2017

Intervention du Président Ennio PASTORET
Responsabilité et développement : ce sont deux piliers sur lesquels l’Union Valdôtaine a bâti son action politique depuis sa naissance. Et c’est sur ces piliers que la Vallée d’Aoste s’est développée et a progressé tout au long de son histoire récente.
L’assomption de responsabilité des Valdôtains et de l’UV a caractérisé leur dans le monde du travail et du social, dans l’assomption de rôles administratifs, gestionnaires et politiques.
Sur le sens de responsabilité et de participation de celles et de ceux qui sont engagés, au quotidien, dans les administrations publiques se régissent notre territoire, nos Communes et l’ensemble des Collectivités locales, qui sont à la base du développement de chaque Communauté et de l’ensemble de notre Pays d’Aoste.
Ces facteurs ont été les éléments fondamentaux de croissance et de développement de la Vallée d’Aoste même dans les moments difficiles.
Pendant des années l’UV a été le guide et le protagoniste majeur de la vie et du développement de la Communauté Valdôtaine en contribuant, par ses élus, à différents niveaux dans les différentes assises, à bâtir et à développer un modèle de vie qui n’a pas eu d’égal dans tous les systèmes avoisinants.
Liaisons routières et stations de ski, développement des secteurs de l’hôtellerie et de l’alimentation, soin du territoire, système scolaire de qualité, répandu sur le territoire, Université et Conservatoire musical, modèle de welfare (santé, aides aux personnes âgées, soutien aux foyers faibles, assistance précoce à l’enfance), infrastructures de qualité, développement de l’agriculture, réseau de transports, réalisations de bâtiments agricoles dans les alpages et dans la plaine, réorganisation des administrations publiques, soutiens aux entreprises, à l’artisanat, à la culture. Accès privilégié au crédit et aux emprunts, politique des logements, soutient économiques pour les achats et la modernisation des habitations primaires, etc. etc.
Tout cela a été fait en utilisant des ressources directes que qui nous sont revenues après des dizaines d’années de négociations et de luttes avec l’État merci à l’UV.
C’est avec les ressources directes des budgets régionaux qu’on a toujours payé les enseignants, parmi lesquels il y a nos amis, nos parents, nos enfants.
Ce n’est pas l’État qui a pourvu à cela, mais la Vallée d’Aoste avec ses ressources.
Nous pouvons dire de même du secteur de la santé qui est totalement à la charge de la Vallée d’Aoste ; et cela vaut aussi pour l’assistance aux personnes âgées.
Les Communes de la Vallée d’Aoste disposent d’une certitude financière assurée par les lois et les dispositions que l’Union Valdôtaine a voulues.
Il ne faudrait pas oublier que cela a été fait en conséquence d’une richesse et de disponibilités économiques qui ne sont pas tombées du ciel, mais qui ont été produites, mises ensemble et rendues disponibles à notre Communauté par le travail continuel et par les luttes progressives que notre Région, conduite par l’UV, a menées avec un État qui a toujours eu du mal à reconnaître le bien-fondé de nos exigences, se régissant sur les principes autonomistes que le Statut Spécial nous reconnaissait.
Un Statut Spécial que nous avons tous le devoir de défendre par la conservation de nos langues, de notre culture, de notre appartenance à une Communauté spéciale, qui a su bâtir son futur par des sacrifices et par une passion participative émouvante au développement de la Vallée d’Aoste.
Les contraintes économiques qui ont suivi la terrible crise de 2008 nous ont fait vivre des années dures, le manque d’argent a porté des réductions drastiques un peu partout. Le système des contributions et des aides a été complètement revu. Les emplois dans les secteurs publics ont eu une forte contraction. Les investissements, tant dans les grandes initiatives que dans les moyennes, se sont faits plus rares.
C’est une histoire que tout le monde connaît. Pendant tout le temps, dans ces grandes difficultés, il a cependant fallu que quelqu’un se charge de la responsabilité de gouverner ce système.
Et comme l’avait fait dans le bien, lorsque les choses marchaient au mieux, l’Union Valdôtaine s’est assumée cette responsabilité, aussi dans les difficultés, sur la base du mandat que les électeurs lui ont confié.
Dans ce Congrès nous avons donc voulu essayer de remettre à l’attention deux thèmes fondamentaux pour l’avenir de notre Pays d’Aoste : la responsabilité et le développement.
La responsabilité d’abord, qui se décline dans les aptitudes que chacun de nous exprime et partage dans la famille, dans la société, dans le monde du travail, dans la formation et dans les études, et qui est le fil conducteur de toute activité sociale et politique.
Sur le sens de responsabilité reposent l’honnêteté des comportements, le maintien de la parole, la fidélité aux engagements.
Exercer le sens de responsabilité signifie fournir des exemples positifs et avoir le courage de ne pas se soustraire aux difficultés en assumant la responsabilité de faire des choix même s’ils peuvent être parfois difficiles.
Parler de responsabilité, pour nous de l’UV, signifie rappeler le travail et l’engagement de nos femmes et de nos hommes à l’intérieur des institutions régionales, des Communes, grandes ou petites, dans les associations, dans les consortiums, dans le bénévolat.
Et enfin lorsque nous parlons de responsabilité nous voulons rappeler les engagements, le travail, les difficultés et les souffrances aussi des Unionistes qui, tout au long de ces 72 ans de vie de notre Mouvement, se sont mis au service de la Vallée d’Aoste et du Peuple Valdôtain.
Et c’est à partir de là, de notre sens de responsabilité qu’on a essayé de tenir ensemble cette législature par des accords et des alliances.
Ce Congrès nous demande de faire état de l’actualité politique. Mais il nous pose aussi des questions.
Si nous regardons la Vallée d’Aoste, si nous regardons notre Peuple Valdôtain, si nous avons encore un peu d’amour pour ce Pays d’Aoste, si nous pensons que notre Mouvement avec ses 72 ans de vie mérite de vivre encore dans le cœur des Unionistes et avec le respect des Valdôtains nous devons nous demander qui nous voulons être et où nous voulons aller.
Nous devons choisir si nous voulons nous mesurer sur le plan de la bagarre ou sur les contenus.
Nous devons décider si nous voulons continuer, comme le font d’autres, à cultiver des sentiments de vengeances ou si nous voulons nous occuper de notre Communauté Valdôtaine.
Certes, il est évident que nous ne pouvons pas imaginer que tout puisse continuer comme à présent, face à une déconfiture progressive de la politique, lorsque la représentativité des forces politique nous porte à avoir, à l’intérieur du Conseil de la Vallée, des élus qui ne représentent que leur personne.
Mais paradoxalement le moment est favorable pour atteindre des résultats encourageants.
Après plus de huit ans sous le signe d’une crise sans relâche, le Gouvernement régional a approuvé un budget pour les années 2017-2019, dans lequel la recherche et l’assignation de ressources visant au développement ont été un choix courageux, qui représente la synthèse d’un travail constant et minutieux.
Pendant ces années l’Union Valdôtaine et ses élus ont pris sur leurs épaules la responsabilité de gouverner le Pays d’ Aoste dans des moments difficiles.
Pour la première fois par rapport au passé, il y a eu une inversion positive de tendance. Maintenant l’engagement est celui de déployer les effets positifs de ce budget et d’en faire profiter son premier destinataire: le territoire, qui représente le sujet le plus indiqué à développer ses potentialités fructueuses, à partir des activités économiques, des produits matériels ainsi que de ceux immatériels.
Le développement sera donc le mot clé pour conduire les activités et les engagements pour le futur.
L’Union Valdôtaine, après avoir entrepris le chemin du changement d’orientation est appelée à jeter les bases pour remettre sur les rails du développement le futur de la Vallée d’Aoste.
Et nous devons le faire en prenant acte que la rupture des équilibres issus de la seconde guerre mondiale, les conflits permanents dans la planète, l’instabilité politique dans le bassin de la Méditerranée et les profonds clivages socio-économiques qui en découlent touchent lourdement l’Europe et l’Italie.
La Vallée d’Aoste aussi est touchée par ces facteurs et par les conséquences d’exodes importants qui demandent de se rapporter avec des gens et des cultures nouveaux.
C’est un contexte avec lequel on est obligés de se confronter. La présence de migrants dans notre Communauté est actuellement à la une. Mais n’ignorons pas que nous avons eu la vague des gens venant du Maroc avant, d’Albanie par la suite et par les pays de l’est et de Roumanie et de Chinois.
Désormais notre Pays d’Aoste est devenu un creuset à l’intérieur duquel se trouvent et se mêlent des milliers d’individus d’origines différentes.
Cela nous oblige à nous confronter sur ces thèmes et à nous interroger sur notre capacité de maintenir une conscience communautaire fondée sur un particularisme culturel et linguistique qui sont les fondements du régime politique et administratif garanti par le Statut spécial d’autonomie.
Maintenir, transmettre et renforcer notre particularisme est la seule manière de ne pas nous faire engloutir par la transformation globale qui est en acte dans le monde.
Sur le plan culturel, économique et occupationnel les structures des institutions et des entreprises deviennent, de plus en plus, flexibles et décentralisées.
Le développement des réseaux sociaux et d’internet, la robotisation de l’industrie et des fonctions, ont rapidement modifié la physionomie du marché du travail et de l’économie mondiale, en reléguant vers le bas le modèle qu’on a connu jusqu’à présent.
La mondialisation a déstabilisé les équilibres mondiaux, en favorisant l’entrée sur scène de nouveaux protagonistes et, en fait, les États-Unis et l’Europe, à l’heure actuelle, ne représentent plus les uniques sujets de référence de l’économie mondiale.
Notre modèle de vie est lourdement sollicité. Le rapport entre les marchandises et leurs productions sur grande échelle se basent sur des facteurs largement défavorables pour nos réalités.
Ce type de développement aplatit le tout. Les réalités qui n’arrivent pas à dépasser la globalisation sont destinées à une perte de vitesse et à une homologation rapide.
Les modèles économiques, productifs et sociaux qui se sont soustraits à cette logique ont par contre repris progressivement haleine. Ils ont pu et su le faire en privilégiant le territoire, ses produits, ses ressources, ses cultures, ses intelligences, ses organisations sociales.
Au moment où le monde essaie de retrouver une identité pouvant lui permettre de ne pas se perdre, la Vallée d’Aoste et les Valdôtains peuvent encore compter sur des racines solides, ancrées à des traditions vivantes et à un environnement de qualité. C’est à partir da là que l’on doit orienter le travail et forger les outils pour le développement. La naissance continuelle et progressive d’activités et d’initiatives filles du territoire nous montre bien qu’il y a dans le cachet de notre territoire une clé importante du développement.
L’innovation représente le moteur de la nouvelle économie globale. Elle fait émerger de nouveaux métiers, tandis que ceux liés aux « vieux » modèles de production souffrent et voient se réduire leurs marges occupationnelles.
La combinaison entre ces deux « forces » est donc indispensable. Même les modèles les plus datés présentent encore des opportunités, cependant sont indispensables des compétences spécifiques qui passent par un système de formation toujours plus actualisé.
La formation et l’affirmation d’un modèle scolaire performant sont indispensables. Dans le domaine de l’éducation, tout récemment des choix importants ont été accomplis, dont on touchera rapidement les effets positifs. L’Union Valdôtaine considère l’école un atout important pour permettre aux jeunes générations d’être protagonistes des défis de l’innovation pour s’insérer de façon compétitive dans un marché du travail qui sera toujours plus cosmopolite.
Dans ces années difficiles de grandes énergies ont été investies sur le plan politique et administratif pour essayer de tenir les engagements et pour assurer la gouvernabilité indispensable pour se mesurer avec ces problématiques.
Le Mouvement, dans son ensemble à été engagé au soutien de cela. Or, l’Union Valdôtaine a tout fait pour assurer la vie de cette législature. Nous aurions préféré aller aux élections, sans aucun problème. Mais cela n’a pas été possible.
Il nous reste alors de revenir au territoire et de partir da là afin de conduire des actions d’information et de travail avec tout l’ensemble des administrateurs et de citoyens qui sont au service des collectivités locales et de leurs concitoyens.
L’Union Valdôtaine assure, de par ses élus, femmes et ses hommes, l’administration et la gouvernabilité de presque tout le territoire du Val d’ Aoste. Ces présences positives, avec les élus sur le plan régional qui sont resté fidèles et engagés avec l’Union Valdôtaine, représentent l’essence essentielle pour le développement de la Vallée d’Aoste du demain.
C’est à eux que nous devons faire référence pour repartir et pour travailler à une politique de service et de présence.
L’Autonomie et notre Statut Spécial sont les facteurs sur lesquels appuyer le demain de notre Vallée. Les changements en cours nous obligent à réfléchir sur notre modèle d’organisation et nous invitent à reprendre et à valoriser les traits fondants de notre réalité spéciale Valdôtaine.
Si nous sommes à même de conserver et cultiver les différences qui sont à la base de notre particularisme, tout le monde s’apercevra de notre diversité. Si nous devenons égaux aux autres notre futur ne pourra qu’être l’anonymat.
Tout au long des derniers 70 ans, l’Union Valdôtaine s’est battue pour le bien fondé de son Autonomie et des prérogatives d’autogouvernement, selon les compétences découlant du Statut Spécial.
Maintenant de profondes mutations ont largement sollicité notre modèle de vie. Il faut que nous soyons à même de l’actualiser.
Pour ce faire, une ample collaboration des forces politiques serait nécessaire. Si nous voulons que notre Pays vive nous devons essayer d’apaiser l’état de conflit permanent qui s’est installé dans notre Communauté.
Nous le souhaitons vivement.
L’actuel état des choses a come conséquence une perte progressive de vitesse des apparats publics auxquels l’UV avait dédié si tant d’attention et de projets de reforme.
Ce qui est extrêmement grave au moment ou l’essor du futur de la Vallée d’Aoste passe par la modernisation. Les forces politiques ont une énorme responsabilité à cet égard.
Notre modernisation aurait pu commencer par la reforme du Statut Spécial, dont découlent différents aspects de notre modèle de vie. La récente reforme constitutionnelle l’aurait permis grâce à l’introduction du principe de l’entente qui aurait évité des ingérences unilatérales da la part de l’État.
La victoire du NON, a tout stoppé. Et à cela se sont ajoutés les dommages dérivant d’une ultérieure radicalisation des différences positions qui, encore une fois, ont fait état d’une classe politique valdôtaine litigieuse et partagée.
Reviendra encore à l’Union Valdôtaine la responsabilité de créer des opportunités portant nos actions sur le territoire en nous appuyant sur les différentes communautés pour structurer un modèle de société dynamique, active et porteuse des valeurs qui doivent caractériser la VDA.
