l’année 2017 et pour le triennat 2017-19, qui est en train d’être défini par l’Administration.
Les rencontres se voulaient, en fait, une première confrontation, où les chiffres ont été un aspect marginal, mais l’attention s’est concentrée notamment sur les principes et les orientations qui inspirent la formation du document comptable. Des orientations qui ont été avancées, à l’échelon des priorités, dans le DEFR, le document de programmation économique et financière approuvé par le Conseil de la Vallée lors de sa dernière séance, qui constituait une « première » pour notre Administration.
Tout comme nouveau sera le schéma du budget, suite aux dispositions sur l’harmonisation de la comptabilité publique, qui rendra les comptes moins comparables par rapport aux années dernières, suite à l’effet de la nouvelle organisation. Cependant, la donnée fondamentale à souligner est que, pour ce qui est de l’effective possibilité de dépense, donc de la quantité de ressources économiques disponibles pour financer les projets et les actions de l’Administration, le chiffre global sera supérieur aux expectatives, car la diminution de fonds par rapport au dernier budget sera de 20 millions d’euros.
Une autre donnée significative est représentée par la continuation de la centralité du rapport financier avec l’État, auquel seront consacrés 222 millions (bien qu’ils descendent par rapport aux 245 de l’année dernière, en permettant une économie de 20 millions, qui pourront etre concentrés sur d’autres actions).
Au net de ces données, « le regard qui inspire la formation du budget est à la personne. – a dit l’assesseur Perron - C’est à dire qu’on financera prioritairement les chapitres concernant la personne ». Tel est le cas du welfare (où l’on imagine d’intervenir avec une nouvelle « mesure unique à l’intention de la famille »), ou du social (afin de résoudre définitivement, entre autres, la question des micro-communautés).
L’autre regard visera l’économie, en ayant pour but de faire croitre les investissements, de relancer la croissance. A cet égard, l’augmentation des fonds européens à disposition, de 8 à 20 millions d’euros, permettra une impulsion remarquable. Tout comme une augmentation des investissements est à l’horizon pour l’agriculture, en concentrant l’attention sur le domaine zootechnique, car l’attention au viti-vinicole a donné les fruits souhaités.
« Quant aux travaux publics – a continué l’assesseur Perron – on pense de passer des 6 millions de l’année dernière à 9. Au delà de cela, dans ce domaine l’idée est de financer immédiatement tous les chapitres, et non par des refinancements successifs, de façon à être opérationnels déjà à partit du mois de janvier prochain et de permettre ainsi une programmation des actions ».
D’autres domaines qui concentrent l’attention lors du processus de formation du budget sont les bâtiments publics (à partir des écoles, notamment pour ce qui est de la prévention du risque séismique) et le tourisme (avec les installations de remontée mécanique à la une). Se poursuivront également les investissements en matière d’environnement, de culture (avec un total de 50 millions sur trois années pour la valorisation des biens historiques et archéologiques), d’éducation (en finançant la toute nouvelle loi sur la « bonne école »).
Pour sa part, le président de la Région, Augusto Rollandin - après avoir rappelé Riccardo Monzeglio, le secrétaire de la CISL récemment disparu et qui était toujours présent lors de ces moments de confrontation - a souligné le « changement radical que l’Administration a œuvré dans différents domaines, avec l’élimination de mesures à non rembourser et leur remplacement avec des emprunts, ou d’autres sources de financement de ce genre ». Le but de l’action générale est d’ «offrir de nouvelles ressources au système, aussi en termes humains. C’est pourquoi l’accent est sur la formation : il est important que les personnes soient préparées, afin qu’elles soient compétentes lorsqu’elles se trouveront à travailler ».
Au sujet de la finance locale, le président Rollandin a rappelé la réforme ayant maintenu la présence des Communes, mais qui a dicté des dispositions les portant à exercer ensemble différentes fonctions, dans une logique de rationalisation, et donc de réduction, des frais. « Ce parcours – a dit le Président – est en train d’aller de l’avant et nous imaginons, malgré une mineure prévision de récolte IRPEF, de maintenir le chiffre redistribué aux municipalités l’année dernière, afin de permettre à tous d’offrir les réponses nécessaires, en travaillant ensemble ».
L’illustration du président Rollandin s’est donc terminée en soulignant la loi budgétaire de l’Etat, qu’à présent prévoit le dépassement du « Pacte de stabilité » pour les régions, en introduisant le concept d’ «Équilibre du budget ». Cette nouvelle discipline prévoit que le montant d’équilibre du budget soit entièrement à la disposition de la Région pour être investi, tandis que l’ancien mécanisme fixait de nombreuses contraintes pour l’organisme public, en limitant – dans les faits – la possibilité de dépense.
Lors des deux rencontres, les organisations rencontrées ont exprimé, chacun pour la part de sa compétence, un partage pour la réalité présentée et pour les principes suivis, dans l’attente d’évaluer l’ébauche complète de budget. Celui de hier a, quand-même, représenté un moment de partage important, car le moment de la crise est celui ou la conscience collective sur le chemin à emprunter doit augmenter et c’est bien la logique dans laquelle le Gouvernement valdôtain est en train d’oeuvrer.
