Union Valdôtaine

Le mouvement en ligne

Trois succès historiques

2000 > 2005

Le 8 avril 2000 se déroule à Pont-Saint-Martin le Congrès annuel, sur le thème : « Fédéralisme régional, autonomie communale ». Aux élections municipales du 7 mai les listes soutenues par l’UV gagnent dans 55 Communes, y compris celle d’Aoste, où l’UV marque un résultat historique, avec la victoire de la coalition guidée par le candidat Guy Grimod : pour la première fois après 30 ans le syndic d’Aoste est à nouveau un unioniste ; les conseillers unionistes restent 9. Le 3 juillet, grâce au mécanisme d’apparentement avec la liste « I Democratici », l’Union Valdôtaine atteint un autre objectif historique : l’entrée au Parlement européen du candidat ayant obtenu le plus grand nombre de voix de préférence dans la liste « Federalismo », Lucien Caveri.

Le 10 février 2001 Saint-Vincent accueille le Congrès national annuel, sur le thème : « L’identité valdôtaine : un peuple intramontain pour l’Europe fédéraliste ». Les élections politiques du 13 mai voient la victoire de la coalition soutenue par l’Union Valdôtaine, « Stella Alpina », les « Démocrates » et les « Réformistes » : Auguste Rollandin est élu au Sénat et Ivo Collé à la Chambre des Députés. Pour cause d’incompatibilité, le sénateur Rollandin démissionne de la présidence de l’UV, qui est provisoirement géré par les vice-présidents Joseph Rivolin et Patrizia Guichardaz, jusqu’au Congrès extraordinaire convoqué à Pont-Saint-Martin le 30 septembre, qui aboutit à l’élection du nouveau président Aurelio Marguerettaz. Lors du référendum du 7 octobre les électeurs valdôtains suivent l’indication politique de l’UV en repoussant, seuls en Italie, la réforme faussement fédéraliste du titre V de la Constitution italienne, déjà contestée par le Conseil de la Vallée et par les parlementaires valdôtains.

2002 est l’Année internationale des Montagnes, proclamée par l’ONU : l’UV participe au débat sur la défense et la promotion du milieu montagnard en consacrant son Congrès national annuel, qui se déroule à Saint-Vincent le 20 avril, au thème « La Vallée d’Aoste et l’Union Européenne : les chances des peuples de montagne face aux concurrences ». Deux graves deuils frappent notre Mouvement : la mort de Marie-Céleste Perruchon, veuve d’Emile Chanoux, ancienne vice-présidente du Conseil régional, le 15 mai ; et celle d’Emile Proment, ancien directeur du « Peuple Valdôtain », le 8 juillet. Le 12 décembre le président de la Région Dino Viérin démissionne à cause d’une enquête judiciaire concernant les activités du bureau de presse de la présidence ; le 18 décembre un nouveau gouvernement se forme, présidé par Robert Louvin.

Lors des élections régionales du 8 juin 2003 l’Union Valdôtaine atteint un objectif historique, en obtenant l’élection de 18 conseillers, ce qui lui donne la majorité absolue au sein du Conseil de la Vallée : Charles Perrin est élu président d’un exécutif régional formé par l’UV et les DS. Suite à la nomination d’Aurelio Marguerettaz à la charge d’assesseur régional, le Mouvement est provisoirement géré par les deux vice-présidents Joseph Rivolin et Giorgio Gianotti, jusqu’au VIe Congrès national convoqué à Saint-Vincent le 29 novembre, à l’issue duquel Manuela Zublena est élue à la présidence du Mouvement.

Le Congrès national annuel se déroule à Nus le 9 mai 2004, sur le thème : « Le particularisme valdôtain dans la nouvelle Europe : les propositions de l’Union Valdôtaine ». Lors des élections du Parlement européen, les 12 et 13 juin, la liste « Fédéralisme en Europe » patronnée par l’Union Valdôtaine remporte en Vallée d’Aoste la première position, avec 37,56% des suffrages.

Aux élections municipales du 8 mai 2005 les listes soutenues par l’UV s’affirment dans 48 Communes, y compris celle d’Aoste, où l’UV prouve sa force électorale, qui assure la confirmation du syndic sortant Guy Grimod et l’élection de 9 conseillers ; et ce malgré la défection d’un certain nombre d’unionistes de la ville, qui abandonnent le Mouvement et présentent une liste concurrente sous la dénomination « Aosta Viva ». Une vérification de la situation politique amène à la démission de Charles Perrin de la charge de Président de la Région le 22 juin ; le 4 juillet le Conseil de la Vallée élit un nouvel exécutif guidé par Lucien Caveri. Le 13 septembre les célébrations du 60e anniversaire de la fondation de l’Union Valdôtaine débutent par une grande manifestation qui se déroule au château d’Ussel, lieu symbolique consacré par les réunions clandestines de la « Jeune Vallée d’Aoste » pendant le Fascisme, se poursuivent par le Congrès annuel, qui se tient à Aoste le 29 octobre sur le thème « 60 ans d’Union » et s’achèvent, toujours à Aoste, le 26 novembre par la « Fête du Lion ».