2001 – 30 Septembre
Congrès Extraordinaire
Relation des Vice-présidents P. Guichardaz et J.-G. Rivolin
Mois de trois ans se sont écoulés de ce 28 novembre 1998 qui nous vit réunis pour l’élection du président de l’Union Valdôtaine et nous nous retrouvons aujourd’hui à renouveler ce rendez-vous dans des circonstances analogues.
Comme alors, les deux vice-présidents du Mouvement se trouvent à relater au sujet d’une activité qui est le fruit d’un travail commun, porté de l’avant par l’Union Valdôtaine en la personne de son président, Auguste Rollandin, du bureau de présidence, du Comité fédéral, du Conseil fédéral, des organes consultatifs du Mouvement et des sections locales.
En dépit du bref espace de temps dans lequel elle s’est développée, l’activité que nous avons menée au sein de l’Union Valdôtaine dans ces années a été intense et fructueuse. Vous nous permettrez donc de vous faire grâce des préliminaires et de passer directement aux faits.
Comme toujours, l’activité du Mouvement – en dehors des tâches de gestion courantes – s’est développée essentiellement en deux directions: à son intérieur, pour l’élaboration des lignes politiques stratégiques, et à son extérieur, principalement en fonction de la participation aux nombreux rendez-vous électoraux et référendaires qui se sont succédés dans cette période.
Ces deux aspects, cela va sans dire, sont étroitement complémentaires, puisque l’engagement électoral n’est que la conséquence directe de notre engagement au point de vue du respect des principes inspirateurs de l’Union Valdôtaine et de leur application aux stratégies politiques qui ont guidé l’action de nos organes et de nos administrateurs. Si nous les traitons séparément, ce n’est que par souci de clarté.
LES CONGRÈS: MOMENTS DE RÉFLEXION ET D’ENGAGEMENT
Pour ce qui est de l’activité politique interne, sur laquelle je vais me pencher, nous signalons avant tout les Congrès nationaux, dont celui-ci est le cinquième depuis novembre 1998. Dans les quatre Congrès thématiques, on a affronté les thèmes majeurs du débat politique actuel: les problèmes et les atouts de la Vallée d’Aoste en tant que région de montagne: la réforme des collectivités locales en sens fédéraliste; les difficultés liées à la gestion d’un équilibre territorial problématique et qui se sont dramatiquement manifestées lors de la catastrophe de l’an 2000; l’identité valdôtaine en évolution.
Rappelons brièvement les étapes politiques franchies par ces importants rendez-vous.
Le premier résultat politique positif du Congrès national sur le thème “La montagne valdôtaine en Europe: analyse et mise en valeur des ressources”, a été la participation massive des sections, qui ont contribué de façon déterminante, par l’envoi de documents préparatoires aux commissions du Mouvement, à un débat qui a intéressé également les forces sociales, économiques et culturelles externes à l’Union Valdôtaine. L’issue du Congrès a été marqué par une prise de conscience des exigences réelles de la société valdôtaine – particulièrement de l’exigence de garantir l’identité de notre peuple tout en reconnaissant ses diversités – et des potentialités de ceux qui vivent et travaillent en Vallée d’Aoste dans le respect réciproque. De cette réflexion est découlée la nécessité de s’ouvrir aux nouveautés d’une réalité en évolution rapide, qui demande un effort particulier pour concilier l’enracinement avec la globalisation, l’autonomie avec l’intégration européenne, selon une logique fédéraliste qui est la nôtre depuis toujours. Il en est découlé également la nécessité d’un investissement de confiance envers les jeunes générations, qui doivent pouvoir se former en tenant compte des responsabilités qu’elles seront appelées à affronter dans la gestion d’une réalité particulière comme la nôtre. Lors d’une table ronde organisée à cet effet, on a enfin ouvert une confrontation constructive avec d’autres réalités minoritaires et montagnardes, qui partagent avec nous l’exigence de sauvegarder et promouvoir les caractéristiques propres à leurs peuples et à leurs milieux respectifs, face au défi européen qui est désormais une réalité présente et parfois envahissante.