Nous sommes conscients de nos responsabilités. Nous savons que les Valdôtains, même s’ils nous critiquent, regardent à nous en considérant que nous sommes les seuls qui aurons, encore une fois le courage de se charger de leurs besoins. Nous ne cherchons pas, dans la gestion de la chose publique, les avantages. Nous assumons la responsabilité de faire les choix, même les plus difficiles et compliqués.
L’Union Valdôtaine n’a jamais reculé devant ses obligations. Son passé, son histoire, sa tradition de proximité, ses liens avec le territoire parlent pour elle. Les femmes, les hommes de l’Union Valdôtaine, ses élus à tout niveau, se sont toujours appliqués à fond pour maintenir leurs engagements avec les Valdôtains.
Les gens s’attendent, de la politique, des actions qui prennent en charge leurs besoins et leurs attentes. D’où la nécessité de conduire une action de proximité avec le territoire et avec les collectivités locales. qui représentent le lien fondamental avec les communautés respectives.
La responsabilité d’administrer consiste à affronter les problèmes et à essayer de les résoudre et non pas de les renvoyer ou de les ignorer. Et à chaque fois que cela se produit et les réponses n’arrivent pas au territoire et aux Communes qui en sont responsables, c’est l’ensemble de la population valdôtaine qui en supporte les conséquences.
Dans ces jours sont à la une les migrations des élus d’une formation à l’autre et la naissance de nouvelles agrégations politiques.
C’est une mode italienne qui s’est diffusée aussi en Vallée d’Aoste.
La fidélité aux engagements pris est toujours plus faible et les raisons sont multiples, à partir de l’affaiblissement progressif des clivages traditionnels entre la droite et la gauche et de la dissolution des anciens partis politiques, ce qui a considérablement affaibli les principes d’appartenance auxquels se sont souvent substitués des intérêts personnels.
Seuls les partis historiques, tels que l’Union Valdôtaine, ont résisté à ce phénomène. Cependant, chez nous aussi, pas tous n’ont été immuns face à ces tendances. Nous ne pouvons pas ignorer qu’à l’intérieur de notre Mouvement, nous avons fait confiance à des personnes qui s’étaient promises aux principes fondateurs de l’Union Valdôtaine et qui les ont ensuite abandonnés.
Ces épisodes nous posent la nécessité de porter davantage d’attention à la sélection de notre classe dirigeante.
Dans les mois à venir nous serons définitivement en campagne électorale et nous demanderons encore une fois aux Valdôtains de nous faire confiance.
Mais nous devrons le faire en leur assurant que les femmes et les hommes que nous leur présenterons en tant que candidats seront des personnes fiables.
Nous avons vu comment certains, qui avaient signé des engagements d’honneur avec les Mouvement et leur collègues au moment où ils se sont portés candidats, ont ensuite abandonné le Mouvement dans lequel ils avaient été élus.
Dans ces temps c’est plutôt à la mode de justifier ce type d’action en disant que la responsabilité de leurs choix reviendrait à d’AUTRES.
C’est une chanson que nous entendons à chaque moment lorsque quelqu’un décide de partir en claquant la porte.
Déplacer les responsabilités de ses propres choix sur les autres est toujours une bonne stratégie.
Peut-être c’est qu’ils n’étaient pas des Unionistes et que leur adhésion à notre Mouvement relevait plutôt plus d’un mariage d’intérêt que de véritable passion pour l’Union Valdôtaine…
Certes, quelqu’un s’est servi de l’UV comme d’un tapis roulant pour réaliser ses ambitions.
C’est vrai qu’à l’heure actuelle il y a une certaine aptitude généralisée à l’infidélité.
D’ailleurs nous avons vu qu’il a ceux qui dans les dernières quatre années sont déjà arrivé à créer et à adhérer à trois formation politiques différentes !
En ce qui nous concerne nous devons nous engager à faire croître une classe politique motivée et liée à la Vallée d’Aoste et à ses racines. Une classe politique ancrée aux principes de l’Union Valdôtaine.
Aujourd’hui, l’UV est présente sur le territoire dans nombreuses collectivités locales, dans le bénévolat et dans les associations juvéniles. C’est de là qu’il faut partir pour ressembler les jeunes, les femmes et les hommes qui seront la classe dirigeante du futur.
Depuis des dizaines et des dizaines d’années l’Union Valdôtaine a adopté la méthode des primaires afin que des territoires puisse émerger une classe dirigeante consciente des problèmes et des responsabilités auxquels faire face.
L’UV considère important de maintenir les primaires. Nous considérons cette procédure encore et toujours valide. Mais il faudra les prévoir ayant à l’esprit le sens d’appartenance et de l’honneur, la fiabilité et la fidélité, en essayant de les développer avec un lien plus étroit et direct avec le territoire.
Mais avec une classe dirigeante pour le futur nous avons besoins aussi d’un rapport plus stable et direct avec nos concitoyens, en leur fournissant davantage d’informations.
La diffusion d’Internet et l’affirmation massive des réseaux sociaux ont radicalement changé les rapports humains, les niveaux d’information et de communication. Les administrations publiques investissent de grandes énergies pour mettre à disposition des citoyens, des entreprises, de l’économie et de la culture des réseaux et des services informatiques toujours plus performants.
Mais pas tous et pas toujours ne profitent de ces opportunités. À ce propos l’Union Valdôtaine a des grandes difficultés à conduire des actions appropriées en ce qui concerne sa capacité de communiquer vers l’extérieur.
Nous avons la nécessité de développer rapidement notre accès à l’information et à nous organiser pour pouvoir transmettre et partager nos opinions et nos actions avec l’extérieur.
C’est quelque chose qu’on ne peut ni renvoyer, ni sous-estimer. Voilà pourquoi il est désormais nécessaire de définir une stratégie pour organiser convenablement notre communication, à partir du Comité Fédéral et des Sections.
Nous avons parlé de nos propos. C’est d’ailleurs notre Congrès. Mais nous ne pouvons pas nous passer d’une analyse sur l’actuelle situation politique.
Ça a été dur, pendant ces années, de gouverner en cherchant des solutions, d’assurer le maintient du système, de se battre et de négocier, à chaque moment, avec l’État, pour assurer le respect ce qui nous revenait de droit.
Cela a été fait continuellement par le Président de la Région avec le Sénateur Lanièce et avec le soutien des Assesseurs et des élus.
Et entre temps qu’est-ce-qui se passait au Conseil de la Vallée ? Est-ce-que l’on se souciait de ça ? Non, on briguait pour nous chasser à l’opposition.
Ça a été dur de clore des budgets avec des réductions dans l’ordre de centaines et de centaines de millions d’euros.
Est-ce-que au Conseil de la Vallée, certains savants de la politique politicienne se préoccupaient de soutenir le bien-fondé des requêtes de la Vallée d’Aoste à Rome ?
Non. L’important, c’était de cultiver le rêve secret d’abattre la majorité et l’UV.
Pour ce faire il fallait chercher à délégitimer avec des agressions continuelles et permanentes contre nous, contre nos élus, contre le Gouvernement que nous conduisions, dans les municipalités et dans d’autres secteurs de la vie publique.
Il fallait faire du bruit pour minimiser ou cacher les résultats. Il fallait que tout passe sous silence portant l’attention sur les bagarres, sur les effets spéciaux des moralisateurs et des migrants de la politique.
La Vallée d’Aoste et les Valdôtains ont assisté, dans un état d’impuissance et de regret, à des faits et à des comportements censurables.
Encore aujourd’hui le débat politique est marqué par les conséquences des agressions farouches, des offenses sur le plan personnel, des tentatives réitérées de discréditer. Le résultat de tout cela porte à une paralysie progressive de la politique et à un désintérêt évident des besoins des Valdôtains.
Les Unionistes. Les vrais Unionistes, aiment de manière profonde leur Pays d’Aoste.
Et alors on peut comprendre leurs douleurs et nos déplaisirs lorsqu’on constate que dans nos institutions les règles de fonctionnement de la démocratie sont ignorées, piétinées, violées.
Nous aimons notre Pays, nous tenons à notre Parlement Valdôtain et jamais, même lorsqu’on nous a chassés à l’opposition nous en avons mis en discussion les fonctions et le rôle institutionnel.
Aujourd’hui chacun de nous se sent offensé et blessé et humilié dans ses sentiments de Valdôtains par cet état de « guérilla » continuelle qui délégitime nos institutions.
On se demande comment et pourquoi l’on ne se rend pas compte de la gravité des abus et des accusations gratuites et parfois lâches, qui sont adressées contre des personnes qui ne peuvent se défendre.
Nous nous demandons : qu’en est-il du respect des personnes ?
Face à tout cela, souvent on nous a demandé pourquoi on ne répond pas. Pourquoi on se tait et l’on ne se rebelle pas à des comportements honteux.
Responsabilité !!!
Voilà pourquoi !!! Le sens de responsabilité a demandé à l’Union Valdôtaine, à ses femmes, à ses hommes, à ses élus de ne pas se mettre sur le même plan de ceux qui cherchaient à tout prix des prétexte pour déclencher la bagarre et ralentir et empêcher ultérieurement toute activité.
Se mettre sur ce plan aurait demandé, avant tout, d’ignorer les principes et les raisons qui sont à la base de la vie de chacun de nous et de notre Mouvement.
Se mettre sur ce plan aurait signifié aussi démolir les équilibres précaires qui s’étaient installés, après les résultats des élections régionales, qui avaient produit un rapport de 18 à 17 entre majorité et opposition.
Mais surtout cela aurait signifié privilégier la bagarre et ignorer le mandat que les Valdôtaine et les Valdôtains nous avaient assigné : celui de gouverner la Vallée d’Aoste.
Tout au long de cette période, personne ne peut penser qu’il n’ y ait pas eu le désir fort, énorme, de la part de tous les élus de répondre, sur le même plan et avec les mêmes méthodes, à celles et ceux qui basent leurs actions sur les arrière-pensées, sur la culture du suspect, sur les affirmations gratuites, sur les attributions de pensées fausses, sur les mensonges.
Nos élus ont subi tout cela. Et le Peuple Unioniste l’a subi, en silence avec eux, et beaucoup d’Unionistes nous ont demandé si tout cela valait le coup.
S’il n’eût été préférable de se placer à l’opposition et laisser que les génies de la lampe d’Aladin essayent de faire mieux.
Ce désir cache certainement des bonnes intentions, à partir de celle de pouvoir goûter une vengeance à la saveur douce, puisque nous savons bien que les capacités de certains aboyeurs ne correspondent pas toujours à leurs ambitions.
Mais pour satisfaire ces sentiments devrait-on précipiter la VDA dans le chaos ?
Nous devons toujours rappeler que notre Pays d’Aoste a besoin de réponses : et que nous portons la responsabilité d’être la force de majorité au Conseil de la Vallée.
Afin de remplir convenablement les mandats administratifs confiés par les électrices et les électeurs s’est donc avéré nécessaire de rechercher une stabilité politique qui pût déployer ses effets dans les assemblées représentatives en assurant la gouvernabilité.
L’actuelle loi électorale a produit des effets néfastes, qui sont sous les yeux de tout le monde. Sa modification est l’une des priorités essentielles, si on veut que la politique exerce convenablement ses fonctions, en empêchant les dérives transformistes et opportunistes qui ont provoqué, à l’intérieur du Conseil de la Vallée, une multiplication des groupes de 6 à 8.
Cela s’est produit aussi avec la formation d’un groupe d’un seul membre, ce qui a permis à notre Assemblée d’être classée, par la presse, parmi les cas scandaleux de la politique italienne.
Pour dépasser la limite qui était devenue infranchissable des 18 à 17 on a élargi la majorité par deux passages. L’alliance avec le PD avant.
Le deuxième élargissement a vu l’entrée en majorité de nos anciens copains de chemin de l’UVP. Les forces politiques composant cette nouvelle majorité ont partagé des points programmatiques et des engagements.
Ce passage, nous le savons bien n’a pas été ni simple, ni facile, nous nous sommes assumé une lourde responsabilité pour sortir des impasses.
Les tensions et le désagréablement ont été fort parmi les Unionistes pour ce passage. Ca a été un moment difficile pour nous.
Mais ce dont tous nous sommes convaincus c’est que la volonté n’a jamais été celle des rechercher des bénéfices personnels, mais celle de pouvoir donner des réponses et essayer d’assurer la gouvernabilité en sortant des numéros réduits d’une majorité à 21 où nous étions encore sous chantage.
D’ailleurs les faits qui se sont produits par la suite nous ont démontré que pas tous n’étaient si fiables et sûrs dans nos mêmes rangs, et en effet nous avons assisté à l’éclatement de notre Groupe avec la sortie de 2 élus dans la liste de l’UV, qui se sont ajoutés à ceux qui, depuis déjà pas mal de temps, avait décidé de jouer un rôle à l’opposition du Groupe de l’UV tout en en faisant partie.
Les turbulences se sont succédées et les équilibres sur lesquels devait se régir la majorité sont redevenu instables.
À l’intérieur de nos alliés de la première heure aussi, les conseillers de Stella Alpina, il y a eu des balancements qui ont eu en conséquence des positions différenciées.
Cela nous à déplu.
Avec Stella Alpina nous avons tissé des alliances dans ces années. Ensemble nous avons administré pendant la législature 2008 – 2013. Ensemble nous avons gagné les élections politiques en 2013 et notre coalition a emporté les élections régionales de 2013. Et enfin 2015, avec eux et le PD nous avons largement gagne le municipales à Aoste.
Nous souhaitons qu’avec eux notre chemin puisse se poursuivre sur la base de ce rapport de confiance réciproque, que nous avons essayé de conduire jusqu’à présent.
L’alliance avec le PD est plus récente, nous l’avons recherchée et voulue. Elle est solide, profitable et transparente.
Nous leur savons gré pour le respect d’une fiabilité qui n’a jamais fait défaut.
Pour ce qui est de l’UVP nous ne sommes pas toujours en accord. Sur certains thèmes nous avons des visions et des comportements divergents.
Cela, aujourd’hui a été compliqué par le nomadisme de la politique, qui a vu se déplacer d’une part à l’autre des Conseillers régionaux.
Le cadre politique actuel est confus et contradictoire. La majorité est variable et par conséquent faible.
Dans cette phase politique tout est flou et confus. Nous voudrions par contre un peu de transparence.
Souvent on la demande à nous, cette transparence. Mais nous sommes intéressés à comprendre s’il relève de la transparence le fait que, de temps en temps, une partie de la majorité se réunisse, en cachette, parfois avec l’opposition, pour rédiger des documents et essayer de les imposer aux autres partenaires.
