éducation1 Juillet 2016 - 17:21
« Pour nous, la ‘buona scuola’ est notre école ». Par ces mots, l’assesseur à l’éducation Emily Rini a introduit la présentation aux médias du projet de loi, approuvé aujourd’hui par le Gouvernement valdôtain, qui harmonise la réforme nationale du système d’instruction et formation à l’organisation scolaire de notre région.
Pour sa part, le président de la Région, Augusto Rollandin, qui était également présent, a défini cet acte le fruit « d’un parcours global, duquel ressort surtout la validité de la disposition d’application en matière d’éducation dont notre Région jouit et qui a permis l’élaboration de cette proposition de loi régionale ».
Les temps
Un parcours qui a commencé pendant l’hiver 2014, avec la phase préliminaire et des consultations. En juillet 2015, la signature du protocole d’entente avec le Ministère de l’instruction a permis de débuter dans l’iter de réforme de l’école valdôtaine. Au mois de janvier 2016, la constitution d’un groupe de travail technique a eu lieu. La politique a fait sa part et, suite à l’appréciation de la proposition remise par l’équipe, ainsi qu’à l’approbation de la disposition d’application pour la Vallée d’Aoste (ayant eu lieu en mars 2016), on est arrivés aujourd’hui à l’approbation du projet de loi.
Le principe
Le but prioritaire du projet – qui se compose de 28 articles et continuera maintenant son chemin vers l’approbation du Conseil, par l’assignation à la Commission compétente - est représenté par la sauvegarde et le maintien du modèle scolaire valdôtain, « en continuant à investir – a expliqué l’assesseur Rini – dans la spécialité et l’unicité du système régional ». A ce propos, le projet du Gouvernement inclut également l’école de l’enfance, « qui dans la réforme mise en route par l’Etat n’est pas considérée, ce qui est une lacune assez grave ».
Les contenus
La Région Autonome Vallée d’Aoste a choisi de maintenir la méthode de recrutement des enseignants ayant fonctionné jusqu’à présent et en disant « non » au modèle des appels directs à la discrétion des dirigeants scolaires. « Le critère qui est à la base de la réforme nationale, à notre avis – a dit l’Assesseur – est difficile à mettre en route dans un territoire tout à fait petit, tel le notre. En plus, nous croyons que la méthode suivie ici ait donné des bons résultats ». A l’égard de ce point, le président Rollandin a souligné que « le pouvoir discrétionnaire des dirigeants est l’élément que, dans le reste d’Italie, a déclenché la protestation des enseignants et les référendums qui vont se dérouler. Nous pouvons dire, par notre choix, d’avoir vidé les référendums de leur sens ».
Réformer un système signifie quand-même ne pas renoncer à regarder au futur. C’est ainsi que la proposition de la Junte prévoit la prédisposition de plans pour l’offre de formation sur des triennats et non plus sur base annuelle. « Le but de cette décision – a été le commentaire de l’assesseur Rini – est d’offrir stabilité et solidité au parcours accompli par les élèves ». Un autre élément clé de tout procès de révision moderne, à savoir la méritocratie, inspire la partie de la loi concernant l’appréciation du système scolaire. Dans le détail, en 2015/2016 a démarré le processus d’auto-évaluation des institutions scolaires. L’appréciation des enseignants et du dirigent deviendra une partie intégrante du système et un prix de résultat sera remis pour l’aboutissement des buts de formation. « On veut – a expliqué Emily Rini – créer un mécanisme en faveur de ceux qui consacrent davantage d’engagement et d’énergies, afin qu’ils aient une reconnaissance économique de leur attachement au travail».
Strictement liée à cet aspect est également la formation du personnel scolaire, qui retourne a présenter un caractère obligatoire. L’investissement – se chiffrant à un montant de 300mille euros par année - concerne surtout l’élargissement des compétences linguistiques des enseignants. « Par cette décision – a commenté l’Assesseur à l’éducation – nous accueillons une requête venant du milieu de l’école même ».