FÉDÉRALISME ET IDENTITÉ: LES THÈMES MAJEURS
Le fédéralisme a été aussi au centre de la réflexion lors du Congrès thématique de l’an 2000: « Fédéralisme régional. Autonomie communale », qui, mouvant d’une conception de la Commune qui s’enracine dans la pensée d’Emile Chanoux, a fait le point sur les importantes réalisations institutionnelles promues dans ces dernières années par les administrations unionistes en matière d’autonomie des collectivités locales. Partant, on a tracé les lignes stratégiques d’une politique visant à mettre en valeur les ressources de nos communautés – du point de vue social, culturel et institutionnel – en saisissant les atouts qu’offre la réalité actuelle. La revitalisation des centres périphériques, a-t-on constaté notamment, est favorisée par l’exploitation des techniques les plus modernes de communication et d’organisation du travail: il faut donc en profiter pour que les jeunes puissent rester au pays et faciliter leur insertion au niveau des locales institutions administratives. Le patrimoine socioculturel, qui s’exprime tant au niveau linguistique qu’à celui des productions typiques ou de l’attitude tenue face à la gestion du territoire, doit être mis en valeur de la façon la plus convenable et constituer ainsi une sorte de label local pour enrichir l’identité régionale dans sa globalité. L’effort de décentralisation doit être poursuivi selon une logique fédéraliste, en restituant tout d’abord aux Conseils communaux leur rôle de cœur de la vie politique municipale, et le débat sur les réformes institutionnelles et particulièrement du statut spécial d’autonomie, doit concerner à fond les collectivités locales.
Et c’est justement aux collectivités locales, en tant que dépositaires et gérantes naturelles de notre patrimoine environnemental, qu’on s’est adressés et qui ont été au centre de l’attention lors du Congrès thématique suivant, consacré à une “Réflexion sur les événements du 14 et 15 octobre: projet et perspectives”, dont l’organisation a été la conséquence de la tragique inondation qui a frappé notre Vallée l’année dernière. Une confrontation serrée, à l’aide d’administrateurs publics et de techniciens, sur les thèmes de la protection civile et de l’aménagement du territoire a permis de dégager un engagement précis de l’Union Valdôtaine dans toute une série de domaines concernant l’organisation et la gestion des émergences, la planification des œuvres publiques, le monitorage et l’entretien des cours d’eau, la connaissance des fragiles équilibres hydrogéologiques de la montagne, la mise à jour des plans d’urbanisme et d’occupation des sols et la diffusion d’une culture de l’entraide et de la solidarité.
Le thème de l’identité, qui est fondamental pour notre mouvement et que les Congrès précédents avaient partiellement affronté, a été au centre de la réflexion du Congrès thématique de cette année: “L’identité valdôtaine: un peuple intramontain pour l’Europe fédéraliste”. Les rapports des congressistes ont porté sur les différentes implications des questions identitaires dans la société valdôtaine d’aujourd’hui, dans les domaines de la langue, du travail, de l’éducation, des rapports avec les cultures extra-européennes. L’Union Valdôtaine a réaffirmé avec force son rôle de promotion de l’identité valdôtaine, particulièrement au point de vue linguistique, et a souligné une fois encore son engagement pour la mise en œuvre d’une stratégie globale, visant en premier lieu la reconnaissance de celle-ci au niveau institutionnel, dans le cadre de la révision du Statut d’autonomie et la constitution de l’Euro région du Mont-Blanc. Il a été également rappelé que l’esprit lié à la mise en valeur du patrimoine de culture, d’histoire, de tradition qui fonde l’identité valdôtaine doit passer notamment par l’école, l’université et la formation professionnelle, et par une utilisation correcte des media. Une attention particulière a été consacrée aux attitudes et aux moyens d’impliquer les jeunes générations dans la connaissance et la valorisation de la civilisation valdôtaine, notamment de ses aspects linguistiques.