Il faut bien s’interroger sur certains comportements pour dire ce que nous voulons faire.
Et notre Congrès est le lieu et le moment de déclarer notre jeu.
Pour l’UV ce qui compte c’est le respect des pactes et par conséquent des points programmatiques qu’on a souscrits. Si la majorité travaille sur cela ce n’est pas nous qui la mettrons en discussion et la ferons sauter.
Nous ne posons de condition à personne. Mais nous demandons de ne pas et de ne plus nous en poser.
Nous disons qu’on doit s’assumer la responsabilité d’honorer les pactes et que ceux-ci ne peuvent pas être soumis à des attentions et à des évaluations variables et incertaines.
Certes, des points programmatiques peuvent faire l’objet d’évaluations divergentes. Mais c’est aux forces politiques qui ont souscrits les accords et les alliances à qui revient de s’y mettre et de se confronter pour trouver des solutions.
Lorsqu’on parle de programmes on se tient aux programmes.
On a entendu parler de « verifiche strutturali ».
Celles-ci n’ont rien à voir avec les questions programmatiques mais sonnent plutôt comme le refrain de la chanson qui dit « aggiungi un posto a tavola »
J’ai participé, en toute bonne volonté, afin que l’on ne reproche pas à l’UV de s’être soustraite à ses devoirs et d’avoir manqué de politesse, à une rencontre entre forces politiques de la majorité et membres de groupe du Conseil de la Vallée.
Après cette réunion, quelqu’un s’est lancé à parler de « azzeramento totale della Giunta ».
Cela ne correspond nullement à notre pensée.
Le Gouvernement et la majorité ont un programme, un Président, des Assesseurs et des Conseillers qui travaillent à la réalisation de ce programme avec le soutien de l’UV.
Si cela ne convient pas à quelqu’un il n’a qu’à le dire.
Si quelqu’un veut procéder à « un azzeramento totale della Giunta » qu’il le fasse.
Il devra se rappeler qu’une motion de censure et un nouveau Gouvernement doivent être présentés selon les règles de nos dispositions.
D’après ce que nous avons entendu il y a eu un moment ou il aurait déjà eu quelque candidat à la Présidence.
Certes, il reste la difficulté de trouver des chaises pour tous les prétendants. Mais c’est une question qui nous ne concernerait pas.
Quelqu’un a lancé aussi l’hypothèse des élections anticipées.
C’est une hypothèse plutôt récente et elle est arrivée tout juste après que quelqu’un à modifiés ses statut pour prolonger de deux à trois les mandats électoraux.
Tout de même, la proposition de modifier la loi électorale et de se rendre ensuite aux urnes a un sens.
Nous ne sommes pas contraires à cette hypothèse, mais nous craignons que ce ne soit pas simple de trouver des ententes pour modifier la loi électorale.
Nous pensons que l’on ne doit pas seulement procéder à modifier la loi électorale, mais aussi à réduire le nombre des Conseiller régionaux !!
Le temps est venu de faire avancer rapidement cette proposition.
Elle est écrite au premier point du programme de l’actuelle majorité : et d’ailleurs, cet engagement, toutes les forces politiques l’avaient pris à la veille des élections.
Nous aussi nous l’avions promis à nos électeurs dans notre programme de 2013 et nous avions présenté, avec Stella Alpina, une proposition de loi, à ce sujet, déjà en 2013. Après 4 ans, tout est encore au même état.
Mais puisque récemment la productivité au sein du Conseil de la Vallée a fortement progressé, vu les temps avec lesquels la 2ème commission a écrit, discuté et porté à l’approbation du Conseil la loi sur le Casino, nous sommes confiants que ce sera possible d’accélérer.
Avant de conclure permettez moi quelques considérations sur l’actualité de la dernière heure.
Mardi 14 février les juges de Turin ont émis des sentences qui modifient le verdict du Tribunal d’Aoste sur l’affaire des financements aux groupes du Conseil de la Vallée.
Après la sentence d’absolution de la part du Tribunal d’Aoste le Tribunal de Turin aussi a décrété la transparence et la justesse du comportement de nos militants de l’UV, Ego Perron, en son ancien rôle de Président de notre Mouvement, Osvaldo Chabod, en sa fonction de trésorier, Diego Empereur chef de Groupe de l’UV au Conseil de la Vallée dans la législature 2008 – 2013 et Guido Grimod administrateur de la Nouvelle Editrice qui s’occupait d’éditer le Peuple Valdôtain ont été acquittés.
Le juges ont encore reconnu et établi, pour la deuxième fois et définitivement, qu’ils n’avaient pas utilisé de l’argent public pour des raisons illicites, ni sur le plan personnel, ni pour des bénéfices non réguliers pour le Mouvement de l’UV.
Après un calvaire personnel et une longue attente, pleine d’amertume, de soucis, pour eux, pour leurs familles, pour leurs proches ils ont été déclarés innocents, non coupables et libérés de toute accusation.
Sur cette affaire j’ai déjà exprimé ma pensée : l’UV est contente pour la sentence de Turin en ce qui concerne ses militants.
Quelqu’un nous a fait remarquer que dans nos déclarations je n’avais pas parlé de Leonardo La Torre. Il n’y avait aucune raison drôle en tout ça. Tout simplement j’ai toujours parlé d’adhérents à l’UV et lui, tout en faisant partie du groupe des élus de l’UV, d’où il vient d’annoncer sa sortie, n’a jamais été inscrit à notre Mouvement. Et sa position dans l’affaire concernait son appartenance à un autre parti politique.
Cela dit je réaffirme que je suis désolé pour toutes les personnes impliquées.
Ni moi ni l’UV n’avons fait des calculs sur les positions des uns et des autres comme on voudrait le laisser entendre. Nous pensons que les questions politiques doivent se résoudre sur le plan politique.
Et en ce moment, encore plus qu’avant, la politique est appelée à un effort de responsabilité.
Nous souhaitons à chacun d’entre eux de pouvoir sortir de cette affaire.
Nous ne sommes pas des vautours et nous nous ne réjouissons pas des malheurs d’autrui.
Reste le regret pour les retombées négatives de cette affaire sur l’ensemble de la politique valdôtaine.
Après quoi, pour nous, je le répète, c’est la politique qui doit avoir le sens de responsabilité et le courage de trouver des ententes et des volontés commune pour faire avancer la VDA.
Nous pensons que c’est le moment pour les forces politiques de démontrer la volonté de se confronter sur les programmes.
Nous sommes encore et toujours disponibles à le faire. Nous espérons que cela soit davantage partagé.
Intervention de Mme Denise ALLEYSON
Salut à tout le monde.
Les sections de l’Unité des Communes Grand Paradis remercient le Mouvement, et son Président Ennio Pastoret, pour l’opportunité qui nous a été donnée d’intervenir, lors de ce Congrès, avec des réflexions et des propositions.
Le mouvement a toujours soutenu que sa force vient de la base.Il est donc essentiel, d’une part, de donner aux sections un rôle fondamental dans la formation de l’équipe qui sera présenté lors des prochaines élections régionales, de l’autre côté, de déterminer des règles plus rigides dans la sélection des candidats, dans le but de proposer des personnes qui soient cohérentes, pour toute la durée du mandat, avec les engagements qu’ils ont pris.Voilà pourquoi nous vous proposons que le 85% des futurs candidats aux prochaines élections régionales soient choisis parmi des membres inscrits au Mouvement dès au moins cinq années.Nous croyons que les primaires soient la méthode la plus appropriée pour former la nouvelle équipe: nous proposons que puissent participer aux primaires seulement qui est inscrit à l’UV depuis deux années.
Rappelons-nous que dernièrement la politique, même celle Valdotaine, a donner aux citoyens un image très désagréable de ce qui se passe au “palais”. C’est donc fondamental, pour maintenir un lien durable avec nos électeurs, choisir des personnes simples, honnètes, fiables, fidèles, capable, mais surtout cohérentes avec l’engagement pris. En outre, il faudra trouver des solutions qui empêchent aux élus de l’UV de s’opposer au Mouvement et de créer des alternatives politiques à l’intérieur du Conseil Régional.
Responsabilité signifie affronter les difficultés pour assurer le respect des engagements et la réalisation des programmes. Lors de la campagne électorale des dernières élections régionales, on avait beacoups parlé de la réduction du nombre des élus au Conseil de la Vallée. Nous l’avions à nouveau souligné au moi de juin dernier lors de l’entrée en majorité de l’UVP. Le résultat électoral du 2013 a crée pas mal de difficulté a administrer notre région et l’histoire de ces derniers quatre ans est là pour le témoigner et la nécessité d’une révision de la loi électorale résulte urgente. C’est à l’UV, en tant que parti de majorité relative, qui revient la tache de modifier le statut pour ce qui est du nombre des élus et, ensuite, révisionner la loi électorale à fin de garantir une stabilité politique en assurant la gouvernabilité. Si c’est vari que en ce moment de crise les gens s’attendent des actions qui répondent à leurs besoins et leurs attentes, c’est aussi vrai que sans une majorité suffisante et bien sur responsable on est pas à même de donner aucune réponses.
Nous croyons que la défense de la montagne et du terroir soit à la base de la vie de notre communauté. Ce sujet a été à la une pendant de nombreuses années et il a engendré de très importants résultats pour la stabilité hydrogéologique. Nous demandons qu’il soit à nouveau mis en valeur. Nous demandons aussi que les chantiers forestiers et les petites entreprises locales puissent reprendre à oeuvrer de façon efficace dans toute la région et qu’ils puissent nous garantir et garantir aux prochaines générations la même qualité de vie de nos parents.
Nous croyons que la présence des sections dans toutes les communes valdotaines a toujours été un élément fondamental pour maintenir le lien avec le territoire et avec les citoyens. C’est pour çà qu’il est important de réfléchir sur le nombre d’inscrits nécessaires à former et maintenir une section, en particulier dans nos plus petites réalités.
Pour ce qui concerne de la communication, enfin, nous croyons qu’il s’agit, de nos jours, d’un des moyens les plus importants pour partager les idéaux, les choix et la vie du mouvement. Par conséquant, nous souhaitons qu’on puisse trouver des solutions innovatives telles que les socials networks pour informer de façon efficace et immédiate les citoyens et, surtout, les plus jeunes qui, trop souvant, s’éloignent de la politique.
Nous voulons terminer avec une réflection de Corrado Gex: “Esiste po lo bon u lo croue unioniste, esiste moque lo vrai unioniste”.
Intervention de M. Fabio BADERY
Chères unionistes, cher unionistes,
je suis heureux d’être ici aujourd’hui.
Selon certains nous serions un mouvement en crise.
A mon avis nous nous portons très bien.
Quand j’ai lu le sujet du congrès, j’admet qu’une tonne d’idées et d’arguments ont affolé mon esprit.
Des idées qui naissent aussi de mon expérience directe en tant que simple administrateur de la commune de Pont-Saint-Martin. Responsabilité envers tous ceux qui nous ont permis d’être élus, envers ceux qui ont voulu nous faire gouverner.
La responsabilité doit avoir comme objectif le développement de toute communauté valdôtaine, qui vit une existence difficile dans les montagnes.
Ceci doit absolument être fait. Mais quel est le problème ? Le problème nait quand je déplace mon regard sur le conseil de la Vallée de cette législature, et bien, tout ceci évapore et n’existe pas.
S’il s’agissait d’un film ça serait merveilleux, chaque jour une nouveauté, une prise de bec, une demande de démissions, scrutin aux résultats incertains. Une belle séria télévisée.
Malheureusement le Conseil de la Vallée n’est pas un film.
35 membres y sont assis, ils ont été élus et ils doivent poursuivre les intérêts de la communauté et pas les leurs.
L’Union Valdôtaine est encore le parti majeur, n’oublions pas qu’en 2013 pour les régionales nous avons reçu 24.000 votes et aux administratives en 2015 nous avons gagné dans la plupart des communes. Ces résultats nous appartiennent, ils appartiennent à l’Union Valdôtaine et à personne d’autres.
Ce sont les nôtres.
L’Union Valdôtaine joue un rôle important et central et en tant que Mouvement nous devons bouger, nous devons nous défendre des attaques, souvent personnelles, que tout nos élus reçoivent lors de chaque conseil de la Vallée ou Municipal.
Seulement si nous restons unis nous pourrons rejoindre un objectif commun et porter à terme notre devoir, qui est celui de conduire la Vallée d’Aoste hors de la crise et de lui donner nouvel espoir et lui offrir un nouveau futur.
Il faut faire un rappel à la responsabilité à toute la majorité régionale.
Aujourd’hui elle compte 27 membres du 35. 27 comme les points du programme de législature approuvé. II y a quelques mois. Avec le numéros la majorité devrait mettre en œuvre des politiques pour relancer l’économie et le développement de la Vallée, avec ces numéros elle pourrait planifier le futur de la Vallée mais au contraire, RIEN !
Mieux vaut jouer en IIème commission, en appelant en que tant qu’experts, afin de résoudre les problèmes du casino, les mêmes personnes qui avaient été renvoyées le jour avant, et après de nombreuses réunions il ont abouti au même schéma : nouveau administrateur, nouveau plan de développement, seule nouveauté les trois sages qui gratuitement, parce que la loi ne prévoit pas de salaire, l’aideront dans son exploit.
Je crois sincèrement que les valdotains en ont assez de ces jeux, qui risque de compromettre leur futur.A mon avis l’Union Valdôtaine doit se soustraire à ce triste théâtre de la politique et doit accepter les défis de cette phase trop difficile.
L’Union Valdôtaine doit s’opposer aux forces dés engagées qui donnent des bons conseils, mais après avoir été condamnés elles fournissent des excuses et cherchent des ergoteries pour ne quitter leur fauteuil. L’Union Valdôtaine doit repartir de sa vrai force : le territoire et ses habitants.
A partir du territoire l’Union Valdôtaine doit sélectionner et construire la classe dirigeante du futur, en tenant compte, cette fois, de la qualité pour éviter que les mésaventures que nous vivons en ce moment se répètent. Seulement en choisissant la voie du renouvellement il sera possible de vaincre les forces populistes et hypocrites et offrir espérance et développement à notre vallée.
Document présenté par Mme Maria BARBERO
Elections primaires
Les sections de l’Union Valdotaine de Donnas, Pont-Saint-Martin et Perloz, analysée l’expérience des primaires pour le choix des candidats au Conseil de la Vallée et pris acte des problèmes qui se sont présentés pendant et après leur déroulement, veulent signaler les aspects critiques de ce système.
1.Chaque section pouvait présenter seulement un candidat choisi parmi les cotisés de la section.
2.Le droit de vote était donné à tous les cotisés en règle avec le payement de la cotisation, donc même aux cotisés « de la dernière minute ».