Enfin, l’élargissement de l’offre de la formation comportera – notamment pour ce qui est des domaines linguistique, scientifique et informatique – la création de 36 nouvelles places dans l’école supérieure. Dans les écoles moyennes du premier degré, les modules de cours passeront de 14 à 16, au lieu des 18 prévus à l’échelon national, pour continuer à garantir les activités extracurriculaires.
Le cadre financier
L’allocation de ressources dans la période 2016/2018 dépasse les 6millions 700mille euros, dont 1million 896mille euros pour l’année en cours, 2millions 205mille euros pour 2017 et 2millions 654mille euros pour 2018. D’autres 10millions d’euros seront repérés par l’accès à des fonds européens. « Je crois que ces chiffres parlent pour elles-mêmes – a souligné Emily Rini – et démontrent combien nous croyons dans le nouveau système scolaire valdôtain ».
Suite à la réforme
La réforme doit devenir loi et c’est pourquoi, vraisemblablement, les procédures prévues par le texte de l’Exécutif se mettront en marche pour 2018. En tout cas, suite à l’approbation de la loi, commencera l’application de la révision des adaptations, dans les premières classes des différents cycles scolaires.
Celles-ci auront caractère expérimental dans les deux prochaines années, afin de permettre de contrôler les buts et les effets. En plus de cela, elles seront appliquées graduellement et seulement suite à leur analyse, elles entreront en vigueur définitivement, en devenant partie à plein titre du système scolaire régional.
En synthèse…
Les buts de la réforme peuvent se synthétiser dans : la sauvegarde du système scolaire valdôtain ; le maintien et la valorisation de la spécialité et de l’unicité du modèle pédagogique des écoles de l’enfance ; l’offre d’opportunité formatives égales pour tous les étudiants ; le renforcement des compétences des étudiants dans les cours scientifiques, linguistiques et informatiques ; l’attention au message culturel provenant de notre territoire et le renforcement de l’enseignement de l’art ; le développement de conduites s’inspirant à un style de vie sain, à une alimentation correcte et à une pratique sportive adéquate ; l’appréciation et la formation continuelle des enseignants.
Info Groupe UV Conseil
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« Pour nous, la ‘buona scuola’ est notre école ». Par ces mots, l’assesseur à l’éducation Emily Rini a introduit la présentation aux médias du projet de loi, approuvé aujourd’hui par le Gouvernement valdôtain, qui harmonise la réforme nationale du système d’instruction et formation à l’organisation scolaire de notre région.
Pour sa part, le président de la Région, Augusto Rollandin, qui était également présent, a défini cet acte le fruit « d’un parcours global, duquel ressort surtout la validité de la disposition d’application en matière d’éducation dont notre Région jouit et qui a permis l’élaboration de cette proposition de loi régionale ».
Les temps
Un parcours qui a commencé pendant l’hiver 2014, avec la phase préliminaire et des consultations. En juillet 2015, la signature du protocole d’entente avec le Ministère de l’instruction a permis de débuter dans l’iter de réforme de l’école valdôtaine. Au mois de janvier 2016, la constitution d’un groupe de travail technique a eu lieu. La politique a fait sa part et, suite à l’appréciation de la proposition remise par l’équipe, ainsi qu’à l’approbation de la disposition d’application pour la Vallée d’Aoste (ayant eu lieu en mars 2016), on est arrivés aujourd’hui à l’approbation du projet de loi.
Le principe
Le but prioritaire du projet – qui se compose de 28 articles et continuera maintenant son chemin vers l’approbation du Conseil, par l’assignation à la Commission compétente - est représenté par la sauvegarde et le maintien du modèle scolaire valdôtain, « en continuant à investir – a expliqué l’assesseur Rini – dans la spécialité et l’unicité du système régional ». A ce propos, le projet du Gouvernement inclut également l’école de l’enfance, « qui dans la réforme mise en route par l’Etat n’est pas considérée, ce qui est une lacune assez grave ».
