éducation28 Juillet 2016 - 12:25
Le Conseil de la Vallée, dans la matinée d’aujourd’hui, jeudi 28 juillet, a commencé l’examen du projet de loi d’harmonisation de la loi nationale de réforme du système national d’éducation et formation (la n° 107 de 2015) à l’organisation scolaire valdôtaine.
Ce projet de loi a été présenté par le Gouvernement régional le 5 juillet 2016 et il a fait l’objet d’amendements de la cinquième Commission du Conseil. Le texte a été illustré à l’Assemblée par son rapporteur, ainsi que par l’assesseur à l’éducation Emily Rini. L’examen de cet acte prendra des temps importants: les groupes d’opposition ont déposé plus de 900 propositions d’amendement. La majorité a présenté un ordre du jour se rattachant au projet de loi.
En illustrant le texte, l’assesseur Rini a souligné: "aujourd’hui se termine un parcours commencé il y a deux années. Nous nous sommes tracassés tout de suite de l’impact que certaines prévisions nationales auraient pu présenter sur notre territoire, petit et particulier: nous avons oeuvré pour moduler l’application immédiate de ces dispositions, en exerçant notre autonomie et grâce à une bonne liaison avec le Ministère. L’approbation de la disposition d’application a été capitale, à cet égard, en nous offrant un espace d’action remarquable”.
"Nous sommes conscients de ne pas pouvoir résoudre tous les problèmes et contenter tout le monde - a ajouté l’Assesseur - mais nous avons toujours placé l’étudiant au centre. Exercer l’option législative signifie remplir le rôle de garant des spécialités scolaires valdôtaines et accomplir des choix à l’intention de la communauté de ce domaine toute entière. Nous avons voulu nous concentrer expressément sur l’école de l’enfance, un élément du système oublié par la réforme nationale. Nos écoles de l’enfance sont une raison d’orgueil. Malheureusement, cependant, nous avons eu à faire face aux obligations juridiques représentées par les contraintes générales de la compétence exclusive de l’Etat, par exemple la matière du status économique et juridique des enseignants, sur laquelle nous n’avons pas d’espace pour légiférer différemment”.
"Le but de cet acte - a réaffirmé l’assesseur Rini - est de placer au centre de notre action l’avenir des jeunes valdôtains. Nous avons à renforcer les excellences du système scolaire, mais nous devons avoir également le courage de relever des nouveaux défis. Nous ne devons pas craindre de regarder en avant, en apportant des améliorations constantes. Nous voulons continuer à investir sur un système de qualité tel le notre. A partir de cela, le choix de nous éloigner totalement du modèle national imposé. Nous sommes conscients de la valeur centrale du rôle des dirigeants scolaires. Nous croyons dans la digitalisation, dans l’informatique qui devient transversale à toutes les classes, en explicitant cette volonté par la prévision de ressources économiques. Cet aspect est demandé par nos jeunes, par le monde d’aujourd’hui”.
"Nous avons investi beaucoup dans l’école secondaire de deuxième degré, et nous continuerons à le faire; - a ajouté l’assesseur Rini - l’augmentation des heures frontales a été voulue pour garantir de l’équité entre les différents degrés scolaires. Toutefois, l’attention a été accordée également aux familles, qui doivent retourner à participer à l’école, ainsi qu’au corps enseignant, vis-à-vis duquel nous avons décidé, par exemple, la liquidation immédiate du bonus pour l’auto-formation. L’appréciation des enseignants, des dirigeants scolaires, doit être conçue positivement, stimuler à faire toujours mieux, à comprendre où on a trompé, pour repartir dans la bonne direction. Nous n’avons pas prévu un plan extraordinaire d’embauches, car on a toujours effectué des occupations périodiques. Cependant, des situations précaires restent et nous voulons essayer de les résoudre. Pour cette raison, nous prenons l’engagement de conclure un accord avec les organisations syndicales l’automne prochain. En plus, nous souhaitons codifier notre volonté de mettre main au domaine dans son ensemble”.
L’assesseur Emily Rini a donc examiné l’aspect financier et les adaptations: "le projet de loi engage quelque six millions d’euros dans les trois années: dans des temps de contraintes financières, il s’agit d’un témoignage concret de l’attention de cette Assemblée à l’école. Le défi qui nous attend ne sera pas facile, mais nous croyons de ne pas avoir épargné des énergies pour aboutir à ce résultat, que je souhaite être le plus partagé possible. Quant aux adaptations, nous n’avons pas voulu attendre davantage, pour les 2.200 enfants qui auraient perdu l’opportunité de se former, d’accroitre leurs capacités en anglais. Dans cette tache, nous avons pu compter sur le soutien des enseignants. Nous sommes fiers d’avoir donnée une opportunité en plus aux enfants”.
En conclusion, pour l’assesseur Rini: "nous avons dénommé ce parcours ‘notre école’, car notre école est déjà ‘bonne’. Nous n’avons qu’apporté quelque amélioration pour donner un nouveau élan à ce domaine fondamental”.