LES ORGANES DU MOUVEMENT: UNE ACTIVITÉ INTENSE
Nous nous sommes arrêtés longtemps sur les conclusions des Congrès nationaux, car c’est là que réside le noyau inspirateur de la stratégie politique de l’Union Valdôtaine, qui engage les organes du Mouvement et les administrateurs unionistes, à tous les niveaux. Mais nous voulons également souligné le travail intense qui a été mené par les autres organes du Mouvement, qui ont contribué par un apport constant et constructif d’idées et d’initiatives à sa bonne marche.
Nous rappelons, en particulier, que le Conseil fédéral s’est réuni treize fois (moyennement une fois tout les deux mois et demi) pour marquer les rendez-vous politiques fondamentaux et s’exprimer sur les thèmes d’actualité les plus importants.
Le Comité fédéral s’est réuni une fois par semaine, en dehors de quelques brèves périodes de vacances, et est intervenu souvent dans les débats politiques d’actualité, notamment en matière d’école, de santé et de transports, pour réaffirmer les décisions du Congrès et soutenir l’action des administrateurs unionistes.
Le Groupe des Conseillers régionaux aussi s’est réuni habituellement une fois par semaine, notamment pour examiner les projets de loi à soumettre au Conseil de la Vallée.
La Conférence des Administrateurs, qui assure une liaison permanente avec les collectivités locales, a été convoquée sept fois et s’est démontré un efficace instrument propositif.
La Conférence des Présidents de Section, qui a tenu sept séances, s’est révélée à son tour une irremplaçable chaîne de transmission des exigences de la base unioniste vis-à-vis des organes centraux et nous rappelle que la véritable force de notre Mouvement réside dans sa pénétration capillaire au sein de la société valdôtaine et dans sa capacité d’interpréter les exigences de cette société, grâce à l’activité que déploient les assemblées et les comités de direction dans chaque communauté. Encore un mot au sujet du “Peuple Valdôtain”: notre organe de presse a changé son look au tournant du millénaire, pour rendre son image moins figée et plus attrayante.
Nous avons aussi réalisé plusieurs numéros spéciaux en couleurs, consacrés à des aspects marquants de notre identité, comme l’artisanat typique, l’élevage et l’histoire du Pays, et nous avons constaté que ces initiatives ont rencontré la faveur de nos lecteurs.
PARLEMENT EUROPÉEN ET COMMUNE D’AOSTE: DEUX RÉSULTATS HISTORIQUES
Pour ce qui est des nombreux engagements électoraux qui ont scandé ces derniers trois ans, je crois que nous nous en souvenons tous très bien. Je me bornerai donc à les énumérer brièvement, en soulignant certains des aspects plus proprement politiques.
Abstraction faite du référendum italien en matière électorale du 18 avril 1999, qui n’intéressait pas directement la Vallée d’Aoste, le premier rendez-vous électoral auquel nous nous sommes confrontés a été l’élection du Parlement européen, le 13 juin 1999. L’élection suivait de près le Congrès national consacré aux problèmes de la montagne et le choix électoral qui a été fait en appliquait les conclusions. Lors du Congrès, des engagements concrets avaient été pris pour mettre sur pied une stratégie de présence des minorités sur la scène européenne. Les élections européennes constituaient une occasion imprenable pour réaliser ce vœu. Vu le découpage des collèges électoraux, qui défavorisait la Vallée d’Aoste, ce projet n’avait des chances de réussite qu’en recourant à l’alliance avec les autres minorités et l’Union Valdôtaine fut accueillie favorablement par les “Democratici” locaux et par les mouvements des “Autonomistes” et de la “Fédération Autonomiste”, qui donnèrent leur adhésion à la liste “Fédéralisme en Europe”. Notre regret est que ce projet, qui visait une présence valdôtaine la plus représentative possible au Parlement de Strasbourg n’ait pas été compris et partagé par d’autres forces politiques, particulièrement par nos alliés de la majorité régionale les DS-Gauche Valdôtaine, ce qui aurait donné au succès, pourtant éclatant, de notre député Luciano Caveri une dimension plus ample encore et aurait peut-être assuré la présence d’un euro-député valdôtain dès le début de la législature. La suite est connue: l’Union Valdôtaine a enfin atteint un objectif historique, la présence d’un représentant valdôtain au Parlement européen.
