Conseil de la Vallée24 Mai 2016 - 20:08
Avec dix-neuf voix favorables, le Conseil de la Vallée a approuvé aujourd’hui le bilan, au 31 décembre 2015, de la gestion extraordinaire du Casinò. Cette formule de conduite de la maison de jeu avait été instituée en 1993 et sa liquidation, qui se poursuit de nos jours, a été autorisée en 2001, suite à la création de la société par actions "Casino de la Vallée”, qui a pris la relève dans la gestion de l’établissement de Saint-Vincent.
Dans son rapport, qui a précédé la votation du document, l’assesseur aux finances Ego Perron a avant tout expliqué que "le rôle du Conseil de la Vallée, dans l’approbation du bilan, est semblable à celui de l’assemblée des actionnaires dans une société de droit privé. Le paiement des débits et la récupération des créances ont été effectués tout au début de la procédure de liquidation. Ce processus se poursuit uniquement et obligatoirement pour la gestion des contradictoires, avec le but de se défendre des prétentions financières de la part de sujets tiers”.
A cet égard, l’assesseur Perron a souligné que "le contentieux, dans le temps, s’est graduellement réduit, tout en remarquant la durée abnorme de la procédure de liquidation, conséquence de la conduite tenue par le ‘Groupe Lefevre’, qu’à chaque sentence lui étant défavorable s’oppose, en comptant sur le fait que les sociétés du groupe même ont leur siège dans des ‘paradis fiscaux’ et donc les frais juridiques inclus dans les condamnations ne viennent pas payés”. Tout particulièrement, le compte du patrimoine met en évidence des créances pour frais juridiques pour un montant global de 2 millions 212mille neuf-cent euros, dont il sera très difficile d’obtenir le paiement.
Les autres voix du bilan sont peu nombreuses: il n’inclut pas d’immeubles, ni des personnels. Dans le compte économique, le déficit 2015 est de 20.456 euros. Une situation qui n’est pas jugée tracassante. Le liquidateur, par contre, souligne, en prévision, des tracas à l’égard de la liquidité. "L’année dernière, - a dit l’assesseur Perron - la disponibilité s’est réduite à 35.600 euros et, en considérant des dettes pour frais juridiques pour 92.344 euros et d’autres dettes pour 24.427 euros, un refinancement de la part de l’Administration régionale s’avèrera nécessaire. Une nécessité que le liquidateur a quantifié, le 15 octobre dernier, en 300.000 euros”.
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Conseil de la Vallée24 Mai 2016 - 20:08
Avec dix-neuf voix favorables, le Conseil de la Vallée a approuvé aujourd’hui le bilan, au 31 décembre 2015, de la gestion extraordinaire du Casinò. Cette formule de conduite de la maison de jeu avait été instituée en 1993 et sa liquidation, qui se poursuit de nos jours, a été autorisée en 2001, suite à la création de la société par actions "Casino de la Vallée”, qui a pris la relève dans la gestion de l’établissement de Saint-Vincent.
Dans son rapport, qui a précédé la votation du document, l’assesseur aux finances Ego Perron a avant tout expliqué que "le rôle du Conseil de la Vallée, dans l’approbation du bilan, est semblable à celui de l’assemblée des actionnaires dans une société de droit privé. Le paiement des débits et la récupération des créances ont été effectués tout au début de la procédure de liquidation. Ce processus se poursuit uniquement et obligatoirement pour la gestion des contradictoires, avec le but de se défendre des prétentions financières de la part de sujets tiers”.
A cet égard, l’assesseur Perron a souligné que "le contentieux, dans le temps, s’est graduellement réduit, tout en remarquant la durée abnorme de la procédure de liquidation, conséquence de la conduite tenue par le ‘Groupe Lefevre’, qu’à chaque sentence lui étant défavorable s’oppose, en comptant sur le fait que les sociétés du groupe même ont leur siège dans des ‘paradis fiscaux’ et donc les frais juridiques inclus dans les condamnations ne viennent pas payés”. Tout particulièrement, le compte du patrimoine met en évidence des créances pour frais juridiques pour un montant global de 2 millions 212mille neuf-cent euros, dont il sera très difficile d’obtenir le paiement.
Les autres voix du bilan sont peu nombreuses: il n’inclut pas d’immeubles, ni des personnels. Dans le compte économique, le déficit 2015 est de 20.456 euros. Une situation qui n’est pas jugée tracassante. Le liquidateur, par contre, souligne, en prévision, des tracas à l’égard de la liquidité. "L’année dernière, - a dit l’assesseur Perron - la disponibilité s’est réduite à 35.600 euros et, en considérant des dettes pour frais juridiques pour 92.344 euros et d’autres dettes pour 24.427 euros, un refinancement de la part de l’Administration régionale s’avèrera nécessaire. Une nécessité que le liquidateur a quantifié, le 15 octobre dernier, en 300.000 euros”.
Info Groupe UV Conseil