3.L’ électeur était obligé à exprimer un nombre de préférences fixe.
4.Le manque de transparence au sujet du dépouillement et du résultat.
5.La qualité des candidats exprimés par le Comité Fédéral.
Notre proposition est donc de revenir au mécanisme de choix des candidats qui était employé auparavant ou, si le Mouvement est convaincu que les primaires sont la bonne direction, nous proposons d’apporter des modifications pour résoudre les problèmes ci-dessus.
1.Donner la possibilité d’exprimer plus d’un candidat par section ou permettre à chaque section d’exprimer un candidat qui ne soit pas forcement cotisé chez elle.
2.Donner le droit de vote aux cotisés depuis 2 ans consécutifs.
3.Prévoir un maximum de préférences et ne pas obliger l’électeur à les exprimer toutes.
4.Rendre le processus plus transparent, en prévoyant le dépouillement sur le territoire et en rendant publics les résultats. S’il est nécessaire, créer une Commission indépendante nommée par le Conseil Fédéral qui veille sur le bon déroulement de l’élection.
5.Eliminer ou réduire le nombre de candidats exprimés par le Comité Fédéral ou prévoir une ratification de ces candidatures par le Conseil Fédéral.
Règlement pour les candidats aux élections Régionales
Vu le manque de responsabilité démontré par certains élus de l’UV et conscients qu’il n’existe pas de mandat impératif, on propose de faire signer aux candidats (donc après les primaires) un règlement éthique qui prévoit des sanctions proportionnées à la gravité de la violation (de la suspension à l’expulsion à vie du Mouvement avec l’interdiction conséquente de se porter candidat dans des listes soutenues par l’UV à tout niveau).
On demande aussi au Mouvement de s’engager afin de faire respecter la règle qui oblige les élus à transférer une partie de leur salaire au mouvement. À ce propos, pour améliorer la transparence envers les cotisés, on demande de publier la liste des élus qui ne sont pas en règle avec la contribution.
Loi électorale
Pris acte des difficultés crées par les résultats des Régionales de 2013 et vu que la majorité actuelle est composée par des forces politiques qui faisaient partie de coalitions différentes, nous proposons de revoir la loi électorale.
Conscients que ce choix est de compétence du Conseil Régional, nous invitons l’Union Valdôtaine à proposer une loi majoritaire qui puisse empêcher des résultats tels que ceux de 2013. Si ce choix ne sera pas partagé par les autres forces politiques on pense qu’il serait bon de revenir à une loi purement proportionnelle, avec laquelle chacun puisse, pendant la campagne électorale, travailler pour son équipe et qui puisse ramener la politique au centre.
Intervention de Jean BAROCCO
Chères amies, chers amis,
Pour se rendre compte que l’Union Valdôtaine représente l’âme du peuple valdôtain il suffirait d’être ici ce matin, en regardant cette salle bondée d’unionistes de toute la Vallée, au service du Peuple Valdôtain, présents à ce Congrès : notre Congrès, parce que pour l’Union Valdôtaine, la politique est us service et cette tâche revient à un Mouvement qui se pose – et qui s’est toujours posé – le but de gouverner un peuple. De gouverner notre peuple, de donner un avenir à notre peuple, avec responsabilité.
Cet engagement découle de la lutte que nos aïeux ils ont conduite dans les villages, dans les prairies, dans les étables, qui nous ont portés à ce que nous sommes aujourd’hui, avec développement, avec sincérité, avec travail et avec courage.
Quelqu’un nous conseille d’avoir du courage.
Le courage est dans l’histoire de l’Union Valdôtaine.
Je pense qu’il n’y a rien d’autre à répondre. Il y a des personnes qui ont sacrifié leur vie pour défendre nos villages et nos idéaux. Nous ne sommes pas un produit de marketing des derniers jours. Ça ne suffit pas, pour défendre la Vallée d’Aoste, d’ouvrir un « account » sur « Twitter », ou sur « Facebook ». Il faut travailler dans le silence du quotidien, comme le font les administrateurs et, permettez-moi, en tant que représentant des Syndics, de remercier nos adjoints, nos assesseurs, nos conseillers, qui travaillent avec nous dans nos foyers, dans nos communes, pour porter de l’avant les idéaux de l’Union Valdôtaine.
Ils travaillent dans le silence, mais cela ne veut pas dire qu’ils ne participent pas à la vie politique, qu’ils ne débattent pas. Mais responsabilité veut dire aussi se souvenir des racines, parce que celui qui n’a pas de racines marche dans le vide. Et responsabilité, comme disaient beaucoup nos grands-pères, « Fa beutté d’échèn qui l’at ».
Je pense que l’Union Valdôtaine, dans ces jours, dans ces mois, ses administrateurs à tout niveau agissent toujours à bon escient.
Mais permettez-moi de décaler un peu le mot responsabilité, parce que « échèn » c’est quelque chose en plus.
C’est responsabilité, bon sens, patience, prudence, courage.
La responsabilité c’est de transmettre à nos jeunes générations ce que nous avons reçu. Responsabilité est la capacité de rassembler, de nous rassembler, et quand on est à genoux, de nous rassembler encore de plus pour se relever et avoir le courage de gouverner ce Pays dans le bon et dans le mauvais sort, mais aussi avec chance, courage, patience, prudence, parce que nous ne sommes pas des utopistes, qui visent l’impossible, mais ne sont pas capables de construire le possible.
Nous, nous avons le courage de construire le possible. Courage de dire la vérité, d’admettre les difficultés. La responsabilité de créer des politiques réalisables. Il faut fuir les experts. Les experts d’agriculture, qui souvent n’ont jamais mis les pieds dans une étable ; ou les experts de gastronomie et de restauration, qui n’entrent jamais dans une cuisine. Il faut rappeler que la meilleure politique est la politique de donner du travail à nos jeunes.
Comme syndics de la Vallée d’Aoste, nous sommes ici pour porter notre contribution à ce Congrès et donc, avec la participation de quelques collègues, on a rédigé un document qui vise un engagement commun face aux difficultés et se propose de renforcer les liens entre le Conseil régional et le territoire.
C’est l’engagement de la Conférence des Administrateurs. Il contient des propositions de développement économique, d’aménagement et de développement du territoire, de l’école, de la culture, du welfare, du soutien à la famille ; développement de nouvelles technologies. ; développement des politiques des jeunes. Avec une méthode de travail de proximité, d’efficacité et de flexibilité. Tout cela parce que nous voulons être présents et porter, en tant que responsables administratifs, notre soutien à notre mouvement.
Permettez-moi aussi, comme il l’on fait déjà les collègues, de remercier et de saluer avec bien d’affection les hommes de l’Union Valdôtaine qui ont été acquittés dernièrement : Ego, Osvaldo et tout particulièrement Guido et Diego, anciens syndics.
Je crois que dans les jour à venir on aura du travail à faire, mais le courage ne nous manque pas pour l’aborder : nous sommes là et nous savons que les Valdôtains sont derrière nous et nous donnent leur confiance.
Sur cela, je crois que bien des Valdôtains sont aussi tracassés de certaines choses, par exemple l’immigration : là aussi on se confrontera avec eux pour résoudre les problèmes, mais de notre façon, car nous avons aussi été un peuple d’émigrés ; mais on avait bien présent à l’esprit qu’avant de réclamer des droits on avait des devoirs, surtout envers la population qui nous accueillait. Je crois donc qu’on aura la patience et la prudence d’affronter ces problèmes parce que je crois que c’est toujours le sérieux qui doit nous guider.
Dans ces jours il y a beaucoup d’agitation dans la politique, beaucoup de discussions aussi chez nous parmi la population : je crois que, comme je l’ai dit auparavant, il faut mettre « d’échèn » : ce qui ne signifie pas qu’on oubliera il y aura, le temps venu, de certaines choses et de donner notre avis. Attendons avec patience ce jour et surtout n’oublions pas ceux qui font du bien à la Vallée d’Aoste. Je crois que notre devise est : Travailler pour la Vallée d’Aoste avec sérieux, avec patience, courage et responsabilité.
Vive l’Union Valdôtaine, vive la Vallée d’Aoste !
DOCUMENT DES SYNDICS
La « Responsabilité » et les responsabilités des Syndics
Le thème de la responsabilité a été choisi comme l’un des points de repère de la confrontation du Congrès de cette année. À ce propos, les représentants des collectivités locales, en tête les Syndics, désirent partager avec tout le peuple unioniste et valdôtain leurs réflexions ponctuelles et des hypothèses de travail.
Être responsable est dans la nature de notre engagement: en raison du rôle que nous interprétons dans la société, tous les jours nous sommes appelés à prendre des décisions de grande responsabilité. Néanmoins, un scénario législatif et normatif qui change si rapidement rend notre travail de plus en plus difficile. C’est un engagement institutionnel, juridique et administratif très significatif, et aussi d’un point de vue éthique et politique. Ces derniers sont certainement les aspects les plus passionnants de notre travail, mais parfois les plus difficiles.
Un engagement commun face aux difficultés
Dans les dernières années les rapports entre l’État central et les Autonomies n’ont pas été simples, et la perspective fédéraliste a été de plus en plus marginalisée en faveur d’un centralisme dur et critique envers les Régions à Statut spécial comme la nôtre. La crise économique de ces dernières années, avec une générale baisse des transferts et des règles de comptabilité et de gestion financière et économique très strictes comme le « Patto di stabilità », a rendu la fermeture des budgets un exercice fort compliqué pour les Administrateurs locaux et régionaux. Par conséquent, les décisions que nous avons dû prendre en charge, aux différents niveaux institutionnels, ont représenté une tâche bien plus lourde que dans le passé.
Une stricte connexion entre Communes et Région a été cruciale : grâce aux hommes et aux femmes de l’Union Valdôtaine du Conseil régional, cette année on a finalement stoppé la baisse des transferts financiers aux collectivités locales. Et encore, c’est de ces jours le fait que, tous ensemble, nous avons voulu créer un fonds de solidarité pour les Administrateurs communaux en difficulté. Je souligne cette question parce que c’est exemplaire d’un sens de collaboration mutuelle : dans les moments difficiles, les Valdôtains se rapprochent. Nos ancêtres nous ont donné des valeurs qui, heureusement, nous sommes à même de partager dans l’urgence. Peut-être faut-il les utiliser plus souvent dans le quotidien, sans garder exclusivement les intérêts les plus proches. Tous ensemble, nous sommes plus forts, divisés nous sommes trop faibles.
Renforcer les liens entre le Conseil régional et le territoire
Les Syndics Valdôtains sont les premiers, sur leur territoire, qui doivent donner des réponses aux Citoyens, en approfondissant avec eux les différentes nécessités et les questions politiques, tant locales, que régionales. De plus en plus, pour mieux faire face à ces questions et à toutes nécessités, nous devons être capables de donner à nos Concitoyens des réponses certes et partagées. C’est un engagement que, dans un esprit d’appartenance et de loyauté réciproque, les Administrateurs locaux unionistes veulent rejoindre avec les représentants au Conseil régional : nous agissons tous pour le bien de la Vallée d’Aoste et de notre Mouvement politique, qu’il représente toujours la plus grande force politique de notre Petite Patrie.
L’engagement de la Conférence des Administrateurs
Le lieux où les Syndics unionistes partagent idées, évaluations et projets, c’est la Conférence des Administrateurs : une voie qui s’accompagne aux autres niveaux de gouvernement politique du Mouvement.
Nous croyons qu’il est précisément dans l’intérêt du développement et du bien-être de notre Région que les Syndics doivent porter leur contribution à tous les dossiers qui les concernent.C’est justement la continuation d’un parcours que nous avons commencé dans les années et qui, dans le passé, a permis de concrétiser des résultats importants. En effet, toutes les lois récentes sur la réorganisation des Collectivités locales sont nées à l’intérieur de notre groupe de travail des Syndics unionistes.
Nous avons à ce propos une proposition à faire aux collègues Congressistes ; dans le sillon d’un travail que les Syndics unionistes sont déjà en train de faire tous les jours, notamment sur le territoire et dans le cadre du Conseil permanent des collectivités locales, pour les questions plus techniques nous proposons une modification au Statut de l’Union Valdôtaine : insérer la « Table des Syndics » à l’intérieur de la Conférence des Administrateurs, pour faire face aux différents thèmes ponctuels; on propose, dans l’attente de la modification du Statut, de convoquer, le cas échéant, la Table des Syndics.
La perspective est aussi celle d’un raisonnement pour le futur de notre Peuple : l’actualité nous demande d’y arriver préparés et avec les idées bien claires, là où les autres préfèrent dépenser des mots et des polémiques.
Nous demandons de travailler ensemble, de façon constructive, pour la mise à point des sujets essentiels pour les municipalités, telles que la loi régionale n. 48 de 1998, la loi régionale n. 54 de 1995, la loi régionale n. 6 de 2014, et enfin la loi électorale des municipalités.
Nous voulons faire le point sur l’état de l’art de la réalisation du processus de réforme des collectivités locales et sur une nouvelle définition des transferts financiers aux Communes. La nouvelle organisation territoriale en domaines qui dépassent les traditionnelles limites des Communes pour l’optimisation et la rationalisation des ressources doit être plus que jamais mise en valeur.
En particulier, du point de vue financier, les critères de la loi 48 sont à repenser entièrement : tous doivent comprendre que les choix futurs doivent être l’expression d’une exigence partagée, et non d’une sensibilité particulière ou exclusive. Par exemple on pourrait essayer de trouver des barèmes, tel que les coûts standards ou les indicateurs de la capacité de dépense des Administrations communales. Encore, nous devrons définir des barèmes sur l’efficacité de l’entier processus de dépense. On devra aussi prévoir une augmentation de ressources spécifiques destinées aux Associations de Communes et aux Unités des Communes. Encore, nous devrons repenser le montant global de la finance locale.
Les propositions de travail politique et le développement
Evidemment, ce ne sont ici que quelques pistes de réflexion ; le Mouvement pourra les prendre en charge, les analyser et les élargir ultérieurement.
Développement économique
Nos espaces de moyenne montagne sont vivants et riches de productions agricoles de qualité. L’agriculture, qui a façonné nos paysages au cours de l’histoire, a aujourd’hui encore une place déterminante dans l’économie de notre Commune. Nous avons besoin que tous les territoires ruraux restent vivants, valorisent leur typicité et leurs ressources naturelles pour répondre à une demande forte de la part de nos concitoyens. La montagne ne doit pas pour autant devenir un sanctuaire, elle doit rester ouverte et accueillante, forte d’une population active et d’une production agricole responsable. Pour cela il faut soutenir davantage encore une agriculture durable capable de préserver l’environnement et de développer une activité indispensable pour garantir la vitalité de notre et la qualité de la vie de nos campagnards. Notre politique agricole doit reposer sur trois piliers principaux: protéger les ressources naturelles, afin de permettre aux générations futures de répondre à leurs propres besoins ; encourager le binôme agriculture/tourisme, pour assurer le maintien de la population en montagne et le développement économique de nos territoires ; favoriser les échanges, l’initiative et la solidarité sur un même territoire, en assurant au même temps un nouvel équilibre entre les hommes et leur territoire.