Le printemps 2000 a amené, au lendemain du Congrès thématique consacré aux collectivités locales, un autre engagement d’envergure: les élections municipales, qui ont vu une participation massive de candidats; ce qui, au-delà de quelques inconvénients qui sont malheureusement une constante de ce type de consultations électorales, démontre la vitalité de l’institution communale et la volonté des Valdôtains de s’engager en première personne dans la gestion des communautés respectives. Le panorama des situations locales est très varié, conditionné parfois par des situations très spécifiques, et il serait oisif de les analyser en détail. Ce qu’on peut dire sans crainte d’erreur, c’est que les listes soutenues par l’Union Valdôtaine ont remporté globalement un succès remarquable, que beaucoup de jeunes ont eu la possibilité d’entrer dans le monde de l’administration et que de nombreux programmes électoraux reflétaient la position de l’Union Valdôtaine sur les différents problèmes.
On doit en tout cas souligner de façon particulière le résultat historique de la Commune d’Aoste, où pour la première fois après trente ans nous avons un Syndic unioniste, élu à la tête d’une coalition rassemblant les DS – Gauche Valdôtaine, les Democratici” et le groupement “Autonomisti-Fédération”.
LE RÉFÉRENDUM CONTRE LE FRANÇAIS: UNE VICTOIRE DE NOS IDÉAUX
Après une nouvelle consultation référendaire italienne sur différentes matières, qui se déroula le 21 mai 2000, un autre rendez-vous important nous attendait, le 18 juin successif: le fameux référendum régional sur l’examen de maturité, qu’une certaine propagande avait gonflé à l’excès, en fonction électorale.
Les manœuvres de ceux qui visaient un affrontement instrumental dont la cible véritable était la langue française et son enseignement, échouèrent contre l’initiative de l’Union Valdôtaine, de démasquer les faussetés de la propagande adversaire: le slogan “Pas de sens, pas de vote”, en mettant en évidence les contradictions et l’effet contraire aux intérêts des étudiants, qu’un éventuel succès du « oui » aurait obtenu, atteignit son but. La décision de notre Mouvement, de s’adresser directement aux jeunes, de leur expliquer la réalité des choses et de faire confiance à leur intelligence et à leur bonne foi, se démontra gagnante. L’abstention massive des Valdôtains fit couler à pic le référendum lui-même et le moral de ses promoteurs.
Le premier printemps du nouveau millénaire a amené une énième consultation électorale importante: les faits sont trop récents pour qu’il soit nécessaire d’y revenir longuement; ce Congrès extraordinaire se tient d’ailleurs parce que le résultat des élections des parlementaires valdôtains a été largement positif et a abouti a l’élection du sénateur Auguste Rollandin et du député lvo Collé. Signalons, pour mémoire, que la désignation des candidats élus a été précédée par l’entrée à plein titre de la coalition « Stella Alpina », nouvellement constituée, dans la majorité du Conseil de la Vallée, ce qui a renforcé la coalition qui soutient le gouvernement régional. Une majorité que, avouons-le, nous aurions voulu voir soutenir compacte les candidats valdôtains au Parlement: une fois encore, malheureusement, la composante DS, qui pourtant avait participé activement à la définition du programme électoral, s’est dérobée au dernier moment, en choisissant inexplicablement de courir pour son compte en ce qui concerne l’élection du député. Sur la consultation populaire organisée à Courmayeur le 22 septembre dernier au sujet du passage des poids lourds il y a déjà eu assez de cancan dans les media. Nous nous bornerons donc à faire remarquer que, pour finir, les rares électeurs qui se sont rendus aux urnes n’ont fait que soutenir l’exigence de réglementer le trafic des TIR : une position que la Conférence des Présidents de Section de l’Union Valdôtaine avait déjà prise le 20 septembre 1999 et que le Mouvement n’a cessé de réaffirmer par la suite. Le vitalisme électoral italien est sans répit: un autre rendez-vous nous attend la semaine prochaine, qui a été l’objet de la première partie de ce Congrès. Nous n’en dirons donc pas plus et nous rappellerons plutôt que l’activité « externe » du Mouvement ne s’épuise pas dans les consultations électorales. Nous en donnons pour preuve les rencontres-débats qui se sont déroulées pendant l’hiver 1999-2000, à Courmayeur et à Aoste, sur les conséquences de la fermeture du tunnel du Mont-Blanc et sur les problèmes du commerce respectivement.