Les contenus
La Région Autonome Vallée d’Aoste a choisi de maintenir la méthode de recrutement des enseignants ayant fonctionné jusqu’à présent et en disant « non » au modèle des appels directs à la discrétion des dirigeants scolaires. « Le critère qui est à la base de la réforme nationale, à notre avis – a dit l’Assesseur – est difficile à mettre en route dans un territoire tout à fait petit, tel le notre. En plus, nous croyons que la méthode suivie ici ait donné des bons résultats ». A l’égard de ce point, le président Rollandin a souligné que « le pouvoir discrétionnaire des dirigeants est l’élément que, dans le reste d’Italie, a déclenché la protestation des enseignants et les référendums qui vont se dérouler. Nous pouvons dire, par notre choix, d’avoir vidé les référendums de leur sens ».
Réformer un système signifie quand-même ne pas renoncer à regarder au futur. C’est ainsi que la proposition de la Junte prévoit la prédisposition de plans pour l’offre de formation sur des triennats et non plus sur base annuelle. « Le but de cette décision – a été le commentaire de l’assesseur Rini – est d’offrir stabilité et solidité au parcours accompli par les élèves ». Un autre élément clé de tout procès de révision moderne, à savoir la méritocratie, inspire la partie de la loi concernant l’appréciation du système scolaire. Dans le détail, en 2015/2016 a démarré le processus d’auto-évaluation des institutions scolaires. L’appréciation des enseignants et du dirigent deviendra une partie intégrante du système et un prix de résultat sera remis pour l’aboutissement des buts de formation. « On veut – a expliqué Emily Rini – créer un mécanisme en faveur de ceux qui consacrent davantage d’engagement et d’énergies, afin qu’ils aient une reconnaissance économique de leur attachement au travail».
Strictement liée à cet aspect est également la formation du personnel scolaire, qui retourne a présenter un caractère obligatoire. L’investissement – se chiffrant à un montant de 300mille euros par année - concerne surtout l’élargissement des compétences linguistiques des enseignants. « Par cette décision – a commenté l’Assesseur à l’éducation – nous accueillons une requête venant du milieu de l’école même ».
Enfin, l’élargissement de l’offre de la formation comportera – notamment pour ce qui est des domaines linguistique, scientifique et informatique – la création de 36 nouvelles places dans l’école supérieure. Dans les écoles moyennes du premier degré, les modules de cours passeront de 14 à 16, au lieu des 18 prévus à l’échelon national, pour continuer à garantir les activités extracurriculaires.
Le cadre financier
L’allocation de ressources dans la période 2016/2018 dépasse les 6millions 700mille euros, dont 1million 896mille euros pour l’année en cours, 2millions 205mille euros pour 2017 et 2millions 654mille euros pour 2018. D’autres 10millions d’euros seront repérés par l’accès à des fonds européens. « Je crois que ces chiffres parlent pour elles-mêmes – a souligné Emily Rini – et démontrent combien nous croyons dans le nouveau système scolaire valdôtain ».
Suite à la réforme
La réforme doit devenir loi et c’est pourquoi, vraisemblablement, les procédures prévues par le texte de l’Exécutif se mettront en marche pour 2018. En tout cas, suite à l’approbation de la loi, commencera l’application de la révision des adaptations, dans les premières classes des différents cycles scolaires.
Celles-ci auront caractère expérimental dans les deux prochaines années, afin de permettre de contrôler les buts et les effets. En plus de cela, elles seront appliquées graduellement et seulement suite à leur analyse, elles entreront en vigueur définitivement, en devenant partie à plein titre du système scolaire régional.
En synthèse…
Les buts de la réforme peuvent se synthétiser dans : la sauvegarde du système scolaire valdôtain ; le maintien et la valorisation de la spécialité et de l’unicité du modèle pédagogique des écoles de l’enfance ; l’offre d’opportunité formatives égales pour tous les étudiants ; le renforcement des compétences des étudiants dans les cours scientifiques, linguistiques et informatiques ; l’attention au message culturel provenant de notre territoire et le renforcement de l’enseignement de l’art ; le développement de conduites s’inspirant à un style de vie sain, à une alimentation correcte et à une pratique sportive adéquate ; l’appréciation et la formation continuelle des enseignants.
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