Aménagement et développement du Territoire
L’aménagement durable de notre territoire doit être encouragé. L’associationnisme entre les Communes doit renforcer la cohésion entre les différents plans d’aménagement et, à ce propos, il faut favoriser le regroupement et la concertation des services d’urbanisme dans les nouvelles associations de Communes. Nous devons favoriser le développement des méthodes et des règles d’urbanisme qui puissent permettre l’émergence de nouvelles techniques de construction moins gourmandes en énergie et plus respectueuses du territoire. Une attention particulière doit être réservée à la mise en valeur et à la protection du patrimoine bâti et paysager, dans la perspective d’un fort potentiel attrait touristique. Pour ce faire, il est nécessaire aussi de réserver une attention particulière à la récolte des déchets urbains ; dans les actions que nos administrations communales mèneront dans ce domaine, il est important que le principe « pollueur payeur » soit davantage présent. Les personnes qui génèrent de la pollution doivent assumer leur part des coûts.
Développement de l’École et de la Culture
La défense de notre spécificité et identité linguistique, le développement d’une école réellement plurilingue et ouverte au monde, la promotion du droit à l’étude pour nos jeunes et les investissements dans les bâtiments scolaires doivent continuer à être présents et à avoir une place de relief dans nos programmes de Gouvernement. En outre, sur le territoire il est essentiel d’établir des rapports formels de partenariat et d’entente entre les Institutions scolaires et les renouvelées Unités des Communes, dans le but d’atteindre une utilisation rationnelle des infrastructures et des équipements. Sans doute, on doit arriver à une concertation avec l’Administration régionale pour rationaliser et pour parvenir à une gestion efficace du patrimoine immatériel. Ces efforts sont nécessaires pour renforcer l’identité propre de chaque communauté.
Développement du Welfare et soutien de la Famille
Une attention particulière doit être consacrée au développement de nouvelles formules organisationnelles du travail permettant la conciliation entre temps de travail et temps consacré à la famille. Il est par ailleurs nécessaire de continuer à prêter attention au système de welfare qui est géré en collaboration avec la Région et les nouvelles Unités des Communes, en cherchant d’un commun accord de trouver les outils juridiques susceptibles de donner des réponses aux attentes de notre population, et ce pour continuer à garantir une Vallée d’Aoste solidaire entre les générations.
Développement des nouvelles technologies
À tout cela s’ajoute la nécessité de se concentrer avec une particulière attention pour poursuivre une série d’actions coordonnées entre Région et Communes pour renforcer la diffusion de la bande large, car les autoroutes numériques sont un facteur déterminant pour assurer l’égalité des chances à nos concitoyens, développer de nouvelles opportunités de travail et combler cette fracture numérique qui oppose les zones urbaines aux zones rurales. Nous devons faire en sorte que cette fracture numérique ne se transforme pas en déficit démocratique pour les populations de nos Communes, qui courent le risque de ne pas avoir les mêmes opportunités que les autres citoyens.
Développement des politiques pour les jeunes
L’Union Valdôtaine doit faire en sorte que les jeunes Valdôtains acquièrent une saine qualité de la vie dans une Vallée d’Aoste solidaire. L’ensemble des bâtiments scolaires à la disposition des nos jeunes doit favoriser la persévérance et la réussite éducative et on doit développer aussi des actions, dans le but que la jeunesse du Val d’Aoste s’engage encore davantage pour valoriser la culture de notre communauté et de notre société. On doit faire de façon à préparer les jeunes pour le travail et pour favoriser des activités pour que l’économie soit prête à les accueillir.
La méthode de travail
Pour faire face à ce nouveau défi nous devrons, en tant qu’Union Valdôtaine, mettre en œuvre, dans nos Communes et dans tous les lieux de la politique, une méthode de gouvernement, où les principes phares de notre action et du développement territorial soient proximité, efficacité et flexibilité.
Proximité : amener la responsabilité des choix au plus près des gens, afin que les décisions finales soient prises en connaissance de cause ; on doit continuer à impliquer les citoyens, les associations économiques et culturelles du territoire, pour définir ensemble des réponses concrètes à nos concitoyens.
Efficacité : la démocratie de proximité peut contribuer à optimiser et accélérer le processus décisionnel. Le mur contre mur, en dépit de quelqu’un qui a de la peine à le comprendre et s’est enfermé dans des vieilles logiques de clan, est improductif et appartient au passé.
Flexibilité : chaque action sur le territoire devra être le fruit d’échanges et de concertation transparents et rapides grâce également au recours à l’Internet. Tout cela devra permettre d’appliquer correctement les décisions prises dans le respect des procédures prévues et des principes indiqués. En utilisant ces principes, il est nécessaire, dans le détail, de mettre à jour les contenus de nos programmes. Sans oublier toutefois que les piliers de notre programme doivent être défendus et développés.
Pont-Saint-Martin le, 18 février 2017
Intervention de Alexandre BERTOLIN, Jeunesse Valdôtaine
Messieurs les Congressistes, chers amis, bonjour !
C’est avec plaisir et enthousiasme que je vous parle aujourd’hui dans ce Congrès si important pour notre Mouvement.
Une salutation particulière au nom de la Jeunesse Valdôtaine, qui vient de fêter son 70ème anniversaire, 70 ans d’histoire de jeunes Valdôtains qui ont dédié leur temps et leurs énergies pour bâtir ensemble un avenir toujours meilleur pour ce Pays d’Aoste.
Comme dans toutes les familles il y a des moments faciles et moins faciles mais la chose la plus importante doit toujours être la sauvegarde des principes qui ont inspiré les pères de notre Autonomie et qui doivent, encore une fois, rester les piliers fondamentaux de notre communauté et de notre Mouvement.
Le Congrès d’aujourd’hui nous donne sûrement l’opportunité de débattre sur une série de thèmes importants. Les deux mots clés de ce rendez-vous annuel sont Responsabilité et Développement mais, avant de nous lancer sur ces thèmes, je voudrais poser un accent sur la parole Valeur et je voudrais partir d’ici car les valeurs ont toujours été la chose la plus importante pour un Valdôtain ; la valeur de la famille, la valeur d’une poignée de main quand les contrats n’existaient même pas, la valeur des idéaux, la valeur de l’amitié, la valeur des traditions et de nos racines.
Aujourd’hui, au contraire, nous assistons à une période où les valeurs ont été substituées par les intérêts à tous niveaux et par la volonté de mettre en difficulté ceux qui travaillent pour garantir un avenir à cette Région.
On a vu des Italiens d’extrême droite, qui ont toujours soutenu un retour à un passé tristement célèbre pour notre peuple, devenir des autonomistes convaincus au point de changer leur nom en « Jeune Vallée d’Aoste » et s’élever en tant que vrais héritiers de la pensée de Chanoux.
On a vu des personnes élues avec la liste de l’Union Valdôtaine, chercher à renverser le Conseil de la Vallée et puis sortir du mouvement en claquant la porte.
On a vu des politiciens qui se définissent Cinq-étoiles utiliser les bureaux du Conseil en tant que siège pour les activités de leur parti (photocopies, secrétaires etc.) et puis crier publiquement au scandale pour les privilèges de l’ancienne caste politique.
On a vu des Conseillers régionaux faire la morale à l’UV et à ses élus pendant des années et puis, au moment d’une condamnation pénale, faire la sourde oreille, mais comme l’a dit justement Shirley Chisolm, première femme afro-américaine élue au Congrès des Etats-Unis : « Quand la moralité va se frapper avec le profit, le profit perd rarement la bataille ».
Alors en tant que jeune Valdôtain je me demande : mais où est-elle la cohérence, où sont-elles les valeurs de notre communauté ?
Probablement avait raison Giulio Andreotti : « Io distinguerei le persone morali dai moralisti, perché molti di coloro che parlano di etica, a forza di discuterne non hanno poi il tempo per praticarla ».
Tout à fait, vous me le permettrez, je crois que même l’UV doit s’interroger sur le moment actuel et sur un thème en particulier, la proximité.
J’espère que ce Congrès sera un nouveau point de départ pour retourner à parler avec les gens, pour débattre avec nos sections, nos sympathisants, même si les considérations de la base unioniste ne seront pas en ligne avec les pensées de la classe dirigeante ou les idées des organes directifs du mouvement.
Je pense que personne ne donne son avis pour faire de la simple polémique, mais chaque critique ou considération a le but d’apporter une contribution effective à la cause du Mouvement et c’est pour ça que je souhaite que dans le futur les sections retourneront à être les piliers fondamentaux de notre organisation politique, de notre pensée et même du choix des hommes et des femmes qui nous représenteront aux élections.
Voilà pourquoi, parallèlement, nous devrons commencer à penser à un nouveau modèle de sélection des candidats, surtout pour ce qui est des primaires, élément qui objectivement avait créé des incompréhensions dans le passé. On devra repenser cet instrument en tenant compte du sens d’appartenance aux valeurs unionistes et à la fidélité des candidats, car cette législature nous a démontré l’importance vitale qu’a la fidélité dans la vie politique.
Probablement nous aurions dû commencer à mettre un peu d’ordre dans notre Mouvement sans attendre le déroulement des événements.
Nous avons grandi ensemble merci au travail de tous ce qui sont présents ici aujourd’hui, de ceux qui ne sont pas délégués et de ceux qui, dans le temps, nous ont quittés, car l’UV c’est chacun de nous et chacun de ceux qui on fait et feront partie de cette grande famille : un mouvement qui devra regarder vers le futur surtout du point de vue de la communication qui va se développer jour après jour, avec les réseaux sociaux et les nouvelles technologies mais qui doit maintenir un fort lien avec ses racines, son histoire et son territoire, car c’est en édifiant sur le passé que l’on peut progresser.
Un des obstacles les plus complexes que nous devront affronter sera la crise identitaire envers la politique et les institutions, la fameuse antipolitique qui est en train de se développer en Europe et qui voit la radication des mouvements populistes et démagogiques.
Nous ne pouvons pas permettre que les Valdôtains, qui ont toujours été au centre de la vie politique de notre Région, perdent totalement confiance dans l’UV et dans les idéaux autonomistes qui nous ont toujours caractérisés.
Et pour faire cela la politique doit donner des réponses précises et immédiates surtout dans des domaines importants tels que le travail, la santé, les politiques sociales, le développement du tourisme et l’école.En tant que jeune Valdôtain je voudrai porter l’attention en particulier sur deux thématiques : le travail et l’école.
Le premier doit, à mon avis, être le point de départ pour la politique de l’Union Valdôtaine dans le futur et dans le présent, car le travail n’est pas seulement une façon de faire tourner l’économie de cette terre, mais c’est aussi un moyen d’intégration sociale, comme le disait Voltaire : «Le travail nous éloigne de trois grands maux : l’ennui, le vice et le besoin».
Et dans une société où nous assistons chaque jour à des actes désespérés de la part de petits entrepreneurs en difficulté ou des chef de famille qui ont perdu le travail, cette phrase assume un caractère fondamental.
Et surtout on doit donner des nouvelles possibilités de travail aux jeunes, savoir utiliser leurs compétences d’une génération nouvelle et attentive à l’évolution des technologies et de l’industrie.
Au contraire, l’école doit être la fabrique des nouvelles générations des Valdôtains qui administreront notre Région dans l’avenir et qui contribueront, par leur travail, à faire grandir cette Petite Patrie.
Voilà pourquoi l’école doit forger ces nouvelles générations, en commençant de l’école primaire, en leur enseignant les valeurs et les principes de notre communauté, les instruire sur l’histoire de notre Vallée, sur l’importance de la langue française et du patois, sur la géographie de la Vallée d’Aoste et sur l’importance de l’administration publique et de l’Autonomie Spéciale. Nous ne pouvons pas nous permettre d’avoir des Valdôtains qui ignorent les motivations de notre particularisme ou qui ne connaissent pas la position des localités touristiques de notre région, si on veut faire de la Vallée d’Aoste une région touristique.
Si on est capable de faire cela il n’y aura pas d’antipolitique ou de populiste italien qui puissent nous mettre à l’angle et cette région continuera son parcours vers la bonne administration, proche des citoyens, pour les citoyens.
Et nous voilà aux thèmes principaux de ce Congrès : La Responsabilité et le DéveloppementNous, l’Union Valdôtaine, nous avons une grande responsabilité envers cette terre.
Nous avons toujours été la seule force politique qui a su garantir à cette Région et à ses communes une gouvernabilité, même dans des moments complexes pour la politique, nous avons créé de l’occupation et développé notre patrimoine culturel, historique et naturel.
Tout à fait, la situation politique actuelle nous apporte à faire des considérations.
Dans le passé, quand on signait un programme de gouvernement avec une autre force politique, on a toujours mis en premier plan les intérêts de la société, et on a toujours essayé de respecter le programme commun surtout pour se présenter aux Valdôtains avec des résultats visibles.
Maintenant il n’y a plus de programmes, plus d’accords.
Quelques forces à l’intérieur du Conseil pensent seulement à occuper des places de gouvernement, à la possibilité de soumettre en quelque sorte l’UV et le Président de la Région qu’elle a exprimé.
On joue avec l’emploi des personnes et avec les entreprises pour se garantir une visibilité ou bien pour mettre en difficulté une ligne politique qui devrait être commune.
Nous avons eu un exemple tangible avec le Conseil Extraordinaire d’hier, le 17 février.
Alors à ce point je me demande : mais où est-elle la responsabilité de ces personnes?
Au moins l’Union Valdôtaine a cherché à garantir la gouvernabilité de cette Région, avec des sacrifices, même en créant des discussions à l’intérieur du Mouvement, mais toujours dans le but de garantir une stabilité et de donner des réponses aux citoyens.
Mais où est-elle la ligne politique commune si, à chaque votation, on change les cartes sur la table ou à chaque séance une partie de la majorité propose des interventions ou des motions avec la minorité?
Ce Congrès nous aidera probablement à comprendre quelle ligne politique adopter, mais la question qu’on se pose entre inscrits ne peut qu’être la suivante : est-ce que il y a encore un sens continuer à travailler dans cette façon?
Après la sentence de Turin, probablement quelque chose changera, donc à nous d’être à même de comprendre quelle solution adopter pour notre action politique.