Info Groupe UV Conseil
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Le Conseil de la Vallée, dans la matinée d’aujourd’hui, jeudi 28 juillet, a commencé l’examen du projet de loi d’harmonisation de la loi nationale de réforme du système national d’éducation et formation (la n° 107 de 2015) à l’organisation scolaire valdôtaine.
Ce projet de loi a été présenté par le Gouvernement régional le 5 juillet 2016 et il a fait l’objet d’amendements de la cinquième Commission du Conseil. Le texte a été illustré à l’Assemblée par son rapporteur, ainsi que par l’assesseur à l’éducation Emily Rini. L’examen de cet acte prendra des temps importants: les groupes d’opposition ont déposé plus de 900 propositions d’amendement. La majorité a présenté un ordre du jour se rattachant au projet de loi.
En illustrant le texte, l’assesseur Rini a souligné: "aujourd’hui se termine un parcours commencé il y a deux années. Nous nous sommes tracassés tout de suite de l’impact que certaines prévisions nationales auraient pu présenter sur notre territoire, petit et particulier: nous avons oeuvré pour moduler l’application immédiate de ces dispositions, en exerçant notre autonomie et grâce à une bonne liaison avec le Ministère. L’approbation de la disposition d’application a été capitale, à cet égard, en nous offrant un espace d’action remarquable”.
"Nous sommes conscients de ne pas pouvoir résoudre tous les problèmes et contenter tout le monde - a ajouté l’Assesseur - mais nous avons toujours placé l’étudiant au centre. Exercer l’option législative signifie remplir le rôle de garant des spécialités scolaires valdôtaines et accomplir des choix à l’intention de la communauté de ce domaine toute entière. Nous avons voulu nous concentrer expressément sur l’école de l’enfance, un élément du système oublié par la réforme nationale. Nos écoles de l’enfance sont une raison d’orgueil. Malheureusement, cependant, nous avons eu à faire face aux obligations juridiques représentées par les contraintes générales de la compétence exclusive de l’Etat, par exemple la matière du status économique et juridique des enseignants, sur laquelle nous n’avons pas d’espace pour légiférer différemment”.
"Le but de cet acte - a réaffirmé l’assesseur Rini - est de placer au centre de notre action l’avenir des jeunes valdôtains. Nous avons à renforcer les excellences du système scolaire, mais nous devons avoir également le courage de relever des nouveaux défis. Nous ne devons pas craindre de regarder en avant, en apportant des améliorations constantes. Nous voulons continuer à investir sur un système de qualité tel le notre. A partir de cela, le choix de nous éloigner totalement du modèle national imposé. Nous sommes conscients de la valeur centrale du rôle des dirigeants scolaires. Nous croyons dans la digitalisation, dans l’informatique qui devient transversale à toutes les classes, en explicitant cette volonté par la prévision de ressources économiques. Cet aspect est demandé par nos jeunes, par le monde d’aujourd’hui”.
"Nous avons investi beaucoup dans l’école secondaire de deuxième degré, et nous continuerons à le faire; - a ajouté l’assesseur Rini - l’augmentation des heures frontales a été voulue pour garantir de l’équité entre les différents degrés scolaires. Toutefois, l’attention a été accordée également aux familles, qui doivent retourner à participer à l’école, ainsi qu’au corps enseignant, vis-à-vis duquel nous avons décidé, par exemple, la liquidation immédiate du bonus pour l’auto-formation. L’appréciation des enseignants, des dirigeants scolaires, doit être conçue positivement, stimuler à faire toujours mieux, à comprendre où on a trompé, pour repartir dans la bonne direction. Nous n’avons pas prévu un plan extraordinaire d’embauches, car on a toujours effectué des occupations périodiques. Cependant, des situations précaires restent et nous voulons essayer de les résoudre. Pour cette raison, nous prenons l’engagement de conclure un accord avec les organisations syndicales l’automne prochain. En plus, nous souhaitons codifier notre volonté de mettre main au domaine dans son ensemble”.
L’assesseur Emily Rini a donc examiné l’aspect financier et les adaptations: "le projet de loi engage quelque six millions d’euros dans les trois années: dans des temps de contraintes financières, il s’agit d’un témoignage concret de l’attention de cette Assemblée à l’école. Le défi qui nous attend ne sera pas facile, mais nous croyons de ne pas avoir épargné des énergies pour aboutir à ce résultat, que je souhaite être le plus partagé possible. Quant aux adaptations, nous n’avons pas voulu attendre davantage, pour les 2.200 enfants qui auraient perdu l’opportunité de se former, d’accroitre leurs capacités en anglais. Dans cette tache, nous avons pu compter sur le soutien des enseignants. Nous sommes fiers d’avoir donnée une opportunité en plus aux enfants”.
En conclusion, pour l’assesseur Rini: "nous avons dénommé ce parcours ‘notre école’, car notre école est déjà ‘bonne’. Nous n’avons qu’apporté quelque amélioration pour donner un nouveau élan à ce domaine fondamental”.
Info Groupe UV Conseil