Idées29 Juin 2016 - 11:26
Une séance plénière extraordinaire du Parlement européen s’est déroulée hier à Bruxelles, afin de débattre le résultat du référendum sur la sortie du Royaume Uni de l’Union européenne. La réunion restera dans la mémoire télévisée collective pour l’avertissement « c’est la dernière fois que vous applaudissez dans cette salle », lancé par le président de la Commission Jean-Claude Juncker à l’« eurosceptique » anglais Nigel Farage, mais des contributions intéressantes au débat sont arrivées de différents parlementaires.
Entre eux, le député Herbert Dorfmann, de la Südtiroler Volkspartei, ayant souligné que la « Brexit » est un « coup au coeur de l’unité européenne » et que « sans une réponse claire et rapide, l’Union risque de se désintégrer, suite à une réaction à chaîne impossible à arrêter ». « Une réaction – a ajouté Dorfmann – qui risque d’arriérer les lancettes de l’histoire et remettre aux citoyens une Europe retournant aux nations, ce qui représenterait un drame ».
Afin de contrecarrer ce scénario, l’Europe unie doit arriver à se réformer. La solution n’est pas « davantage d’Europe », mais « une Europe meilleure », à même d’être perçue en tant que valeur ajoutée par ses citoyens. Une « orchestre » où Bruxelles, les États membres et les Régions coordonnent les efforts pour aborder les défis communs qui attendent notre continent.
Voilà, les Régions, surtout celles de frontière, qui doivent agir avec dynamisme et faire équipe avec les réalités partageant leurs intérêts et leurs tracas, parce que les solutions arrivant de l’haut ne sont plus suffisantes. Une chance de faire évoluer cette collaboration en termes de qualité, en l’élargissant au territoire des Alpes tout entier, arrive du projet de la macro-région alpine, ayant vu le jour au début de cette année et réunissant quarante-huit régions de sept États différents. Parmi celles-ci compte également la Vallée d’Aoste.
Une stratégie d’ensemble que, pour connaître son succès, devra être axée, sans équivoques, sur les zones alpines. Ce n’est pas un hasard si, à ce sujet, le député Dorfmann a prévenu : « si les aires urbaines, des fleuves et maritimes qui participent à l’initiative essayeront de s’emparer du Plan, les prémisses pour la collaboration vont sauter ».
Bref, le chemin pour sortir de la crise ayant frappé l’Union européenne est difficile. Suite au débat, le Parlement européen a voté une résolution souhaitant que Londres entame rapidement les procédures formelles pour la sortie de l’Union, mais – au delà de la chronique - nous ne pouvons pas taire que la solution passant par les Régions, en tant qu’antidote au nationalisme et à la dissolution du rêve européen, est celle prônée depuis toujours par notre Mouvement.
Rubriques Idées
MARDI 19 décembre 2017
12:20LUNDI 21 août 2017
10:57MARDI 23 mai 2017
15:54MERCREDI 5 octobre 2016
09:53MARDI 20 septembre 2016
10:56VENDREDI 15 juillet 2016
14:15JEUDI 7 juillet 2016
17:46LUNDI 27 juin 2016
12:26agenda
vidéos
images
2016 Rencontres sul le territoire
2015 Congrès des 3 et 4 octobre
Idées29 Juin 2016 - 11:26
Une séance plénière extraordinaire du Parlement européen s’est déroulée hier à Bruxelles, afin de débattre le résultat du référendum sur la sortie du Royaume Uni de l’Union européenne. La réunion restera dans la mémoire télévisée collective pour l’avertissement « c’est la dernière fois que vous applaudissez dans cette salle », lancé par le président de la Commission Jean-Claude Juncker à l’« eurosceptique » anglais Nigel Farage, mais des contributions intéressantes au débat sont arrivées de différents parlementaires.
Entre eux, le député Herbert Dorfmann, de la Südtiroler Volkspartei, ayant souligné que la « Brexit » est un « coup au coeur de l’unité européenne » et que « sans une réponse claire et rapide, l’Union risque de se désintégrer, suite à une réaction à chaîne impossible à arrêter ». « Une réaction – a ajouté Dorfmann – qui risque d’arriérer les lancettes de l’histoire et remettre aux citoyens une Europe retournant aux nations, ce qui représenterait un drame ».
Afin de contrecarrer ce scénario, l’Europe unie doit arriver à se réformer. La solution n’est pas « davantage d’Europe », mais « une Europe meilleure », à même d’être perçue en tant que valeur ajoutée par ses citoyens. Une « orchestre » où Bruxelles, les États membres et les Régions coordonnent les efforts pour aborder les défis communs qui attendent notre continent.
Voilà, les Régions, surtout celles de frontière, qui doivent agir avec dynamisme et faire équipe avec les réalités partageant leurs intérêts et leurs tracas, parce que les solutions arrivant de l’haut ne sont plus suffisantes. Une chance de faire évoluer cette collaboration en termes de qualité, en l’élargissant au territoire des Alpes tout entier, arrive du projet de la macro-région alpine, ayant vu le jour au début de cette année et réunissant quarante-huit régions de sept États différents. Parmi celles-ci compte également la Vallée d’Aoste.
Une stratégie d’ensemble que, pour connaître son succès, devra être axée, sans équivoques, sur les zones alpines. Ce n’est pas un hasard si, à ce sujet, le député Dorfmann a prévenu : « si les aires urbaines, des fleuves et maritimes qui participent à l’initiative essayeront de s’emparer du Plan, les prémisses pour la collaboration vont sauter ».
Bref, le chemin pour sortir de la crise ayant frappé l’Union européenne est difficile. Suite au débat, le Parlement européen a voté une résolution souhaitant que Londres entame rapidement les procédures formelles pour la sortie de l’Union, mais – au delà de la chronique - nous ne pouvons pas taire que la solution passant par les Régions, en tant qu’antidote au nationalisme et à la dissolution du rêve européen, est celle prônée depuis toujours par notre Mouvement.