Permettez-moi, avant de conclure, de dédier une salutations sincère aux hommes de l’UV qui ont à nouveau démontré leur extranéité aux faits de la sentence des fonds des groupes.
La Vallée d’Aoste a besoin de l’Union Valdôtaine : restons unis, chacun avec ses idées avec sa pensée, mais travaillons toujours ensemble : et ce message est aussi pour tous les Valdôtains qui ont à cœur cette terre. Assez avec les divisions et avec les personnalismes, travaillons unis pour garantir à cette petite Patrie un avenir meilleur.
Intervention de M. Riccardo BIELLER
Mesdames et Messieurs les congressistes bonsoir, je vous porte les salutations de notre section UV de Pré- Saint-Didier et de notre communauté.
Ce soir je voudrais vous faire part de mon expérience professionnelle avec Monsieur Riccardo Trisoldi et Monsieur Paolo Giachino pendant la période où j’ai été Président et Administrateur de la Société hydroélectrique Valdignenergie pour le compte de la Commune de Pré-Saint-Didier.
Cette société est la propriétaire des deux centrales hydroélectriques: Faubourg et Torrent, situées le long de la Doire de Verney, rivière en provenance de La Thuile.
Notre Commune est devenue actionnaire de Valdignenergie le 26 janvier 2005 avec une participation actionnaire du 25% (vin cinq pourcent), tandis que le reste des actions est détenu par C.V.A.
Le long de ces années j’ai pu personnellement apprécier la grande professionnalité et l’extraordinaire compétence de Monsieur Trisoldi et Monsieur Giachino avec lesquels j’ai toujours eu des rapports de travail très correctes et transparents. Le travail en synergie avec ces deux professionnels a permis à Valdignenergie d’atteindre des excellents résultats économiques et les importants profits financiers. Profits qui ont garanti à la Commune de Pré-Saint-Didier des recettes financières très importantes et sûres, dont en a bénéficié toute la communauté locale.
A mon avis la remise en cause de la professionnalité de M. Trisoldi et M. Giachino est en contradiction avec les sensationnels Résultats économiques atteints ces dernières années par le Groupe CVA sous leur direction. Il suffit de consulter les (budgets) bilans annuels pour en avoir la preuve. De plus il est suffisant d’être raisonnables, sans être forcement des analystes financiers, pour comprendre que l’éventuelle élimination de Manager préparés comme Trisoldi et Giachino pendant le processus de cotation en bourse de CVA, soit un grave préjudice soit pour les actionnaires, soit pour la Région Autonome Vallée d’Aoste elle-même. Je crois que les investisseurs ne seront pas disposés à reconnaitre un prix élevé pour l’acquisition d’actions d’une société qui est privée d’un management expert, professionnel et fiable, management qui a toujours garanti des recettes importantes aux actionnaires.
En conclusion, il me semble que l’on est en train d’attribuer aux professionnels en question, des responsabilités et compétences techniques qui vont au delà de leur rôle manageriel, la même situation qui subissent nos Syndics des Collectivités Locales, qui sont responsables à 360° (trois cent soixante degrés) sur toute l’activité de leur propre Commune.
Intervention du Chef de Groupe au Conseil Régional, Joël FARCOZ
Chères et chers unionistes,
J’ai réfléchi pas mal de fois sur comment commencer mon intervention à ce Congrès. Chaque introduction me semblait de façade, dictée peut-être par une froideur que personne, je crois, réussirait à maintenir en ce moment.
Parce que chacun de vous, et je le comprend bien, aurai envie de crier haut et fort, de vouloir dénoncer les multiples situations paradoxales qui parfois se vérifient dans le panorama politique valdôtain, de faire ressortir ce sentiment qui monte du ventre et qui parfois nous porterais a dire que nous en avons assez.
En effet, pendant une partie, ou mieux des moments, de la politique valdôtaine de ces années ont été crée des scénarios qui mériteraient une analyse détaillée, mais qui en bref se synthétisent avec une attaque constante aux femmes et aux hommes de l’Union, aves le seul but de délégitimer leurs travail, même une série de choix ont été partagés et pris à l’unanimité, même par ceux qui continuent à nous critiquer.
Dans toutes ces récentes années pour l’Union Valdôtaine gouverner la Vallée d’Aoste n’a surement pas été simple : d’un côté la baisse des ressources due à la crise ; d’autre les importantes injections d’argent à l’État italien. Toutefois nous ne nous sommes jamais soustraits aux responsabilités que les gens nous ont confiées avec leur vote. Aux dernières élections, celles de 2013, tout en tenant compte du fait que, suite à la loi électorale en vigueur, la majorité n’était que de 18 à 17.
Le résultat a été encore une fois positif pour l’Union Valdôtaine, qui a gagné ces élections avec son alliée Stella Alpina. Pendant cette législature, le groupe de l’Union Valdôtaine à gardé sa centralité politique et, en suivant la seule logique des contenus programmatiques et administratifs, et grâce à la précieuse collaboration avec le Mouvement, a signé des alliances qui avaient le seul but, je répète le seul but, de permettre de gouverner la Vallée d’Aoste et de soutenir son bien-être et son développement.
Mais au fur et à mesure qu’on procédait dans cette législature, l’impression était que les programmes et les contenus soient devenus peut-être moins intéressants, pour laisser l’espace au jeu des numéros. Numéros qui sont fondamentaux en démocratie, mais qui doivent pouvoir suivre un programme qui, je le rappelle, à été voté par les valdôtains.
Quand la volonté de se mesurer sur les contenus diminue, pour laisser la place à des dynamiques peut-être pas trop nobles, alors ils se vérifient un tas de paradoxes qui pourraient créer de l’embarras à la politique valdôtaine. Et je vous en cite seulement quelqu’un : le paradoxe de la méthode à sens unique, avant tout ; la méthode se transforme de concept universel à un concept personnalisé. Pour quelqu’un, cela peut servir à bloquer les dossiers et à dénoncer qu’on ne peut pas continuer sans avoir une méthode partagées, tandis que pour d’autres cela peut servir à accélérer les dossiers, car la question se déplace de la méthode, à l’urgence.
Ensuite, le paradoxe de la mémoire. Parfois, il suffit de changer de groupe pour remettre à zéro tout ce qu’on a fait, tout ce qu’on a partagé, tout ce qu’on a voté. Bref, une virginité politique qui permet de se déresponsabiliser immédiatement et de trouver des coupables.
Encore, le paradoxe de la sensibilité personnelle, que seulement quelqu’un peut se permettre. On a entendu pas mal de gens, dans ces années, dire n’importe quoi à n’importe qui, tandis que si on se permet de faire une moindre observation de caractère politique à ces mêmes gens, alors on devient des impolis qui menacent les personnes.
Quand-même, cela n’est pas tout comme vous avez bien pu voir et pu imaginer, car les objets qui sont en train de monopoliser une partie de la politique souvent se limites à des vengeances personnelles, à des règlements de comptes, à des enquêtes spécifiques ciblées à des personnes spécifiques. Je suis bien conscient que la Vallée d’Aoste ne tourne pas exclusivement autour du Conseil régional. Heureusement, dirais-je, mais s’il est vrai que cette Assemblée représente encore la plus haute institution de la démocratie dans notre région, bien sûr ensemble aux Conseils communaux, ces aspects ne peuvent pas ni êtres négligés ni banalisés.
Toutefois, et je répète toutefois, je crois nécessaire vous poser une question qui retourne fréquemment dans ma tête. Cette paradoxale situation qui se crée dans certains milieux institutionnels est-elle ma bataille politique ? Est-elle notre bataille politique ? Est-elle la bataille de l’Union Valdôtaine? Est-ce-que l’Union Valdôtaine est née contre quelqu’un, ou pour quelqu’un ?
Je m’aperçois alors que ce cri stérile et nerveux qui montait du ventre laisse place à une tant lucide, comme claire, idée. A une forte et indestructible volonté qui part cette fois du cœur et de la tête et qui m’éclaire, en m’indiquant d’une façon nette ce qui signifie être unioniste. Ce ne seront pas les misères contre quelqu’un, plutôt que contre quelqu’un d’autres, qui pourront me donner la motivation pour faire de la politique, mais la volonté de faire quelque chose pour notre pays d’Aoste et pour nous, les Valdôtains.
Voilà notre bataille politique, voilà la différence entre nous et ceux qui se tiennent ensemble tout simplement parce qu’ils se coalisent contre quelqu’un. Entre ceux qui veulent construire et ceux qui, par contre, préfèrent détruire. Et tous ceux qui voudront abandonner certaines logiques personnelles, et qui voudront reprendre les contenus et les programmes pour donner un avenir de bien-être à la Vallée d’Aoste seront les bienvenues.
Cette caractéristique à nous, donc, se fond très bien avec le thème d’aujourd’hui : responsabilité et développement. Des concepts qui, ensemble au concept de la liberté, synthétisent la pensée qui a traversé ces terres et leurs générations et qui, de mère en fille, et qui, de père en fils, se sont inscrits dans notre ADN.
Voilà ce qui signifie être unioniste, voilà ce qui signifie être responsable, en regardant le bien de notre chère Vallée d’Aoste.
Merci !
Intervention du Sénateur Albert LANIECE
Ce Congrès se place dans un moment historique caractérisé par des fortes tensions sociales et politiques, qui sont en train de secouer la société des Pays occidentaux et même de mettre en question les équilibres internationaux ayant permis à la paix et à la tolérance de régner pendant plus de soixante-dix ans dans notre Continent.
Pour la première fois, après la fin de la seconde guerre mondiale, les droites xénophobes et racistes se soulèvent vigoureusement dans tous les Pays de l’Union Européenne, se proposant comme forces de Gouvernement.
On entend, à nouveau, parler de frontières, de murs, de barrières; on déclare, même, qu’il faut sortir de l’OTAN, sortir de l’Union Européenne et de la monnaie unique: en autres termes, c’est le retour des nationalismes. D’un côté, on célèbre le Jour de la Mémoire ; de l’autre on propose d’empêcher aux Juifs d’avoir la double nationalité.
Une attitude bien soutenue par les grandes puissances mondiales qui (soutenant même économiquement ces mouvement extrémistes) ont le but d’affaiblir, voire même d’éliminer, la force économique de l’Euro et de l’Union européenne et, donc, de notre économie.
Il est évident qu’il s’agit aussi d’une réaction aux bouleversements qui ont investi violemment le monde occidental: le terrorisme islamique, les migrations bibliques vers nos territoires (et je veux souligner que le système d’accueil mis en place par notre Région a jusqu’à maintenant bien fonctionné) suite à la famine, à la misère, aux guerres (bien souvent déchaînées par les intérêts économiques des puissances occidentales, voir la question Libyenne, qui a provoqué l’escalade des flux migratoires).
Je dis cela car il y a, même chez nous, la tentation de dire : « Voilà les hommes forts, les idées fortes qui vont résoudre les problèmes de l’Europe ». Mais l’Union Valdôtaine a toujours soutenu une idée bien précise de « Europe »: une fédération européenne qui puisse donner dignité et occasion de croissance aux Peuples de tous les territoires, même les plus difficiles, comme la montagne.
Il est évident qu’il y a encore des difficultés liées aux pouvoir des bureaucrates, des économistes et une certaine faiblesse de la politique pour réussir à atteindre notre modèle fédéral, mais, quand-même, heureusement qu’il y a l’Union Européenne qui est à même de donner des réponses, aussi financières, à toute une série de nécessités des territoires. De plus, je disais, notre modèle fédéral est quand même, nettement contraire à une Europe des nouveaux nationalismes (et l’histoire du XXème siècle nous a bien montré ce que cela a signifié… deux guerres mondiales… en Europe!).
Je vous ai soumis ces réflexions car le 25 mars 2017 nous célébrerons le 60ème anniversaire du Traité de Rome: la naissance de la Communauté Economique Européenne et, avec elle, d’une nouvelle idée d’Europe.
Mais – c’est un paradoxe – nous pourrions nous trouver, dans quelques mois, face à un référendum qui nous demande de sortir du système de la monnaie unique ou de l’Union Européenne elle-même, en écoutant les déclarations de certaines forces politiques même dans notre Pays.
Et que ferait l’Union Valdôtaine dans ce cas ? Continuer à soutenir un parcours fédéraliste sur le chemin de la démocratie et du droit, ou changer radicalement d’avis, en modifiant le DNA de notre Mouvement ? Je crois qu’il faudrait déjà commencer à faire des réflexions en ce sens.
Le cadre national est compliqué et difficile : l’économie est en faible reprise mais pas encore suffisamment pour donner des réponses positives au marché du travail et au problème du chômage, notamment.
Au niveau purement politique le résultat du référendum du 4 décembre, qui a rejeté la proposition de réforme de la Constitution (que nous avons soutenue, en théorie, et malheureusement moins en pratique : il y avait le principe de « l’intesa » ; la première conséquence a été la fermeture de la Commission du Conseil de la Vallée sur les réformes du Statut spécial), provoquant les démissions du Gouvernement Renzi, a augmenté l’incertitude institutionnelle dans le Pays.
Et alors élections anticipées oui – élections anticipées non – tout est encore ouvert.
Le problème est, en effet, que les lois électorales, suite aux sentences de la Cour Constitutionnelle, considérant l’actuel cadre des forces politiques, probablement ne sont pas à même de garantir la gouvernabilité.
D’un côté on prévoit, pour la Chambre des Députés, 100 circonscriptions électorales, le prix de majorité au parti qui atteint 40%, les préférences, les chefs de liste bloqués ; Au Sénat pas de prix de majorité, une seule circonscription par Région, pas de préférences : une loi, donc, qui porterait très probablement à une situation semblable à 2013.
Il est donc nécessaire modifier cette loi, mais l’examen a été de nouveau renvoyé à la fin de ce mois : c’est un signal aussi.
Pour la Vallée d’Aoste rien ne changera, car notre collège uninominal a été confirmé.
Les rapports avec le gouvernement en 2016, et même avec le Gouvernement Gentiloni dans ces premières semaines, ont été, en général, bons, dans un cadre pas facile et en tenant compte aussi de notre présence au Parlement, avec le groupe autonome au Sénat. Notre action et notre objectif reste de maintenir le plus possible nos compétences et nos droits.
L’année passée on a enfin défini la restitution des 550 millions d’euros que l’État devait rendre en termes de « accise » à notre Région ; l’approbation de deux importantes dispositions d’application (norme di attuazione) a eu lieu de la part du Gouvernement, une sur l’école et une sur le domaine hydrique : maintenant la Vallée d’Aoste est pleinement compétente sur ses eaux.