CONCLUSION
Le moment est venu de conclure ce rapport, que nous avons voulu expressément centrer sur les faits, plutôt que sur des considérations générales, car nous estimons que les indications politiques et les stratégies d’action ont été clairement exprimées par les différents Congrès. Nous voulons en tout cas adresser quelques remerciements particuliers, en tant que “traghettatori” de l’Union Valdôtaine jusqu’à ce Congrès et au nom aussi de notre trésorier Daniele Janin, le troisième membre du Bureau de Présidence, qui est très discret et se met rarement en évidence, mais qui remplit un rôle absolument indispensable -je vous laisse deviner pourquoi.
Ces remerciements vont à ceux qui ont collaboré pour garantir la bonne marche du Mouvement dans ses aspects les plus quotidiens, au cours de ces années: les fonctionnaires Ugo Voyat et Silvia Bastrentaz, les secrétaires Julienne Rosset et Lea Meynet, les rédacteurs successifs du “Peuple Valdôtain” Christian Diémoz et René Willien, avec les collaborateurs de la rédaction, Katia Praz et Agnès Uzan, et surtout M. Emile Proment, qui est en quelque sorte le génie tutélaire du journal, mais aussi du Mouvement tout entier.
Merci à tous
Intervention du président sortant Augusto ROLLANDIN
A St-Vincent il vient de s’achever un congrès de radiologie. Un des thèmes qui a été l’objet du débat traitait des moyens modernes pour faire les examens les plus complexes possible. Je crois qu’il est important de faire la radiographie d’un système, mais je crois que, en même temps, il est important de le faire entièrement; alors, étant donné que je suis le président sortant, j’ai entendu une série de remarques auxquelles je veux au moins donner une réponse. Finalement, nous avons très bien fait d’en parler et j’approuve entièrement le fait de parler des sections et du reste. J’estime important que dans les plus brefs délais – et c’est la raison pour laquelle j’avais soutenu l’idée de faire le congrès aujourd’hui pour que l’on puisse faire une radiographie sérieuse de ce qu’est le travail de notre parti. Quelqu’un m’a dit qu’on a fait un débat inutile au conseil fédéral sur la date, que ça n’en valait pas la peine.
On oublie que la date du congrès a été fixée au mois de juin et s’il n’y avait pas le référendum, personne n’aurait soulevé le problème et le congrès se serait tenu le 6 octobre, comme cela avait été décidé à l’unanimité par le Conseil fédéral, qui a choisi la date du 30.
Celui qui a dit cela a essayé de profiter de votre présence, de la présence et de l’attention de la presse, pour faire échos au problème du référendum.
En effet, la lettre de convocation ne pouvait pas ajouter à l’ordre du jour le thème du congrès, pour la simple raison que nous avons décidé de déplacer uniquement la date et non d’ajouter des thèmes nouveaux; mais bien évidemment, on a même ajouté que chacun, dans cette salle peut évoquer des thèmes, Cela s’est passé, par exemple, quand quelqu’un s’est plaint: “des temps trop courts pour discuter des candidats”. Du mois de juin à la fin du mois de septembre, nous avons eu la possibilité de nous réunir dans les sections. Je crois qu’au delà des vacances et de la reprise, nous avons eu tout le temps pour organiser des réunions et là encore sans doute, je reconnais que comme cela arrive souvent, nous ne sommes pas à même de tout faire.
Sans doute, nous pourrions mieux faire et je le souhaite de tout mon cœur à celui qui deviendra président mais j’ai assisté à une série de rencontres des sections sur les thèmes les plus différents et le plus souvent, malheureusement, les présents étaient les élus locaux.
