Communes15 Septembre 2016 - 09:04
Lors de sa dernière séance hebdomadaire, le Gouvernement valdôtain a adopté la variante générale au Plan d’urbanisme de la commune de Cogne, qui aligne la programmation du territoire aux dispositions de la loi régionale n° 11 de 1998, ainsi qu’au Plan Territorial Paysager. Il reviendra maintenant à l’Administration municipale d’achever le chemin d’approbation, en accueillant la délibération du Gouvernement et en publiant le nouveau Plan, qui sera donc en vigueur à partir de ce moment.
L’actuel Plan d’urbanisme de la commune de Cogne avait été approuvé par l’Exécutif régional, par la délibération n° 7912, le 25 août 1989. Le chemin ayant conduit à l’approbation de la variante avait commencé par la prédisposition de son ébauche, qui avait fait l’objet d’une première appréciation lors de la Conférence de programmation qui s’est prononcée à ce propos le 20 septembre 2013. L’Administration communale a donc adopté le texte préliminaire de la variante, lors du Conseil municipal du 27 juin 2014, et a donc publié pendant 45 jours les documents y afférents, afin de permettre aux citoyens de déposer d’éventuelles observations à la nouvelle programmation.
Le 9 octobre 2014, par sa délibération n° 35, le Conseil communal a examiné les 9 observations qui sont arrivées à la Mairie: cinq ont été accueillies entièrement, deux partiellement, tandis que d’autres deux ont été repoussées.
Le texte de la variante au Plan, révisé par rapport aux observations reçues, a été adopté par le Conseil communal le 17 décembre 2014 et il a ensuite été transmis aux bureaux régionaux pour l’appréciation, qui s’est achevée par la délibération du Gouvernement de la dernière semaine.
Les choix de base de la variante, découlant de l’analyse du contexte du pays et afin d’aligner le Plan général au Plan Territorial Paysager, à la loi régionale 11 de 1998 et aux dispositions d’application y afférentes, poursuivent ces buts principaux:
1.mise à jour de la cartographie du cadastre et technique à la base du Plan général d’urbanisme;
2.révision générale des dispositions d’urbanisme suite à l’expérience conséquente à la gestion du Plan d’urbanisme en vigueur. Les problèmes connus, à cet égard, concernent principalement les installations, la voirie, des aspects économiques et les services;
3.alignement à la réalité démographique, du bâtiment et économique qui s’est développée dans la commune;
4.mise à jour conséquente à l’entrée en vigueur de nombreuses dispositions qui incident sur les choix d’urbanisme;
5.favoriser les conditions pour le développement socio-économique et préfiguration de l’organisation territoriale de l’avenir, en facilitant l’élargissement des activités agricoles et forestières, la qualification des activités artisanales, mais surtout le développement de toutes les activités qui peuvent soutenir le tourisme, avec une attention particulière à ces choix:
•réutilisation complète, avec des destinations différentes, du "Village Cogne”;
•amélioration des accès au centre et à la liaison pour la Valnontey;
•réalisation d’une liaison avec Pila;
•amélioration de l’accès des installations du Montseuc;
•valorisation de la ressource représentée par les dépôts des mines;
•délocalisation de la capacité d’édification pour les aires présentant des milieux à bâtiment défendu.
6.révision du placement des installations, suite aux aires à bâtiment défendus conséquentes à l’inondation du mois d’octobre 2000;
7.récupération du patrimoine bâti existant et limitation de l’occupation de nouvelles aires afin de faire converger le bâtiment vers les centres historiques, en augmentant leur valeur;
8.coordination, pour ce qui est possible, avec le futur Plan du Parc du Grand Paradis;
9.actions pour favoriser l’épargne énergétique et l’emploi de sources alternatives.
La population résidente dans la commune est stable dès 1981, avec des variations de quelque dizaines d’habitants. Elle se chiffre, à la date du 1er janvier 2015, à 1442 résidents. La population fluctuante peut compter sur un total de 9mille 556 places à coucher, dont 3mille 644 dans des habitations temporaires.
Pour ce qui est de la distribution de la population, le cas est d’observer que, en plus du chef-lieu, où se situent 572 résidents, il y a d’autres noyaux aux dimensions importantes, tels Epinel (289), Gimillan (222), Montros (176), Crétaz (96) et Lillaz (90). Il y a enfin Valnontey avec 11 résidents.
Dans les zones classées "A” 710 habitants sont installés et, d’après le patrimoine de bâtiments qu’il est possible de récupérer aux fins de résidence, il a été estimé possible de réaliser d’ultérieurs 2.121 places à coucher.
Les aires libres présentes dans les zones "B", encore disponibles pour le bâtiment, permettent la réalisation de 3mille 730 nouvelles places à coucher.
La variante générale au plan d’urbanisme réduit les aires où le bâtiment est possible prévues par le Plan en vigueur (anciennes zones "C") et élargit légèrement les zones B, afin d’y inclure des bâtiments éparpillés sur le territoire.
Par l’approbation de la variante générale à son Plan, Cogne sera la cinquantième commune de la Vallée d’Aoste à avoir aligné ses instruments de programmation au Plan Territorial Paysager et à la loi régionale d’urbanisme.