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Economie3 Novembre 2016 - 12:24
Deux rencontres, et presque quatre heures de confrontation, avec les organisations syndicales, les associations des consommateurs et différents représentants de catégories productives et sociales. Voilà l’engagement déployé hier, dans l’après-midi, par le président de la Région Augusto Rollandin et l’assesseur aux Finances Ego Perron, au sujet du budget de la Région pour l’année 2017 et pour le triennat 2017-19, qui est en train d’être défini par l’Administration.
Les rencontres se voulaient, en fait, une première confrontation, où les chiffres ont été un aspect marginal, mais l’attention s’est concentrée notamment sur les principes et les orientations qui inspirent la formation du document comptable. Des orientations qui ont été avancées, à l’échelon des priorités, dans le DEFR, le document de programmation économique et financière approuvé par le Conseil de la Vallée lors de sa dernière séance, qui constituait une « première » pour notre Administration.
Tout comme nouveau sera le schéma du budget, suite aux dispositions sur l’harmonisation de la comptabilité publique, qui rendra les comptes moins comparables par rapport aux années dernières, suite à l’effet de la nouvelle organisation. Cependant, la donnée fondamentale à souligner est que, pour ce qui est de l’effective possibilité de dépense, donc de la quantité de ressources économiques disponibles pour financer les projets et les actions de l’Administration, le chiffre global sera supérieur aux expectatives, car la diminution de fonds par rapport au dernier budget sera de 20 millions d’euros.
Une autre donnée significative est représentée par la continuation de la centralité du rapport financier avec l’État, auquel seront consacrés 222 millions (bien qu’ils descendent par rapport aux 245 de l’année dernière, en permettant une économie de 20 millions, qui pourront etre concentrés sur d’autres actions).
Au net de ces données, « le regard qui inspire la formation du budget est à la personne. – a dit l’assesseur Perron - C’est à dire qu’on financera prioritairement les chapitres concernant la personne ». Tel est le cas du welfare (où l’on imagine d’intervenir avec une nouvelle « mesure unique à l’intention de la famille »), ou du social (afin de résoudre définitivement, entre autres, la question des micro-communautés).
L’autre regard visera l’économie, en ayant pour but de faire croitre les investissements, de relancer la croissance. A cet égard, l’augmentation des fonds européens à disposition, de 8 à 20 millions d’euros, permettra une impulsion remarquable. Tout comme une augmentation des investissements est à l’horizon pour l’agriculture, en concentrant l’attention sur le domaine zootechnique, car l’attention au viti-vinicole a donné les fruits souhaités.
« Quant aux travaux publics – a continué l’assesseur Perron – on pense de passer des 6 millions de l’année dernière à 9. Au delà de cela, dans ce domaine l’idée est de financer immédiatement tous les chapitres, et non par des refinancements successifs, de façon à être opérationnels déjà à partit du mois de janvier prochain et de permettre ainsi une programmation des actions ».
D’autres domaines qui concentrent l’attention lors du processus de formation du budget sont les bâtiments publics (à partir des écoles, notamment pour ce qui est de la prévention du risque séismique) et le tourisme (avec les installations de remontée mécanique à la une). Se poursuivront également les investissements en matière d’environnement, de culture (avec un total de 50 millions sur trois années pour la valorisation des biens historiques et archéologiques), d’éducation (en finançant la toute nouvelle loi sur la « bonne école »).
Pour sa part, le président de la Région, Augusto Rollandin - après avoir rappelé Riccardo Monzeglio, le secrétaire de la CISL récemment disparu et qui était toujours présent lors de ces moments de confrontation - a souligné le « changement radical que l’Administration a œuvré dans différents domaines, avec l’élimination de mesures à non rembourser et leur remplacement avec des emprunts, ou d’autres sources de financement de ce genre ». Le but de l’action générale est d’ «offrir de nouvelles ressources au système, aussi en termes humains. C’est pourquoi l’accent est sur la formation : il est important que les personnes soient préparées, afin qu’elles soient compétentes lorsqu’elles se trouveront à travailler ».
Au sujet de la finance locale, le président Rollandin a rappelé la réforme ayant maintenu la présence des Communes, mais qui a dicté des dispositions les portant à exercer ensemble différentes fonctions, dans une logique de rationalisation, et donc de réduction, des frais. « Ce parcours – a dit le Président – est en train d’aller de l’avant et nous imaginons, malgré une mineure prévision de récolte IRPEF, de maintenir le chiffre redistribué aux municipalités l’année dernière, afin de permettre à tous d’offrir les réponses nécessaires, en travaillant ensemble ».
L’illustration du président Rollandin s’est donc terminée en soulignant la loi budgétaire de l’Etat, qu’à présent prévoit le dépassement du « Pacte de stabilité » pour les régions, en introduisant le concept d’ «Équilibre du budget ». Cette nouvelle discipline prévoit que le montant d’équilibre du budget soit entièrement à la disposition de la Région pour être investi, tandis que l’ancien mécanisme fixait de nombreuses contraintes pour l’organisme public, en limitant – dans les faits – la possibilité de dépense.
Lors des deux rencontres, les organisations rencontrées ont exprimé, chacun pour la part de sa compétence, un partage pour la réalité présentée et pour les principes suivis, dans l’attente d’évaluer l’ébauche complète de budget. Celui de hier a, quand-même, représenté un moment de partage important, car le moment de la crise est celui ou la conscience collective sur le chemin à emprunter doit augmenter et c’est bien la logique dans laquelle le Gouvernement valdôtain est en train d’oeuvrer.