D’importantes dispositions sur le personnel de surveillance du Parc de Grand Paradis et sur le déplacement des sièges dans les Communes comprises dans le Parc même ont été approuvées par le Parlement.
Et si nous regardons le parcours de toute cette législature je peux tranquillement souligner que les bons rapports avec les Gouvernements (Letta e Renzi) nous ont permis de récupérer, en partie, une situation nettement négative pour la Vallée d’Aoste, qui suite aux accords sur le fédéralisme fiscal et aux lourdes mesures du Gouvernement Monti, avait subi une réduction considérable des ressources financières. Le dernier budget de la Région, finalement, est caractérisé par une reconquête partielle des ressources.
Je rappelle, encore, la sauvegarde du Corps Forestier Valdôtain, du siège de la Rai, le passage des compétences de l’État à la Région sur le chemin de fer, notre bataille pour l’exemption de l’IMU sur les terrains agricoles et encore les questions liées aux sociétés des remontées mécaniques et aux sociétés de production de sources renouvelables.
Certes, il y a des aspects importants, surtout sur le plan économico-financier, qui doivent encore trouver des réponses claires, que nous avons déjà représentés à l’attention du Président Gentiloni.Sur la situation politique de chez nous, je ne veux pas entrer dans le détail, après avoir entendu le rapport du Président Pastoret et surement l’analyse du Président de la Région ; mais je veux seulement rappeler qu’il y a deux mois j’avais simplement signalé que le climat politique n’était pas du tout tranquille, en employant peut-être une figure rhétorique un peu forte pour quelqu’un, mais efficace, pour dire qu’il y avait la volonté de mettre en difficulté l’Union, le Gouvernement et le Président de la Région.
Et j’avais souligné la nécessité d’une modification de la loi électorale pour éviter un nouveau résultat « 18 à 17 » et donner à la Vallée d’Aoste une stabilité politique et administrative.
La devise « responsabilité et développement » est profondément liée à notre culture et à notre civilisation alpine. Des domaines qui, je veux le dire, n’ont rien à voir avec le populisme, qui signifie par contre se moquer du peuple.
« Loyauté et cohérence » sont les mots par lesquels je veux conclure, en accompagnant ceux du thème de notre Congrès. Voilà tout ce qu’il faut pour être des bons Valdôtains et des bons unionistes.
Intervention de M. Franco MONTROSSET, Section de Jovençan
Mesdames et Messieurs les congressistes, chers unionistes,
le document que je vous lis est le fruit d’une profonde réflexion faite par les membres de la section de Jovençan qui s’est réunie en assemblée aux mois de janvier et février 2017 pour analyser les thèmes du Congrès d’aujourd’hui.
Avant d’affronter ces thèmes “RESPONSABILITE et DEVELOPPEMENT”, la section de Jovençan:
– répute, tout d’abord, nécessaire réfléchir et s’interroger tous ensemble, par rapport aux Statuts de l’Union Valdôtaine, sur quelle est aujourd’hui:
– l’identité de notre Mouvement,
– le significat d’être Unioniste,
– le rôle des sections;
considère indispensable:
– être cohérents avec la propagande électorale et les programmes,
– respecter les principes de la loi électorale selon laquelle on a voté,
– respecter le résultat des élections et la volonté du peuple unioniste qui a été appelé aux urnes,
– garantir et honorer le pacte établi avec tous ceux qui ont donné leur appuis et leur vote à l’Union Valdôtaine et à ses alliés.
En plus, pour ce qui regarde, plutôt, les thèmes “RESPONSABILITE’ et DEVELOPPEMENT”, la Section de Jovençan propose les suivantes thèses afin d’enrichir le débat et la réflexion:
1) Le respect des engagements doit être de tous les Unionistes (élus, électeurs, inscrits et sympathisants) avec tous les autres Unionistes par rapport à la vie du Mouvement et par rapport aux élections en ce qui concerne les coalitions, les groupes politiques et les règles établies par les Statuts et les Organes.
2) Le recrutement de notre classe dirigeante doit être fait exclusivement parmi les inscrits au Mouvement qui respectent et qui ont respecté tous les engagements pris et toutes les règles prévues par les Statuts. Les candidats dirigeants doivent être ainsi en règle avec les paiements au Mouvement, ils doivent être bien liés au territoire et ils doivent être proposés par les Sections.
3) Les activités et les programmes en vue des élections doivent être toujours respectés; à propos des élections on pense que la limitation des trois mandats, même si non consécutifs, doit être une règle absolue pour chaque candidat, car faire le conseiller régional ne peut pas devenir un travail.
4) En ce qui concerne les critères pour les candidatures, on croit que le système des “primarie” devrait être amélioré; on propose donc que tous les candidats soient indiqués par les Sections parmi leur inscrits et on répute correct qu’on puisse voter aux “primarie” si on est régulièrement inscrit au Mouvement à la date du 30 avril de l’année précédente.
5) Pour relancer notre action il faut, tout simplement, être sincères et cohérents et pour revenir au territoire il faut bien travailler dans et avec les Sections car elles sont la base de notre Mouvement.
Intervention du Président du Gouvernement Augusto ROLLANDIN
Bonjour à toutes et à tous.
Je crois que cette matinée, ce rendez-vous est pour l’Union Valdotaine capital. Chaque année on fait cette rencontre, ce Congrès ordinaire, et je crois que c’est le moment pour nous aider à nous comprendre, c’est surtout un moment pour nous écouter, au moins de notre part, de la part des élus, et pour comprendre quelle est l’attitude des inscrits, des responsables aux différents niveaux : des présidents de sections, des syndics et des administrateurs.
J’ai écouté l’intervention du Président Pastoret, une intervention importante : évidemment il a pris le temps d’éclaircir toute une série de problèmes. De ma part je me bornerai seulement à deux ou trois thèmes. Je crois que passer la matinée d’une belle journée ici, à écouter ce que l’Union Valdotaine veut, c’est déjà, en quelque sorte, un effort important et je crois qu’il faudrait quand-même, lorsque on sort de cette journée, qu’il y ait au moins la sensation d’une énergie plus fraîche, une « flebo » d’énergie pour que chacun puisse, en quelque sorte, être plus motivé pour continuer une bataille qui est importante surtout à la veille d’élections – en 2017 il y aura déjà des Communes où il y aura les élections municipales ; après, il y aura les élections nationales et à suivre les élections régionales.
Alors le fait de voir le mot « responsabilité » dans le titre du Congrès choisi par le mouvement, est important :et je crois qu’il est important de dire que chacun de nous qui sommes ici a des responsabilités. Les élus portent la responsabilité de ce qu’ils vont partager avec les collègues, pour porter de l’avant un programme : en effet la responsabilité qui a été prise de la part des élus au Conseil régional, au Gouvernement régional est de rester fidèles au programme présenté à la fin des cinq années ayant précédé 2013, pour essayer de continuer à maintenir la Vallée d’Aoste à un niveau supportable à un niveau de développement. Voilà le sens de la responsabilité, pour être à même de démontrer que l’engagement porte à des résultats : des résultats qui sont le processus que chacun de nous peut porter de l’avant avec les alliances que nous avions faites.
On a rappelé que l’alliance que nous avions présentée lors des élections de 2013 était avec Stella Alpina. Dès le début, vous vous en souvenez, nous avions eu des difficultés pour nommer les différents organes, ce qui avait par la suite justifié une série de prises de position. Si tout le monde avaient été honnête, le nombre de 18 conseillers aurait été suffisant pour continuer : Le problème est que les 18 ne sont pas dix-huit, autrement les mathématiques n’auraient pas fait défaut. Et là ont commencé les problèmes. En effet, par la suite on a eu, à l’occasion des élections communales, de renforcer l’alliance par la présence du Parti D,émocrate, et je crois devoir dire ici que ça a été une phase importante, car nous avons eu des alliés loyaux, fidèles et responsables ; et je dois dire également combien le travail de l’Assesseur Raimondo Donzel a été important et capital pour le développement de notre Région. Je le remercie vraiment de tout cœur, comme je remercie les collègues Fontana et Guichardaz.
Pourquoi je souligne cet aspect ? C’est parce que ce passage a été important pour comprendre que les alliances, si elles sont correctes et si au bon moment on dit ce que l’on veut et si on se tient à se que l’on a écrit, il est possible de travailler ensemble. Évidemment une alliance n’implique pas qu’on doive dire ou penser tous de la même façon sur tous les problèmes : mais on s’engage à porter de l’avant des aspects importants, qu’on vérifie et qu’on peut réaliser ensemble ; et on doit agir dans cette direction, en oubliant que jusqu’à hier on était en minorité. Après on a eu un autre aspect très difficile : l’ alliance avec l’UVP. Même à l’intérieur de l’UV les débats ont étés très serrés, sur l’intention qui nous portait à avoir cette disponibilité et vérifier si on pouvait augmenter le numéro de la participation à la majorité.
Si on veux modifier les loi électorales les conseillers doivent être au moins 24, autrement on n’arrive pas à les modifier : comme vous vous rendez compte et comme ont déjà dit les collègues, ces lois sont un peu particulières. Elles ont été faites avec des objectifs très clairs, il fallait éviter que quelqu’un puisse se présenter et alors on a mis toute une série de limitations, par exemple contre les syndics : si certains syndics veulent se présenter ils doivent démissionner six mois à l’avance ; alors, vous imaginez un syndic qui démissionne six mois à l’avance sans savoir s’il sera candidat !? Car les « primaires » pour pouvoir aboutir à ce résultat ne peuvent pas être anticipées à ce point ! Et il y a toute une série d’absurdités de ce genre qu’on doit évidemment changer, tout le monde l’a compris. Mais pour les changer il faut être d’accord avec les autres forces politiques sur ces aspects : et je crois que dans ce sens il y a, ou il y avait, l’intention de mettre sur la table toute une série de thèmes très importants qu’on a prévus dans cet accord supplémentaire. Et là, je regrette que dans ces derniers temps il y a une attitude qui, je crois, n’a pas permis de travailler de la façon la meilleure, car au lieu de se concentrer sur ce qu’était l’objet de cette nouvelle phase, qui portait à des engagements précis, il y a eu toute une série de travail secondaire que le Président Ennio a rappelé qui évidemment a empêché de travaillé d’une certaine façon. Alors, justement, aujourd’hui on doit parler de ce qu’on peut faire, de ce qu’on veut faire. Je crois qu’il serait important de prendre avec un nouvel élan ce processus.
On a demandé de vérifier ces aspects, on nous a dit qu’on était bien d’accord, car depuis longtemps on avait invité à travailler sur le programme et sur l’accord. Bien sûr des choses ont changé : des élus de l’Union Valdôtaine ont quitté le groupe, tout en restant dans la majorité. C’est une attitude qu’on n’a pas examiné, étant donné qu’on en a compris les raisons. Tout le monde les a comprises, il n’y a rien à ajouter. De notre part on est aujourd’hui dans la condition de demander aux forces alliées de reprendre à travailler sur le programme qui était à la base des accords. S’il y a des modifications qu’on en prenne acte, qu’on puisse en discuter et trouver les solutions. Ce que nous ne pouvons pas accepter c’est d’être paralysés, de ne plus pouvoir entrer dans la mérite du problème. Ce serait un dommage pour toute la communauté et je crois que dans ce sens il y a la possibilité d’intervenir. Il faut l’avouer, même de la part de Stella Alpina il y a une attitude différente de certains personnages par rapport à d’autres : il y a d’un côté l’Assesseur Baccega qui a toujours travaillé d’une façon correcte et cohérente, même chose pour le collègue Laniece. D’autres n’ont pas fait de même. Il faut l’avouer, il faut le dire. Moi, j’espère qu’il y aura un peu de bon sens pour revoir cette attitude, reprendre une méthode qui puisse aller dans la direction de porter de l’avant la solution des problèmes sans être conditionnés par les problèmes intérieurs, et donc trouver la façon de continuer un travail qu’a été à l’origine d’un accord qui a duré longtemps et qui, pour nous, peut continuer tranquillement.
Même chose pour ce qui est de l’UVP. Si l’UVP veut entrer dans la majorité, elle doit être responsable comme nous et comme les autres de ce qui se passe, de ce qu’on veut faire et de comment continuer les activités. Je veux rappeler que dans cette période il y a eu des résultats importants. La réforme de l’école : je remercie l’Assesseur Rini qui a porté de l’avant cette réforme avec les collègues et avec la participation de tout le monde et ça a été l’unique réforme en Italie qui n’a pas crée de problèmes et qui est toujours valable, au contraire de ce qui se passe a niveau national, où on est en train de changer les modalité de la loi ; alors que, pour ce qui nous concerne, elle a été une réponse importante dans un domaine difficile comme l’école : ça a été un succès important. D’autres succès se sont produits dans le domaine du tourisme, de l’agriculture, dans tous les secteurs. Je ne suis pas ici pour faire le compte rendu, on le fera au moment donné, mais je crois que le Président Ennio l’a bien dit : le budget de 2017, et on espère aussi celui de 2018, est un budget important, qui prévoit des investissements capitaux pour ce qui est du développement. Nous, on a visé dirigé notre travail vers le développement et pour pouvoir embaucher des jeunes, des gens qui n’ont pas d’emploi, pour donner du travail aux entreprises, si possible en privilégiant celles qui ont leur siège en Vallée d’Aoste : dans les limites du possible, évidemment. C’est le travail qui nous a pris pendant ces années et qu’on veut continuer dans se sens. Voilà ce qu’est l’aspect le plus important pour les élus au Conseil régional de notre mouvement.
L’autre aspect que je veux rappeler, et qui a été souligné par Jean Barocco, c’est la liaison avec les Communes. Je crois que notre système Région-Communes souligne encore davantage l’importance d’avoir une liaison étroite avec ce qui se passe dans les collectivités locales, avec le développent des Communes, avec la possibilité d’avoir dans les Communes une présence forte d’administrateurs qui sont conscients et qui portent de l’avant la réponse aux problèmes de la communauté. Ça, c’est la force de l’Union Valdôtaine : c’est dans ce sens que nous devons faire attention a privilégier l’attitude de responsabilité des élus régionaux envers les Communes, pour soutenir leurs activités importantes.
En ce sens on a essayé d’entrer dans le mérite du problème des écoles, de prévoir qu’il y ait une attention spécifique pour les problèmes sismiques et de prévenir toutes les difficultés qui se posent pour donner la possibilité, là aussi, que dans les Communes il y ait une série de travaux importants, cette année.