Je voudrais savoir – et nous sommes là pour en discuter – quel sera le système le meilleur pour faire en sorte que les inscrits participent, car je crois que les réunions, dans certains endroits, se font, mais les présents sont toujours les mêmes! Les données sont là pour le démontrer.
Alors, à propos des candidatures, nous avions tout le temps de faire ce que nous voulions. L’on m’a dit aussi justement que j’aurais pu participer davantage aux réunions du groupe des conseillers régionaux; or, j’avais fais confiance au chef de groupe et j’avais dit aux conseillers: “écoutez-moi, j’ai une entière confiance vis-à-vis du chef de groupe, il est présent et, s’il y a des problèmes, il me les relate”.
On me reproche d’avoir eu confiance en Aldo: bien, j’en prends acte; j’ai donc eu tort d’avoir eu confiance. Je crois cependant, que le thème d’aujourd’hui est la présentation d’une candidature à la dernière minute, pour secouer un peu la plante, pour faire en sorte que l’on puisse discuter: mais est-ce que pendant les autres séances nous ne pouvions pas en discuter?
Est-ce qu’il y a quelqu’un qui, à propos des coups de téléphone … Attention! C’est vrai, c’est justement la raison pour laquelle nous avons voulu dire et soutenir les raisons d’un choix et je voudrais souligner ici que le système, on ne l’a pas inventé! Quelqu’un, à la veille de l’autre Congrès a su l’utiliser d’une façon excellente! Alors je crois qu’il ne faut pas reprendre à chaque fois les thèmes, sur lesquels il serait juste de dire que, enfin, nous pouvons discuter.
Alors quel est le système pour arriver à une définition? Moi je peux dire tranquillement que je ne suis pas capable d’être le procureur de qui que ce soit, au contraire: j’ai joué un rôle, sans doute; mais en ce qui me concerne, j’ai essayé de jouer le rôle mais du président, pas celui de joueur dans la partie. Et s’il y a quelqu’un qui a quelque chose à dire, les exemples sont là dans toutes les communes où j’ai participé et lorsque les sections ont fait leur choix, j’ai soutenu le choix des sections. Le dialogue, je voudrais savoir s’il doit être à sens unique.
Si quelqu’un parle et que l’autre ne répond pas, ou bien il à déjà autre chose en tête. Il faut être à deux, un peu comme dans d’autres systèmes: il faut être à deux ou à trois, si on veut, mais à deux c’est mieux! Et alors, écoutez: chaque fois, nous reprenons les mêmes thèmes. Moi, je n’ai pas assisté à un congrès sans entendre: “II n’y a pas de dialogue”. Très bien!
J’aimerais qu’on puisse me parler d’un débat public où l’on ait pu dire: “Enfin, il y a le dialogue!”. Allons lire les procès verbaux pour voir s’il y a un congrès où l’on puisse dire cela. Les suggestions, nous les avons faites lors des congrès, lors des Conseils, là où l’on s’est présenté avec des papiers etc. …
La remarque, la voilà: ils ont déjà tout décidé, ils viennent ici seulement pour ratifier: ils présentent un deuxième candidat et se sont mis d’accord, les quatre, et ils organisent tout la veille. Deux candidats, et voilà, il y a fracture! Alors, dites-moi: quel doit être le système? Le système carmélite! Mais quel est le système?
J’accepte toute suggestion, je suis prêt à apprendre, chaque jour, mais le dialogue doit être partagé. Reprenons de bonnes habitudes, et relançons le dialogue! Sur tout ce qui se passe. C’est une cassure, c’est une fracture?
Non, je crois que c’est un débat! Alors, tout en prenant acte de ce qui m’a été reproché et en m’excusant pour une série de manque envers les sections, j’avoue avoir pas mal travaillé pour essayer de reprendre l’activité des sections. Ce n’est pas simple. J’espère que celui qui reprendra la relève sera capable de résoudre tous les problèmes, de reprendre tous ces thèmes et d’être à même, lorsque nous ferons une nouvelle radiographie, d’être plus exhaustif que moi.
Merci encore