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Communes15 Septembre 2016 - 09:04
Lors de sa dernière séance hebdomadaire, le Gouvernement valdôtain a adopté la variante générale au Plan d’urbanisme de la commune de Cogne, qui aligne la programmation du territoire aux dispositions de la loi régionale n° 11 de 1998, ainsi qu’au Plan Territorial Paysager. Il reviendra maintenant à l’Administration municipale d’achever le chemin d’approbation, en accueillant la délibération du Gouvernement et en publiant le nouveau Plan, qui sera donc en vigueur à partir de ce moment.
L’actuel Plan d’urbanisme de la commune de Cogne avait été approuvé par l’Exécutif régional, par la délibération n° 7912, le 25 août 1989. Le chemin ayant conduit à l’approbation de la variante avait commencé par la prédisposition de son ébauche, qui avait fait l’objet d’une première appréciation lors de la Conférence de programmation qui s’est prononcée à ce propos le 20 septembre 2013. L’Administration communale a donc adopté le texte préliminaire de la variante, lors du Conseil municipal du 27 juin 2014, et a donc publié pendant 45 jours les documents y afférents, afin de permettre aux citoyens de déposer d’éventuelles observations à la nouvelle programmation.
Le 9 octobre 2014, par sa délibération n° 35, le Conseil communal a examiné les 9 observations qui sont arrivées à la Mairie: cinq ont été accueillies entièrement, deux partiellement, tandis que d’autres deux ont été repoussées.
Le texte de la variante au Plan, révisé par rapport aux observations reçues, a été adopté par le Conseil communal le 17 décembre 2014 et il a ensuite été transmis aux bureaux régionaux pour l’appréciation, qui s’est achevée par la délibération du Gouvernement de la dernière semaine.
Les choix de base de la variante, découlant de l’analyse du contexte du pays et afin d’aligner le Plan général au Plan Territorial Paysager, à la loi régionale 11 de 1998 et aux dispositions d’application y afférentes, poursuivent ces buts principaux:
1.mise à jour de la cartographie du cadastre et technique à la base du Plan général d’urbanisme;
2.révision générale des dispositions d’urbanisme suite à l’expérience conséquente à la gestion du Plan d’urbanisme en vigueur. Les problèmes connus, à cet égard, concernent principalement les installations, la voirie, des aspects économiques et les services;
3.alignement à la réalité démographique, du bâtiment et économique qui s’est développée dans la commune;
4.mise à jour conséquente à l’entrée en vigueur de nombreuses dispositions qui incident sur les choix d’urbanisme;
5.favoriser les conditions pour le développement socio-économique et préfiguration de l’organisation territoriale de l’avenir, en facilitant l’élargissement des activités agricoles et forestières, la qualification des activités artisanales, mais surtout le développement de toutes les activités qui peuvent soutenir le tourisme, avec une attention particulière à ces choix:
•réutilisation complète, avec des destinations différentes, du "Village Cogne”;
•amélioration des accès au centre et à la liaison pour la Valnontey;
•réalisation d’une liaison avec Pila;
•amélioration de l’accès des installations du Montseuc;
•valorisation de la ressource représentée par les dépôts des mines;
•délocalisation de la capacité d’édification pour les aires présentant des milieux à bâtiment défendu.
6.révision du placement des installations, suite aux aires à bâtiment défendus conséquentes à l’inondation du mois d’octobre 2000;
7.récupération du patrimoine bâti existant et limitation de l’occupation de nouvelles aires afin de faire converger le bâtiment vers les centres historiques, en augmentant leur valeur;
8.coordination, pour ce qui est possible, avec le futur Plan du Parc du Grand Paradis;
9.actions pour favoriser l’épargne énergétique et l’emploi de sources alternatives.
La population résidente dans la commune est stable dès 1981, avec des variations de quelque dizaines d’habitants. Elle se chiffre, à la date du 1er janvier 2015, à 1442 résidents. La population fluctuante peut compter sur un total de 9mille 556 places à coucher, dont 3mille 644 dans des habitations temporaires.
Pour ce qui est de la distribution de la population, le cas est d’observer que, en plus du chef-lieu, où se situent 572 résidents, il y a d’autres noyaux aux dimensions importantes, tels Epinel (289), Gimillan (222), Montros (176), Crétaz (96) et Lillaz (90). Il y a enfin Valnontey avec 11 résidents.
Dans les zones classées "A” 710 habitants sont installés et, d’après le patrimoine de bâtiments qu’il est possible de récupérer aux fins de résidence, il a été estimé possible de réaliser d’ultérieurs 2.121 places à coucher.
Les aires libres présentes dans les zones "B", encore disponibles pour le bâtiment, permettent la réalisation de 3mille 730 nouvelles places à coucher.
La variante générale au plan d’urbanisme réduit les aires où le bâtiment est possible prévues par le Plan en vigueur (anciennes zones "C") et élargit légèrement les zones B, afin d’y inclure des bâtiments éparpillés sur le territoire.
Par l’approbation de la variante générale à son Plan, Cogne sera la cinquantième commune de la Vallée d’Aoste à avoir aligné ses instruments de programmation au Plan Territorial Paysager et à la loi régionale d’urbanisme.
Info Groupe UV Conseil