Dans le budget régional, nous avons maintenu pour les Communes le même montant que l’année dernière, malgré la réduction des recettes de l’Irpef , justement pour donner un signal d’attention envers les Communes, pour donner le sens du respect envers les activités que lesCommunes porte de l’avant, en essayant de travailler de plus en plus ensemble.Voilà le sens de l’action du Gouvernement par rapport à l’élu local. Je crois que c’est un peu là la force, si on peut dire, du travail grâce à laquelle nous avons eu la possibilité de nous porter de l’avant.
Je n’ai pas grand-chose à ajouter à cela : je crois que l ‘Union Valdôtaine et ce Congrès vont dans la direction de comprendre si on est en même de soutenir cet effort, de le conduire dans la bonne direction, d’avoir des résultats pour ceux qui justement les attendent ; et en effet il y a eu une inversion de tendance même pour ce qui de l’emploi en Vallée d’Aoste, le fait que, malgré la crise, pendant toute cette année il y a eu la possibilité de maintenir – avec quelques petites exceptions – toutes les petites entreprises, les petites usines, et qu’on a pu donner aussi la possibilité à d’autres entreprises de venir et de s’insérer en Vallée d’Aoste. Pour ce qui est des grandes sociétés, je souligne que la CVA est à considérer comme la plus importante et qu’elle doit rester telle , et je veux remercier ceux qui ont travaillé dans cette entreprise, et qui ont donné des résultats excellents : je les remercie de tout cœur. Je crois que c’est un devoir.
Je veux terminer par un problème à la une : le Casino.On ne peut pas oublier qu’il y a là un problème sérieux qui n’est pas d’aujourd’hui On a essayé de le résoudre en sachant que, si on n’était pas intervenu avec une mise à jour de toute la structure le Casino serait déjà fermé. On l’a fait dans des temps où cela était encore possible, on a fait des investissements importants, mais maintenant il y a sans doute une difficulté, liée au fait que les présences ne sont pas celles qu’on pouvait imaginer. Alors, là il est juste de parler d’un plan pour relancer l’activité à l’avenir, mais il est en même temps juste de tenir dans la due considération le fait qu’il faut arriver à pouvoir le faire, et donc qu’il y ait un avenir assuré; par conséquent, pour ce qui nous concerne, nous sommes de l’idée qu’il faut dédier toute l’attention nécessaire pour aider cette société en ce moment, pour permettre une reprise que tout le monde souhaite. En ce sens nous avions présenté des propositions, que nous avons des difficultés à faire passer, à cause de toute une série de problèmes liés à des interventions extraordinaires qui portent à des problèmes d’interprétation sur ce qu’est l’intervention possible etc. ; mais je crois que ces problèmes doivent être résolus dans le plus bref délai. On ne veut pas cacher les difficultés mais en même temps il faut dire que nous sommes prêts, avec les collègues de la majorité, à trouver les solutions nécessaires, qui – j’en suis sûr – pourront donner un nouvel élan au casino aussi.
Pour le reste, je crois que l’attention vis-à-vis des jeunes et l’emploi sont les problèmes les plus importants liés au développement. Le fait de donner des possibilités majeures aux travailleurs agricoles, qu’a présenté l’Assesseur compétent, est l’une des réponses qui vont dans la bonne direction.
En conclusion, je crois que le système que l’UV essaie de porter de l’avant, avec toutes les criticités qui peuvent y être, avec toutes les difficultés que tout le monde connaît, a quand-même donné la possibilité de maintenir une Vallée d’Aoste qui est en bonne santé : une Vallée d’Aoste qui a le sens du travail, la conscience de ce qu’est la responsabilité et qui veut continuer à travailler avec les principes et la possibilité de rendre visibles les buts que l’Union Valdôtaine a toujours voulu atteindre. Merci
Intervention de Marco SUCQUET
Mesdames et Messieurs les Membres du Congrès,
Monsieur le Sénateur,
Monsieur le Président de la Région,
Autorités,
C’est pour moi un grand honneur de prendre la parole aujourd’hui. Je l’ai fait à maintes reprises, mais en ce moment je suis vraiment ému, car il s’agit de la première fois en tant que Syndic de cette Commune. Je vous présente les meilleures salutations de l’Administration unioniste de Pont-Saint-Martin, en remerciant encore une fois le Mouvement pour avoir choisi notre pays pour le déroulement de ce Congrès, ce qui indique une attention pour le village et sa communauté.
Par ailleurs je dois tout d’abord me féliciter pour le jugement qui, mardi dernier, a reconnu l’attitude correcte de nos représentants Unionistes, attitude qui est une valeur primaire dans la gestion politique et qui doit s’accompagner de la responsabilité qui détermine l’action de chaque personnalité politique.
À cette occasion nous rappelons et reconnaissons que l’Union Valdôtaine, aussi bien à niveau régional que local, a toujours œuvré avec une attitude correcte et responsable pour le développement de notre Région : et aujourd’hui plus que jamais la Vallée d’Aoste demande d’aller au-delà d’ignobles guerres entre individus, compte tenu du réel quotidien qui se présente aux Valdôtains: un travail souvent sûr, pour les jeunes aussi, des salaires corrects, des services sanitaires et sociaux qui marchent bien, du soutien aux couches sociales faibles, une scolarité de qualité projetée vers l’avenir, des aides aux secteurs productifs en difficulté, une évidente simplification administrative des procédures.
Nous devons être une terre de succès pour la recherche et l’innovation. Nous devons créer un avenir pour notre Région et ne pas permettre que la politique détruise notre Région, bâtie par nos Pères. Il faut estomper les espaces où se manifestent des relents de populisme et de prévarication, qui voudraient ramener à des idéologies d’ancien souvenir.
Tous les inscrits au Mouvement et les élus dans les Conseils communaux et au Conseil régional doivent manifester une grande responsabilité. Aussi bien au Conseil régional qu’à l’intérieur du Mouvement on assiste à une guerre de tous contre tout le monde; il est normal qu’il y ait des idées différentes, qu’on manifeste des critiques, qu’on exprime des opinions personnelles, mais cela au moment et à l’endroit les plus opportuns. On a dû élargir la majorité deux fois, en cherchant à dépasser l’impasse de dix-huit conseillers contre dix-sept, avec l’espoir d’améliorer le climat de tension au sein du Conseil. Hélas cela n’a pas eu lieu, la majorité actuelle est toujours plus en difficulté, en effet je pense qu’il n’est jamais arrivé qu’en commission, lors de l’analyse du budget Régional, ce dernier soit critiqué et modifié par les composants de la majorité elle-même.
Tous les partis appartenant à la majorité devraient partager le programme du Gouvernement régional et atteindre les objectifs prévus. Il est impossible de faire partie de la majorité et en même temps représenter une force d’opposition, être au four et au moulin, accepter deux niveaux différents au lieu de privilégier un objectif commun.
Dès aujourd’hui il faut s’engager à travailler avec nos électeurs pour éclaircir les derniers événements de la politique régionale, assez décevants.
Sans buts communs et responsabilité des composants la majorité et de nous tous il n’y aura pas de développement.
Je souhaite que par les travaux de ce Congrès l’Union Valdôtaine retrouve la force et l’envie de redémarrer, à partir tout d’abord des sections, qui sont la vie de notre Mouvement, ainsi que grâce aux inscrits et sympathisants qui sont l’élan vital de l’U.V. et qu’il ne faudra jamais laisser en solitude. Pour redémarrer il faut qu’une classe politique responsable respecte ses engagements avec les électeurs et s’occupe sérieusement de l’avenir de la Vallée d’Aoste, soit proche du territoire et des sections, écoute ceux qui vivent et travaillent sur le terrain en bien ou en mal, s’intéresse aux problèmes réels existants, donne des réponses aux entrepreneurs, aux artisans et aux agriculteurs, aux forces réelles de notre Région.
Ces dernières années nous avons oublié le point fort de la cohérence; il faut retrouver les valeurs fondamentales telles que l’honnêteté, l’engagement, la compétence, la rectitude, le respect, la solidarité. Ce n’est que par ce biais que nous pourrons changer notre sort qui en ce moment est coincé par la mesquinerie, l’individualisme, la méchanceté, la fausseté, l’incompétence, l’irresponsabilité et l’incapacité de respecter les engagements pris.
Chers membres du Congrès, nous devons garantir par notre engagement et nos obligations la défense de notre diversité et notre autonomie. Les règles et pratiques politiques, c’est nous de l’U.V. qui devons les imposer. Réveillons- nous, discutons en respectant les opinions des autres, mais n’assistons absolument pas à la destruction de l’économie, de la société et de l’avenir. Pour ce faire nous avons besoin de vous, d’une base unioniste qui recommence à manifester des interventions loyales et de bon sens, le lien vif du peuple valdôtain à notre Mouvement.
Notre objectif d’Unionistes nous incite à prendre en main notre futur, notre destin avec beaucoup de force et de détermination.
Un grand merci pour votre attention.
VIVE L’UNION VALDÔTAINE, VIVE LA VALLÉE D’AOSTE ! MERCI.
RESOLUTION FINALE
Le Congrès de l’Union Valdôtaine,
Réuni à Pont-Saint-Martin, le 18 février 2017, pour développer les thèmes ayant trait à la devise « responsabilité et développement » :
Rappelle que tout au long de ces années l’Union Valdôtaine s’est engagée pour servir les intérêts culturels, politiques, sociaux et économiques du Peuple Valdôtain comme cela est prévu par ses Statuts et par sa vocation de Mouvement Autonomiste et Fédéraliste et que l’Union Valdôtaine s’est engagée, tout au long de la législature, pour essayer de créer des collaborations et des alliances afin d’assurer la gouvernabilité.
Constate que dans l’actuel débat politique se sont considérablement affaiblies les références à l’Autonomie et aux thèmes qui la caractérisent tels que la subsidiarité, la responsabilité, l’autogouvernement, la défense des prérogatives, des langues et de la culture du Pays d’Aoste.
Souligne l’actuel état de fragmentation politique, conséquente à une loi électorale qui a produit une instabilité persistante et des ralentissements graves et nuisibles de l’action administrative.
Prend acte des difficultés découlant des actuels clivages à l’intérieur de la majorité au Conseil de la Vallée.
Estime nécessaire l’assomption de responsabilité de la politique pour donner des réponses adéquates aux besoins des Valdôtaines et des Valdôtains, par des actions incisives, sur la base des engagements pris.
Invite les organes du Mouvement à conduire, avec chacune des forces politiques alliées, les approfondissements nécessaires pour l’achèvement de l’actuel programme de majorité.
Rappelle que les dernières années ont été caractérisées par une grave réduction de ressources financières, entrainant de lourdes conséquences sur l’économie et imposant des changements draconiens au modèle de développement de la Vallée d’Aoste.
Souligne qu’aux effets de la crise mondiale se sont ajoutées de fortes contraintes économiques suite aux réductions des disponibilités financières de la part de l’Etat, soit par le non respect des accords préexistants, soit par l’application du pacte de stabilité et soit encore pour l’obligation de la Vallée d’Aoste à contribuer avec de sommes très importantes à l’assainissement des finances publiques de l’Etat italien.
Observe que, malgré toutes ces difficultés, le Gouvernement Valdôtain et les élus Unionistes ont eu la force, le courage et le sens de responsabilité d’assumer les mesures utiles pour dépasser les difficultés du moment malgré les critiques et les agressions farouches et les tentatives de discréditation qui leur ont été adressées.
Met en évidence que les conséquences de cet état de choses ont aussi touché les Collectivités Locales, imposant aux différentes municipalités des contraintes et des sacrifices.
Souligne le travail et l’engagement des élus et des administrateurs Unionistes qui sont présents dans un très grand nombre de Communes, à l’intérieur desquelles ils ont su gérer, de manière responsable, ces moments de difficulté en assurant la gouvernabilité et la stabilité.
Le Congrès de l’Union Valdôtaine, Mouvement qui se rattache aux principes du Fédéralisme
Considère le respect du principe de la subsidiarité, l’instrument le plus adéquat pour permettre au Collectivité Locales de soutenir et développer un système social, économique et culturel inclusif et performant.
Rappelleà cet effet qu’après les périodes de grande difficulté, à partir du budget 2017, récemment approuvé, il y a eu une inversion avec des perspectives positives pour la Communauté Valdôtaine.
Souligne que sous l’impulsion de l’Union Valdôtaine ont été fait tous les efforts pour assurer aux Collectivités Locales des ressources supplémentaires par rapport aux prévisions fixées par les paramètres habituels.
Face à la radicalisation du débat politique qui dérape parfois dans des agressions et dans des tentatives de discréditation des élus de l’UV.
Souhaite que l’importance de la confrontation politique ne soit pas caractérisée per un climat de conflictualité qui amoindri et paralyse le rôle du Conseil de la Vallée.
Prend acte défavorablement des partages et des défections qui se sont produites de la part d’élus qui se sont soustrait aux engagements qu’ils avaient pris avec le Mouvement dans son entier.
Considère qu’à chaque élu dans les rangs de l’Union Valdôtaine reviennent le droit et le devoir d’exprimer ses idées, à chaque moment, dans tout débat, sans avoir des limités à sa liberté, mais dans le respect de la responsabilité éthique de tenir sa parole envers le Mouvement qui l’a choisi et soutenu.
Demande au Mouvement et à ses organes de se pencher sur la nécessité de procéder à une analyse approfondie du système de recrutement de sa future classe dirigeante et de ses militants faisant davantage référence aux principes de l’Union Valdôtaine, tels qu’ils sont inscrits dans ses Statuts.
Considère que c’est à partir du sens de responsabilité et de fiabilité des femmes et des hommes engagés sur le territoire, des militants dans les Sections et dans les Collectivités Locales, à tout niveau, qu’il faut s’appuyer pour chercher les compétences d’une classe dirigeante pouvant se mettre au service du Mouvement et de la Vallée d’Aoste.
Suite à la sentence du Tribunal de Turin le Congrès de l’Union Valdôtaine
Exprime sa satisfaction pour la pleine absolution de ses hommes qui a démontré leur totale extranéité aux faits en question.
Relève les difficultés à faire circuler les informations pouvant permettre aux citoyens de connaitre davantage l’activité du Mouvement et des ses élus, à tout niveau.
Invite le Président du Mouvement, le Comité Fédéral, le Conseil Fédéral, les Président des Sections et les élus, à différents niveaux, à s’organiser pour créer un réseau d’information et de communication efficace et fonctionnel.
Ayant examiné la situation politique le Congrès de l’Union Valdôtaine,
Réaffirme la volonté du Mouvement de travailler, au sein de l’actuelle majorité, à la réalisation de son programme.
Demande au Président du Mouvement, au Comité Fédéral, au Conseil Fédéral, en sus de la Conférence des Administrateurs, de prévoir des réunions périodiques, avec les Syndics et les représentants de l’Union Valdôtaine dans les Collectivité Locales